Après un an de sevrage, Anne-Sophie Lapix s’est à nouveau payée la tête de Marine Le Pen, dimanche 28 avril 2013 sur Canal +. Comme c’est original !
Quoi d’étonnant, me direz-vous : cette chaîne s’adresse depuis des années à une bourgeoisie mondialiste débridée, entre étalage de fric et mépris de la plèbe, le tout sous couvert d’un humour érodé et de plus en plus nauséabond.
Alors comme ça au Front national, selon la présentatrice de Dimanche +, il y a « une tendance naturelle » à être malhonnête. Et pour l’attester, on va chercher des faits remontant à une vingtaine d’années, comme le souligne, non sans une certaine lassitude, Marine Le Pen. L’avantage avec le P.S., l’U.M.P. et autres partis « blanchis » par le Politburo médiatique, pas besoin de se creuser la tête pour trouver des affaires délicates : il n’y a qu’à se baisser pour ramasser ! Mais là, ce n’est pas pareil, c’est l’ogre frontiste : tout est permis dans le déploiement de malhonnêteté. Une leçon de journalisme « canalisé » !
Quant aux groupuscules d’extrême-droite dénoncés dans un reportage orienté du magazine (et dont j’ai déjà dit ici tout le « bien » que je pensais), je suis forcé d’avouer, malgré le montage digne d’un film de guerre, qu’ils m’effraient nettement moins que ces bandes ethniques venues casser du Blanc et dévaster des rues entières à la manière de ces nuages de sauterelles en Afrique.
Oui, mais facho un jour, facho toujours, hein les gauchos ? Eux n’ont pas droit à la mansuétude d’Etat pour leurs errances passées ; eux n’ont pas bénéficié des juges chasseurs de têtes de cons pour effacer leurs « dérapages » par une réinsertion de choix. Interviewé, Julien Rochedy, directeur du Front national de la Jeunesse, demandera avec une certaine ironie : « Il faut faire quoi de ces jeunes-là ? Il faut les tuer ? » Preuve que les patriotes sont bien les ennemis mortels de la foi mondialiste et que leur hérésie ébranle ce multiculturalisme déviant.
La pin-up politique de Canal + s’est ainsi permis toutes les outrances devant son invitée qui l’a judicieusement rebaptisée « Madame la Commissaire politique ». Pas une seule question politique consistante n’aura été posée ; juste une énumération de lieux-communs sur le Front national. Consternante de connerie la Barbie-journaliste !
Au moins, on constate avec satisfaction qu’elle angoisse les rédactions cette dédiabolisation du F.N. Ce terme est d’ailleurs l’aveu d’une diabolisation orchestrée depuis des lustres par des médias surexcités quand il s’agit de démolir la seule figure politique dont les mains ne sont pas sales. Agitation qui redescend très vite lorsque l’un de leurs petits camarades est « dérangé » par les affaires. De Polanski à Strauss-Kahn, en passant par Cesare Battisti, la liste est longue de ces « victimes de harcèlement » dont les bourreaux mériteraient de figurer sur le tableau d’honneur du syndicat de la magistrature !
Conclusion : l’orchestre disharmonique de la gauche a de plus en plus de mal à faire entendre sa symphonie…
Charles Demassieux