Ces menues lâchetés quotidiennes qui font le lit de l’islam

Sortie de week-end et découverte de nouvelles déconvenues à la lecture du Riposte Laïque de ce lundi dernier. Des cas isolés, nous diront encore les autruches, qui ne sont informés que d’une dizaine par an, alors qu’en étant un peu plus curieux ils en découvriraient des centaines par an, que l’on ne mémorise même plus tellement cela finit par se banaliser, même pour des adversaires de la progression islamique en France comme nous. Comme quoi la situation est grave docteur !

En n’en considérant que deux *, comme l’acte abominable de cette mère, à Sorgues, près d’Avignon, qui non contente d’avoir prénommé son garçonnet, Jihad, s’est permise de le vêtir d’un tee-shirt, sur lequel étaient inscrites les mentions « Jihad né le 11 septembre » et « Je suis une bombe » ; ou bien cette enfoulardée primée « meilleure nanny de France 2013 ».

On ne peut qu’être confondu que tant d’inconséquences aient pu permettre ces défaites de la laïcité républicaine. Car pour que la bêtise de la mère et de l’oncle du petit garçonnet ait pu se concrétiser, il a fallu la complicité du vendeur de tee-shirt qui a exécuté le transfert des inscriptions, sans s’opposer à cette propagande débile et odieuse. Que ce soit par lâcheté, indifférence ou esprit mercantile, cet individu est complice de l’acte, et à ce titre mériterait lui aussi d’être poursuivi pour « apologie de crime ».

Et que penser de l’officier de l’état civil qui a accepté ce prénom proposé, qui en lui-même constitue un appel au terrorisme, même si bien entendu, se trouveront toujours des esprits retors pour nous rappeler que le mot djihad est à prendre dans son sens de combat intérieur, alors que toute l’histoire de Mahomet est là pour nous en rappeler le contraire. Ce fonctionnaire n’est pas plus digne de sa mission républicaine que l’olibrius qui a consenti à la demande du décérébré Ribéry de nommer son fils « glaive de l’islam ».

Il est vrai qu’ils ne sont pas aidés dans leur mission par l’Etat, qui par la loi de janvier 1993, ne fixe quasiment plus aucune limite au choix des prénoms. Cependant, l’article 57 du code civil rappelle que le procureur de la République peut empêcher certains choix.

Heureusement, et une fois n’est pas coutume, que des membres du personnel enseignant de l’école, ont refusé cet acte, et ont été à la hauteur de leur tâche d’enseignant. Car pour un refus, combien d’écoles où l’on ne réagit pas face à des tentatives prosélytes.

Consternant aussi le résultat du concours de meilleure nounou de France ! Pour recevoir son prix, la névrosée de service avait revêtu son plus beau flot d’œuf de Pâques. 1000 candidates au départ, pour aboutir à la victoire de la musulmane en service commandé pour la cause d’Allah. Là encore quelle irresponsabilité de la part des membres du jury nommés par une Académie des gouvernantes, lamentable école, qui sur son site, a l’aplomb de se présenter comme proposant « une formation d’excellence et de prestige qui a pour but de redonner ses lettres de noblesse au métier de gouvernante ». Manifestement, l’excellence et le prestige ne sont plus ce qu’ils étaient.

Quel exécrable désaveu infligé aux rares figures politiques courageuses, qui au Sénat, avaient proposé en 2011 une loi visant à étendre l’obligation de neutralité religieuse à certaines personnes ou structures privées accueillant des mineurs (garderies, nourrices agrées). Loi qui finalement est resté lettre morte. Le journal en ligne musulman Saphirnews ne s’y trompe pas, voyant là un joli pied-de-nez au projet de loi mort-né.

Que penser aussi de l’apathie du public qui se réjouit des résultats ?!! Pas de sifflets ni de quolibets résistants et chahuteurs. Que penser de l’attitude de ces femmes du jury qui paraissent donc bien loin des préoccupations et des revendications de la cause des femmes. Que penser de la journaliste de M6 qui prend un air de ravie de la crèche pour nous présenter le reportage !

Ce sont toutes ces défaillances au quotidien de nos concitoyens et leur incapacité à évaluer les conséquences de leur passivité qui permettent à l’islam de progresser. Elles s’expliquent par une méconnaissance de la logique islamique, par la minable sensation étriquée de paraître un bien-pensant conforme au catéchisme médiatique ambiant, mais aussi par les appréhensions de dénoncer toutes les entorses à notre esprit laïque, toutes ces petites lâchetés consistant à se taire et à laisser faire, qui en empêchent tant d’intervenir.

Pourtant être citoyen, ce n’est pas seulement déposer un bulletin de vote et payer ses impôts, c’est aussi agir dans la société. Et pour agir, il faut oser. Alors, osons, manifestons-nous, même lorsque nous sommes seuls. Ne laissons pas faire. Nos adversaires comptent justement sur notre paralysie pour progresser. Ne nous contentons pas d’agir sur internet ou lors de manifestations collectives. Osons dire non chaque fois que nous assistons à toute exhibition islamique faisant le lit de l’islam, et cela donnera du courage à d’autres, pour intervenir. Osons.

Jean Pavée

 

* D’autres couleuvres tout autant grotesques et extravagantes étaient à venir dans la semaine avec les 8500 mousses au chocolat des cantines scolaires du Havre jetées pour cause de gélatine de porc, et l’annulation d’une visite du père Noël dans une école de Montargis.

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