Brigitte Bardot, c’est la France radieuse aimant la France libre !

brigittebardotL’émission télévisée du mardi 23 septembre 2014, consacrée à Brigitte Bardot (1), dépasse infiniment le simple récit d’une vie de star, alors même que les images et les commentaires n’ont cessé d’insister sur cette vie de star – qui n’aurait jamais vu le jour sans la beauté radieuse et libre d’une femme d’exception.

Or, cette beauté radieuse et libre devrait nous ouvrir les yeux sur la logique qu’elle véhicule, et sur le choix de société qu’elle implique.

La logique est simple : la femme est un être libre, totalement libre, à tel point que cette liberté se danse ! La beauté qui en résulte honore tous les humains, car le corps nu, lorsqu’il est beau, est revêtu ! Admirer Brigitte Bardot, c’est donc vénérer la liberté inhérente à la beauté du corps féminin.

Et c’est en cela que la vie de Brigitte Bardot implique un choix de société : ou bien nous nous glorifions de ce qu’une Française soit l’ambassadrice du corps féminin débarrassé de tous les carcans culturels et sociaux, et nous devons en célébrer les conséquences ; ou bien nous maintenons les carcans culturels et sociaux qui enserrent le corps féminin, acceptons le voile et la burqa, et nous ne pouvons nous glorifier de ce que Brigitte Bardot soit l’ambassadrice du corps féminin radieux et libre !

La logique n’est donc pas du côté de ceux qui, évacuant ce choix, salissent Brigitte Bardot en lui attribuant un discours de “haine” (2) – dont ils seraient d’ailleurs bien incapables, un tel discours présupposant essentiellement la droiture et le courage.

En effet, lorsque Brigitte Bardot s’oppose à l’islamisation de la France, elle demeure cohérente avec elle-même, non seulement en tant que femme, mais aussi en tant que française, son opposition à l’islamisation de la France n’étant que l’autre face de son amour pour la France, car une France islamique ne lui aurait jamais permis d’être ce qu’elle fut. De même, quand elle dénonce l’abattage rituel, pratiqué notamment lors de l’Aïd-el-Kébir, elle demeure en accord avec sa propre Fondation (3), et ne dit rien d’autre que ce qu’elle disait lorsqu’elle dénonçait le massacre des bébés phoques.

Mais les médias n’en ont cure, leur but étant de condamner toute opinion jugée inconvenante, notamment à l’encontre des musulmans. Sus donc à Brigitte Bardot, au nom d’une étrange logique qui se montre intolérante pour qui défend les valeurs françaises, et tolérante pour qui les combat ! Le rappel de l’émission de Marc-Olivier Fogiel nous en a donné un parfait exemple !

Pourtant, il n’est pas loin le jour où la France recouvrera le vrai visage de Marianne, et ce jour-là, les Français verront ce que fut, dans sa vérité même, la grandeur historique de Brigitte Bardot.

Maurice Vidal

(1) “Un jour, un destin(France 2).

(2) Nos contempteurs auraient-ils oublié que « Pour aimer les hommes, il faut haïr fortement ce qui les opprime » (Sartre) ?

(3) La Fondation Brigitte Bardot (FBB), créée par Brigitte Bardot en 1986, est essentiellement vouée à la protection des animaux.

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