Comment un militaire entraîné peut-il être attaqué au couteau… et l’agresseur être toujours vivant ?

VIGIPIRATE est un dispositif censé protéger contre les attaques terroristes et rassurer la population grâce à une présence visible. Au début, les militaires tournaient avec un CRS pour permettre de doubler les patrouilles puis ils se sont retrouvés seuls. Les militaires qui participent à ce dispositif se retrouvent donc armés en milieu civil avec pour consigne unique : utiliser leur arme dans le cas de la légitime défense, pour eux ou le public, uniquement de façon proportionnée. C’est-à-dire qu’ils ne peuvent ouvrir le feu que s’il y a une attaque avec des armes à feu !

C’est pourquoi le groupe de trois soldats s’est retrouvé dépassé par l’attaque de l’homme de « type nord africain portant une barbe et une robe (qui s’est avéré être un pull) ». Sinon, pensez vous sincèrement qu’un trinôme entrainé, en tenue, armé et en mission puisse être débordé ainsi ? Soit nos militaires sont mauvais et leurs chances de survie sur un champ de bataille est faible, soit ils sont bridés et risquent leur vie à cause de consignes. Pourquoi au moins d’un des deux autres soldats n’a pas tenté de mettre hors de combat l’attaquant (par derrière) ?

La question d’usage d’une arme à feu en terrain civil est une vraie hantise pour les militaires comme pour les policiers. Les conséquences en termes de carrière et de justice sont énormes. D’ailleurs, pour s’assurer que les soldats ne dépasseront pas certaines limites, les chargeurs sont placés dans des sacoches scellées dans du plastique dur sous vide. A moins d’avoir de très bonnes dents ou un couteau à portée de main, il est quasi impossible de déchirer ce plastique.

La peur de la bavure et des retombées médiatiques font que les hommes de terrain se voient imposer des moyens d’auto défense de plus en plus limités. Et l’on peut se demander quels liens y a-t-il entre cette attaque « réussie » contre trois soldats entrainés et les cents policiers blessés à Villiers le Bel, les flics de la BAC de Grenoble mutés après avoir tué (en légitime défense) un braqueur de casino et les fameuses fiches demandées par Valls ?

Nous nous retrouvons avec des gens qui ont choisi comme travail de protéger le public mais qui préfèreront se faire tirer dessus ou agresser plutôt que de se défendre. Lors de l’agression, ils doivent faire un choix entre eux et les conséquences qui impliqueront leur carrière et leur famille, tout cela pour un salaire de misère. Suite aux émeutes de Grenoble, Sarkozy avait tenu un discours pseudo sécuritaire tout en donnant à la ville 50 millions d’euros pour les cités. Et la gauche avait hurlé au scandale quant à la proposition de déchoir de la nationalité ceux qui s’en prendraient aux forces de l’ordre. Cette même gauche qui proposera plus tard de faire la même chose aux exilés fiscaux : touche pas au grisbi mais les flics, tu peux…

Les milliers d’arrestations lors des manifestations contre le mariage pour tous démontrent bien que les forces de l’ordre arrêtent de façon politisée. Et tout membre de ces forces sait qu’il doit se défendre non pas en fonction de la légitime défense mais en fonction de la qualité de l’agresseur. Son avenir en dépend. Et Valls a confirmé cette logique en permettant aux gens de saisir directement l’IGS pour dénoncer les « abus » des policiers.

On peut critiquer, à juste titre la violence et les incitations à la haine contenues dans le coran, mais comment peut on accepter que des membres des forces de l’ordre puissent préférer risquer leur vie plutôt que de se défendre ?

Un aumônier avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les pratiques de l’armée française en Afghanistan : pendant que nos forces bombardaient les talibans, les militaires étaient obligés de distribuer des tapis de prière. D’un côté on combat et d’un autre on charme ?

La majorité des musulmans n’a pas lu le coran et ne connait pas son contenu. Il est important de le rappeler mais il faut souligner la lâcheté de nos zélites qui poussent nos militaires et policiers à risquer leur vie afin de ne pas être catalogués et voir leur carrière ruinée, se voir muter et bousculer leur famille.

Si les zélites de tout bord se soumettent au Qatar et vendent la France, malgré les accusations d’esclavagisme,  de non respect des femmes et de financement du terrorisme, ces dernières n’hésitent pas à ficher, détruire les carrières et pousser à se faire assassiner des français qui ont choisis de défendre la France et ses valeurs.

Ce discours paradoxal a des répercussions directes sur le terrain.

Sébastien Langlois

image_pdfimage_print