Un dossier de Dominque Venner, intitulé “Violence et doux commerce” paru dans la Nouvelle Revue d’Histoire de septembre et octobre 2009, analyse la question et nous ouvre les yeux sur ce qui se passe, chez nous, depuis les années soixante du siècle précédent. Ce texte devrait être largement diffusé. L’Europe est en “dormition” et en repentance, nous dit Venner. Les deux guerres mondiales en sont la cause. Elles nous ont affaibli moralement, intellectuellement et spirituellement, sans parler de la saignée qu’elles ont provoqué dans la population mâle.
http://www.dominiquevenner.fr/#/douxcommerce/3272231
Parallèlement, à l’issue de la guerre froide, se mettait en place un système politique et économique mondial ayant pour but “le profit individuel et financier de ses bénéficiaires, quel qu’en soit le prix pour les autres” que Venner appelle le “doux commerce” (expression d’Adam Smith) qu’on peut aussi appeler “mondialisation heureuse”. Ce système ressemble à son frère ennemi le communisme: “Pour changer le monde, lui aussi doit changer les hommes, fabriquer l’homo economicus de l’avenir, le sombi, l’homme nouveau, homogène, vidé de contenu, possédé par l’esprit du marché individuel et illimité.” Dans ce contexte, l’immigration de masse est le moyen utilisé per les responsables du système pour faire taire les résistances éventuelles, car ne l’oublions pas, les Européens sont des rebelles qu’il faut “zombifier” L’immigration de masse détruit l’identité nationale, prolétarise les Européens de souche en important de la main d’oeuvre bon marché.
Comme les immigrés sont parfois indociles, violents, mal intégrés, les gens de souche pourraient réagir. “Le trait de génie du système, continue Venner, a été d’utiliser les bons vieux staliniens et leurs pareils, tous plus ou moins recyclés dans la glorification du doux commerce. Ils fournissent l’important clergé inquisitorial de la religion de l’humanité, ce nouvel opium du peuple”. Et voilà pourquoi il est vain d’attendre de notre classe politique un quelconque salut. Ce n’est pas ceux qui nous ont mis dans le pétrin qui nous en tirerons. J’arrête-là mon commentaire. Je l’espère éclairant. Et je vais écrire à l’auteur pour lui demander de le sortir de la revue pour le diffuser largement. Bon courage dans votre combat qui est aussi le mien.
Serge Weidmann