A Toulon, La Marseillaise sifflée par ceux qui refusent les lois de la République

RASSEMBLEMENT A TOULON

Les organisateurs sont arrivés, nettement, avant l’heure pour accueillir les participants.
La police et les RG étaient dès 17H30 sur place. 3 camions de police se sont rangés aux abords de la place de la Liberté.
Nous avions placé un petit drapeau bleu blanc rouge sur un pilier de la très belle fontaine qui accueille la statue de la Liberté, en signe de reconnaissance pour les futurs arrivants.
D’Aix, Antibes, Mandelieu, Antibes, Marseille, Martigues, Draguignan, Sollies, Brignoles et des villes de la banlieue toulonnaise, ils sont venus nous manifester leur désir de rester avant tout des républicains.
Dans un esprit très convivial, chacun allait d’un groupe à l’autre en attendant les retardataires.
Vers 18 heures 30, Jean Théron a pris la parole, comme il était convenu, pour expliquer devant notre auditoire d’environ 50 personnes l’histoire de la naissance de la IIIème République.
Jusque là, tout se passa très calmement.
Nous étions entourés de nombreux badauds qui passent ou squattent généralement ce site très prisé par la population toulonnaise.
Lorsque dans son discours, Jean prononça le mot « islam », ce fut une explosion de cris et protestations violents de la part des musulmans qui « attendaient » parmi les badauds.
Une véritable hystérie grandement envenimée et préparée par le journal Var matin du même jour et surtout par l’appel de Mouloud Aounit du Mrap qui avait, la veille fait publier dans tous les sites, une lettre ouverte à Brice Hortefeux. Dans celle-ci, il demandait l’annulation pure et simple de la réunion et nommait à plusieurs reprises la ville de Toulon qui était de ce fait, désignée par lui, pour semer le désordre.
Les policiers sont arrivés en grand branlebas de combat pour nous protéger et ont formé un cordon sécuritaire autour de nous, tenant à distance les contestataires, tous musulmans, pour que la suite de notre rassemblement puisse se faire sans provocation. Ce qui ne les pas empêchés de vociférer des insultes à notre encontre.
Jean a fini son discours par une Marseillaise que nous avons tous entonné du fin-fond de nos tripes.
Inutile de dire que notre chant républicain a été hué et sifflé par ceux qui n’acceptent pas qu’on défende notre pays contre des règles incompatibles avec la République et qui n’avaient pas bougé d’un iota. Il était claie qu’ils attendaient la fin du rassemblement pour nous prendre à partie.
Le chef de la police est venu nous demander, pour pouvoir assurer notre protection, de nous disperser peu à peu, tant qu’ils étaient là, afin de nous permettre de rejoindre nos véhicules sans risque de nous faire agresser.
Nous aurions souhaité boire un coup, tous ensemble ne fût-ce que sur une des nombreuses terrasses de café qui sont sur la place. Mais, fort justement, une ou un participant à notre rassemblement m’a fait comprendre que, si nous partions de l’espace sécurisé par la police, cette dernière ne pourrait plus nous protéger.
Nous sommes donc partis, les uns après les autres, le plus discrètement possible, comme lors d’une réunion qui s’achève sur la Marseillaise.
Nos agresseurs ont été contenus par la police, jusqu’à ce que tout le monde soit parti, mais nous avons été étonnés de l’organisation du traquenard qui nous avait été préparés. Les jeunes, encadrés par quelques adultes, étaient vraisemblablement venus prendre position dans l’après-midi ici et là autour de la place et savaient exactement où aller et quoi faire (osant même crier que nous étions chez eux… )
Il est clair qu’il y a là un embrigadement de la jeunesse, visant à la pousser et à la contestation et à la haine, de la France notamment comme le prouve l’épisode de la Marseillaise sifflée. Cela évoque, irrésistiblement, les ligues fascistes et ce n’est pas rassurant pour l’avenir de notre pays et celui de la liberté d’expression.
Danièle Lopez
organisatrice de l’apéritif républicain de Toulon
Jean Théron
responsable de Résistance républicaine pour la région PACA

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