A bas les nègres !

Une certaine Nelly Buffon a mis en ligne une pétition pour que l’expression “prête-plume” ou “écrivain fantôme” (reprise de l’anglo-saxon “ghost writer”) remplace “nègre littéraire”.

Comme le mot “race” dont le contempteur des “sans-dents” voulait en 2012 l’éradication de la Constitution au nom d’un antiracisme de façade, le mot “nègre” est devenu depuis quelques années un mot nauséabond, rance, preuve de l’indécrottable racisme de la société française.

“Nègre”, du latin “niger” (noir) a autrefois permis à Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor de théoriser la négritude. Peu importe, il doit disparaître.

Le lessivage du mot dans la culture, dans le quotidien, dans les cerveaux est déjà bien avancé.

Le roman d’Agatha Christie, Ten little niggers (Dix petits nègres), subit des avaries depuis longtemps. Il se transforme au fil des éditions en Dix petits Indiens (titre de la chanson que reprit Agatha Christie pour composer Dix petits nègres), ou And then there were none (Et il n’en resta plus aucun –dernier vers de la chanson). L’Ile du nègre où se déroule l’action se métamorphose en Ile du soldat.

         

La chasse au “nègre” a aussi sévi en pâtisserie où notre “tête de nègre” s’appelle aujourd’hui “meringue au chocolat” ou “merveille” ou “tête chocolatée”.

J’adore voir la tête de la pâtissière quand je persiste à demander une “tête de nègre”. Dès que j’ai franchi la porte de sa boutique, elle doit téléphoner à la Stasi française pour un signalement.

En 2013, chez Haribo, on a arrêté les bonbons à la réglisse qui représentaient des masques primitifs africains, les “têtes de nègre”, parce que ces bonbons noirs étaient racistes.

L’art nègre a été fondu dans les arts premiers.

A Biarritz, la Licracra demande que le quartier de la Négresse soit rebaptisé, déclarant que le nom actuel provoquait «nausée» et «honte».

Au Québec, onze lieux (de la rivière du Nègre au lac à Ti-Nègre en passant par le rocher Nigger) devront être renommés.

Quant au livre Rue Cases-Nègres et au film qui en a été tiré, pétitionnons pour qu’ils deviennent Rue Cazeneuve.

Le nombre d’œuvres dans lesquelles figurent le mot “nègre” étant plutôt important, il y a des années de révision de textes et d’affiches pour les petites mains de la rectification idéologique.

        

 

Les socialistes ne sont jamais parvenus à la simplification administrative qu’ils annonçaient, mais dans le 1984 qu’ils ont instauré, la simplification du dictionnaire progresse.

Dans les faits, il s’agit, pour eux, de détruire ceux qui refusent l’ordre moral de la gauche, ceux qui n’admettent pas l’intervention du politiquement correct dans le vocabulaire. En punissant l’utilisation de certains mots de fortes amendes, voire de prison, ils veulent châtrer les citoyens.

Ce n’est pas aux intellectuels formatés de la bien-pensance comme Nelly Buffon de nous indiquer quel mot nous devons employer et quel mot nous devons supprimer de nos pensées.

Et si je continue à employer le mot “nègre” en parlant d’un gâteau ou de Claude Klotz qui écrivit Un sac de billes (livre que signa Joffo), je n’admettrais pas que l’on me l’interdise, quitte à me retrouver sur le mur des cons de quelques juges.

Marcus Graven

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31 Commentaires

  1. Le terme “personne de couleur”est également aussi très con, c’est comme si un Arlequin surgir dans la rue.Et les “blancs” ne sont pas incolores.
    Il n’y a rien de mal à identifier un morphotype humain en “blanc”, “noir” ou “asiatique/jaune” et même les personnes intermédiaires métisses, des types “méditerranéens” ou “scandinaves”, les Nelly: ce sont eux qui sont obsédés par la “race”et sont en définitive les plus racistes.De même qu’une personne peut avoir un accent. Leur connerie va fabriquer de nouveaux racistes.

  2. C’est tellement bête que ça finit par ridiculiser les personnes à peau noire et en indisposer les plus intelligentes.
    On imagine des imbéciles susceptibilités à l’évocation d’un titre comme celui du “Nègre du Narcisse ” ou même de textes abolitionnistes qui traitent justement d’une bonne cause en parlant d’émancipation des “nègres”au 18e siècle retoucher les texte de Voltaire ou de Montesquieu. C’est complètement absurde.
    Plus personne aujourd’hui n’utilise le mot nègre comme ils pouvaient être utilisés dans le contexte du 18e siècle suffit simplement d’être intelligent pour le comprendre!
    Cette personne qui porte le nom d’un grand naturaliste tiens plus du bouffon que de Buffon.

  3. OK mais Alors pourquoi les noirs peuvent nous traiter de blancs becs sans aucune suite Judiciaire a leur encontre ? et oui la descendante d’esclave multimillionnaire, ex ministre de la justice , enfin de l’injustice pour les Francais de souche nous a traité de blancs becs n’est ce pas une insulte ? pour les Vrai Francais ceux qui ne sont jamais allé chercher fortune dans les Pays sous développés du sud de la planéte. vous savez les Francais attachés a leur territoires la France profonde qui n’a jamais mis les pieds sur un bateau depuis 2000 ans. eux que l’on traite de Racistes alors qu’ils n’ont jamais gagné de l’argent sur la sueur des esclaves Noirs.
    Blanc bec est un terme raciste dans les iles Francaises employé par les gens de couleur pour insulter les Blancs de peau.

  4. Le mot nègre n’est pas offensant par nature : notre langue vient du latin et noir se dit “niger, nigra, nigrum ” !

  5. J’aime de plus en plus le général CAMBRONNE à Waterloo !….

  6. J’ai bien connu des indépendantistes guadeloupéens qui se disaient Nègres (notamment “Nèg mawon” en créole).

  7. De la bonne vieille série “on ne dit plus”
    l’hôtel Negresco “mais” l’hôtel géré para la compagnie des petites sœurs de couleur !

  8. Cette Nelly devrait pourtant savoir qu’en Afrique, elle sera considérée comme une Blanche. Elle peut toujours émigrer là bas, elle n y a pas pensé?

  9. Oh! “Nègre” est un nom de famille. On va suggérer aux gens qui portent ce patronyme de se faire appeller Gensdecouleur.
    Pathétiques…ils sont pathétiques.

    • Non il y a une Race oui une Race de bipédes qui n’ont pas de couleurs de peau spécifique ni allure Spécifique ni choses remarquable au premier abord c’est la “RACE des CONS” il y en a de partout a croire qu’ils se reproduisent car plus ca va plus il y en a. Attention le jour ou ils voleront vous ne pourrez plus apprécier la vue du soleil !!

  10. Inquiétant : “race” va devenir un mot interdit : va-t-on euthanasier tous les chiens de race ??

  11. Pour moi le nègre existe et existera toujours, lorsque je le dis tout le monde me regarde comme un sale raciste , et pourtant j’ai vécu pendant 30 ans en afrique occidentale , je vous dis pas de quoi je me suis fait traité , la liste serait trop longue…Alors je m’en tapes s’il veulent tout changer .J’y suis j’y reste.

  12. Pourtant, il était plutôt flatteur pour lui, qu’un nègre écrive pour un blanc incapable d’écrire lui-même.

  13. N’oublions pas Nègrepelisse dans le Tarn et Garonne. De plus, en occitan et en espagnol par exemple, noir se dit “négré”. Comment va–ton corriger tout ça ?

  14. Très bon article Marcus Graven. J’ ajoute à la liste la chanson “Woman is the Nigger of the World” de Lennon.

  15. Avec leurs conneries, tout ce qu’ils arrivent à faire est de rendre les gens racistes. Dans les années 1980 1990, j’avais des copains nègres, dans les années 2000, il est hors de question que je côtoie un homme de couleur, je ne vois pas pourquoi je serais copine avec quelqu’un qui voit en moi une face de craie forcément raciste et colonialiste voire esclavagiste. Chacun chez soi et qu’ils se débrouillent sans nous avec leur problèmes de manque d’eau, de nourriture et de santé.

  16. Je propose qu’on supprime aussi le mot ‘connerie’, ça nous ferait des vacances.

  17. La modéré Nelly quand elle aura fini de passé le Ballé nous lui indiquerons ou le mettre je préfère m’appeler Lenoir a choisir que bouffon .

  18. Et la Nelly, avec ses buffoneries, comment elle entend nous faire désigner les Esquimaux ?…. ” Bâtons de glace chocolatés ? “. Bouffonne, va!

    • un esquimau glacé est homme du nord sodomisé par un bâton,c’est de la haute ” théo….logie ” !!!!

  19. À Nîmes, bien que de “race” blanche, une grande et influente famille porte le joli nom de “Nègre”. Je ne crois pas que ses membres veuillent y renoncer, pas même sous la pression (ou répression) du CRAN.
    En Martinique j’ ai des amis (black) qui utilisent constamment le terme nègre, négresse, quand ils parlent de gens de leur ethnie. Alors moi aussi je m’ y suis mis et oh surprise! je me suis fait rabroué pour la simple raison qu ‘un blanc n’ y est pas autorisé et qu ‘il doit dire “personne de couleur”. Je leur ai fait remarqué que le blanc est aussi une couleur et même la somme de toutes les couleurs et que je trouve le mot nègre très joli, très doux et + court. Mais rien à faire pour le leur faire comprendre. Qui a bien pu leur mettre de telles idées en tête(de nègre)? À votre avis ?

    • Quand je suis arrivé en Guyane, j’ai moi aussi été surpris du fait que les gens se désignaient préférentiellement comme “Nèg”. Nos stupides blancs socialos croient qu’il faut être plus royaliste que le roi !

    • un homme de couleur jaune n’est pas un homme,pas un petit homme ni un sous homme non plus..;
      Sans doutes est ‘t’il asiatique ou victime de sa vésicule biliaire? !!!!!
      Mais un ” homme de couleur ” victime de sa vésicule biliaire c’est quoi sinon qu’un malade invisible !!!

  20. Par décence je ne dirai pas ce que cette idiote peut faire de sa plume.

  21. J’ai répondu à cette pétition qu’il fallait à ce moment là, interdire les termes faces de craie, souchiens, petits blancs ….en tant qu’autres qualificatifs pour désigner l’homme blanc.

  22. Je regrette que le mot “nègre” soit banni de notre langue, même dans sa première acception. Selon Littré (1873) un nègre est le “nom qu’on donne généralement aux habitants noirs de l’Afrique”.
    Le nom de nègre a définitivement acquis une connotation méprisante. Cependant, il faut bien reconnaître qu’il est resté en vigueur jusque dans les années 1950, sans que son utilisation courante jusque-là ne prête à redire. Aux États-Unis, où l’épidémie du “politiquement correct” est particulièrement virulente, on en est à vouloir expurger certains textes de Mark Twain (1835 – 1910) qui contiennent le mot nègre. « Si l’on commence à pratiquer de telles censures, il faudra le faire dans certains textes de Martin Luther King, qui contiennent aussi le mot nègre »,

    • Senghor parlait de poésies nègres et malgaches, a dit “masques nègres” dans son discours à l’Unesco de 1970; le grand festival africain des arts après la décolonisation (éditions en 1966, 1977 et 2010) parlait d’arts nègres… et Laurence Rossignol, la crasse de meule socialiste, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, a déclaré qu’il y avait “des nègres américains qui étaient pour l’esclavage”.

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