La liberté d'expression menacée de mort par l'islam et ses complices

Incroyable : le 21 janvier dernier, la cour d’appel d’Amsterdam a décidé de poursuivre le député néerlandais Geert Wilders pour son film Fitna, dans lequel on peut voir, en seize minutes – et uniquement par des images d’actualité illustrant des extraits du Coran – la violence dont sont capables les islamistes.
Il aura donc suffi que Geert Wilders s’appuie sur des faits réels – qu’il prend pourtant la précaution de ne pas commenter – pour être accusé à la fois d’«incitation à la haine et de discrimination à l’égard des musulmans».
C’est exactement en ces termes que fut condamnée à cinq reprises – et par un tribunal français, s’il vous plaît ! – notre Brigitte Bardot nationale, dont le seul tort avait été de dénoncer, à l’occasion de l’Aïd-el-Kébir, l’égorgement des moutons préalablement non étourdis. Le la collaborationniste venait d’être donné !
Louis Chagnon, professeur d’histoire/géographie au collège Georges-Pompidou, de Courbevoie, encourra les mêmes foudres pour avoir appris à ses élèves que Mahomet était non seulement le Prophète de l’islam mais encore un chef politique et militaire qui sut s’imposer en utilisant aussi bien la diplomatie que la force.

Puis ce sera le tour de Robert Redeker, professeur de philosophie, qui avait osé écrire, dans le Figaro, que le Coran ne contenait pas que des messages de miséricorde et de paix ! Cette fois, l’auteur est menacé de mort, et doit vivre, avec sa famille, dans la clandestinité.
Aujourd’hui, c’est notre collaboratrice et agrégée de lettres Christine Tasin qui se retrouve sous le coup d’une menace identique lancée, sur son blog, par un islamiste pour le moins mécontent (!) des valeurs laïques et républicaines que Christine défend depuis sa jeunesse.
Mais ce n’est pas tout : les vidéos de Bivouac-ID, qui, jusqu’alors, étaient hébergées sur le site Dailymotion, ont été effacées sans préavis. Des menaces islamiques ont été proférées à l’encontre de la chaîne de télévision Canal + . Mohamed Moussaoui, président du Conseil Français du Culte Musulman, a exigé – et obtenu ! – des excuses publiques de Philippe Geluck et de Michel Drucker pour une plaisanterie verbale jugée contraire «à la dignité des musulmans de France». Suite à un trait d’esprit de Laurent Gerra imitant Le Pen en train de parler du Prophète, la communauté musulmane a menacé de fatwa et la rédaction de RTL, et les journalistes présents, ce jour-là, sur le plateau, et l’artiste lui-même !
Et malgré ce, le collaborationnisme continue : Anne Kling, fonctionnaire internationale, employée au Conseil de l’Europe, vient d’être déboutée par le Tribunal Administratif dans sa demande d’annulation d’une sanction qu’elle estimait injuste. En effet, son employeur n’avait pas hésité à la rétrograder, suite aux propos qu’elle a tenus sur l’islam dans son livre La France LICRAtisée.
Qu’a-t-elle donc écrit pour mériter pareille sanction ? Des vérités ! Soulignant que l’islam n’a jamais évolué, ce que nos dirigeants savent puisqu’ils connaissent parfaitement la nature et les manifestations de cette religion dans sa zone géopolitique naturelle, elle s’écrie non sans raison : «Quelle arrogance, quelle illusion d’imaginer que l’islam pût être différent par la vertu de l’air miraculeux respiré en Europe, de ce qu’il est depuis 1 300 ans partout dans le monde ! ». Et plus évident encore : « Si les musulmans sont aujourd’hui installés chez nous en nombre sans cesse grandissant, c’est bien parce que des politiques irresponsables et veules, sous la pression d’associations dites antiracistes, mais en réalité antinationales et anti-identitaires, leur ont ouvert toutes grandes les portes sans même leur demander en contrepartie de faire l’effort de s’adapter à notre société ».
Que faut-il en conclure ? Que les collaborationnistes sont partout, et d’abord dans les instances judiciaires ? Que la condition préalable à tout dialogue avec les partisans d’Allah, c’est d’être d’abord de leur avis ? Que tout propos contre l’islam est une hérésie ? Qu’à braver l’islam on devient ipso facto un impie ?
Dans quel siècle sommes-nous donc ? Voulons-nous la réhabilitation de la peine capitale, le retour de la censure, la déification de l’intolérance, l’instauration de la tyrannie, le sacre du religieux, le triomphe de la pensée unique, la suppression de l’égalité des droits, la séparation des sexes, la prière publique déclamée cinq fois par jour, la prière privée obligatoire, la négation de l’individu, la codification de la sexualité, la coranisation du bonheur, la défaite de la raison, bref la fin de l’Occident ?
Tous ceux qui s’empressent de dérouler le tapis vert pour que le croissant flotte sans contrainte sur l’Europe auraient-ils oublié qu’une simple caricature parue dans un journal danois a suffi pour que des foules entières appellent, en Europe même, à la mort des infidèles ? Auraient-ils oublié la fatwa lancée, le 14 février 1989, contre Salman Rushdie, suite à la parution des Versets sataniques ? N’y a-t-il pas eu, là aussi, des ambassades assiégées, des librairies saccagées, des salles de presse détruites, des autodafés… et même des assassinats ? Auraient-ils oublié que pour avoir dénoncé, dans un court métrage de dix minutes, les violences faites aux femmes en Islam, le cinéaste Theo van Gogh fut égorgé, le 2 novembre 2004, en plein Amsterdam, par Mohamed Bouyeri ? Auraient-ils oublié que le même jour, l’ancienne députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali fut promise à la mort par le même Bouyeri – et quelque temps plus tard par des islamistes qui lui reprochaient la publication de son livre Insoumise ? Auraient-ils oublié la Bangladaise Taslima Nasreen, dont la lutte pour la libération des femmes musulmanes lui vaut, depuis le 24 septembre 1993, une fatwa de mort du Conseil des soldats de l’islam ? Auraient-ils oublié Mohamed Sifaoui, journaliste algérien laïque et démocrate, agressé physiquement à la terrasse d’un café parisien, le 13 mars 2008, par des islamistes qui n’admettent ni sa pensée voltairienne ni son refus de l’islam radical ?
Qu’on ne s’y trompe point : oublier ou faire semblant d’oublier pareil obscurantisme, c’est menacer soi-même de mort ceux qui le sont, puisque la lâcheté permet qu’ils le soient !
Mais attention : cette lâcheté a un coût, et pas n’importe lequel, car elle signe d’un même mouvement la fin des Droits de l’Homme, la fin de la démocratie, la fin de la liberté d’expression… et le commencement d’un gigantesque réveil émanant de millions de personnes qui s’insurgent individuellement, collectivement, publiquement ou en privé, contre l’abandon actuel de la France et de l’Europe à des valeurs anti-républicaines !
Toutes ces personnes disent «non» à l’incommensurable veulerie émanant des hautes sphères ! Nous sommes de ces personnes-là. Nous n’envisageons donc pas de nous taire, quand bien même nous nous tromperions. Nous refusons de nous censurer, et même de le faire sans avoir l’air de le faire, en formulant, par exemple, ce que nous pensons – pourvu que nous ne parlions «ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose» (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, V, 3) ! Nous voulons être libres de penser, certes, mais nous ne voulons pas que nos pensées restent en nos pensées, sans jamais aller sur les brisées d’aucune autre. Nous ne voulons pas que nos pensées finissent dans les colonnes d’un journal inutile ! Le nouveau cogito ne saurait être «Je pense, donc je me tais» ! Nous rejetons les cogito muets ! Une société qui ne permet pas de dire et d’écrire sans que rôde quelque censeur est une société malade, qui fabrique des penseurs et des pensées malades et qui, en transformant les interrogations en interrogatoires, remplacent les débats par les tribunaux !
Cette société, c’est la nôtre – qui nous demande d’être ouverts, compréhensifs, accueillants, tolérants… même à l’égard des intégristes ! Au lieu de faire le ménage, elle ménage ceux qui menacent de mort nos semblables. Pendant qu’elle disserte sur le respect des religions, elle abandonne ses enfants aux mains de ceux qui les haïssent ! C’est elle qui défend la liberté d’expression en lui demandant de s’arrêter devant le «respect des religions». C’est elle qui n’a toujours pas compris que la liberté d’expression s’est forgée contre le respect des religions et des dogmes, et qu’à la revendiquer en instaurant la censure on libère la censure ! La liberté d’expression ne s’arrête point où commence la liberté d’autrui : elle s’arrête lorsque autrui frappe et tue. Dans un monde à visage humain, il ne saurait y avoir de limite d’expression à la liberté d’expression.
Peut-être faudrait-il s’en souvenir, car, de nos jours, en France comme dans toute l’Europe, la liberté se glisse de plus en plus sous les fourches caudines de l’islam. En 1938, Chamberlain et Daladier ont fait la même erreur : c’était à Munich. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

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