Rassurez-vous, nous ne sommes pas pris soudainement d’une crise de parisianisme sectaire, et nous ne sommes pas davantage devenus des adeptes du mot d’ordre : “Paris aux Parisiens !”
Mais nous devons informer nos amis de province de deux données importantes. D’abord, suite à la recevabilité de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) déposée par les avocats de Jacques Philarchein et Renaud Camus devant la 17e chambre, leur procès est ajourné, jusqu’à l’avis de la Cour de Cassation, le 16 avril prochain. Mais le président de la Cour d’Appel de Paris veut entendre notre avocat plaider cette même QPC devant le tribunal, à 13 h 30, et prendre sa décision de tenir le procès, ou de l’ajourner, ensuite. Nombre de juristes estiment très réduites, dans ce contexte, les chances de voir Pascal et Pierre être jugés dans la foulée, et pensent l’ajournement probable. Mais malgré tout, il nous faut se préparer, comme si ce procès allait se tenir.
Autre paramètre important, la salle est petite, bien loin des 150 places que contient la 17e chambre correctionnelle. Aussi serait-il dommage que nos amis de province dépensent du temps et de l’argent, pour n’assister qu’à une simple plaidoirie de QPC, voire, s’il y avait autant de monde que la première fois, risquer de rester à la porte de la salle.
C’est pourquoi nous pensons que nos amis parisiens feront l’affaire, et qu’il est de notre devoir de vous en informer. Après, si en toute connaissance de cause, nos amis montent tout de même à Paris, sachant qu’après le procès, bien évidemment, Pascal et Pierre, et toute l’équipe de Riposte Laïque et Résistance Républicaine Paris se rendront disponibles pour poursuivre la journée, ensemble, nous les accueillerons avec plaisir.
Pierre Cassen
