Divagations sur l’arme secrète du gouvernement, l’antiracisme

Drôle d’époque que la nôtre : la France dépérit, s’étiole. Notre république se meurt….tantôt molle, indécise, elle décline et masque difficilement l’apparition d’une dictature à peine voilée… et notre souverain est calme, normal, serein.

Dictature ? Absolutisme, despotisme ? comment oser qualifier notre régime républicain  d’autocratie ? N’assiste-t-on pas à une orchestration, à une manipulation  dénaturant la vérité, magnifiant les combines, les manoeuvres, les  manigances, les tripotages et alors qu’en haut lieu on glorifie et prône une république irréprochable, parfaite, normale.

Comment ne pas qualifier notre système politique de totalitaire et de sectaire ?

La presse est plus ou moins muselée, les journalistes, choyés par le gouvernement, sont pratiquement anesthésiés . Quant à la radio ou la télé, elles ne remplissent plus leur rôle d’informateur , censurant tout ce qui risque de froisser le Pouvoir, occultant tous les sujets sensibles et se faisant  l’écho d’un discours politiquement correct, la même bouillie pour tout le monde.

En fait, notre république est entre les mains d’une bande de «maffieux» ,de profiteurs qui ne songent qu’à protéger et à garder, par tous les moyens, leur siège, leurs prérogatives, leurs privilèges…Plus que des voyous, des crapules.

Tous les jours de nouveaux scandales éclatent :  prévarications, malversations, escroqueries, abus de biens sociaux, concussions… sans que le climat et l’horizon politique en soient perturbés, sans qu’au sommet de l’Etat on songe à faire tomber des têtes, à sanctionner et à écarter  tous ces corrompus.

Nos «princes qui nous gouvernent» n’ont aucun état d’âme, aucun  scrupule, aucune dignité…. et c’est avec une pointe de cynisme, «les yeux dans les yeux» qu’ils s’érigent en donneur de leçon, en champion de vertu.

La situation de la France ne serait pas si catastrophique qu’on pourrait se gausser de tant  d’énormités, de tant de confusions , de cafouillages… d’absurdités, d’incompétences, de médiocrités, de fripouilleries.

Mais peut-on honnêtement rire devant notre déclin, notre décrépitude ?

L’heure n’est plus à la complaisance et aux rires.   .

Le monde politique dans son ensemble est  perverti, vicié et il ne faudra pas s’étonner, lors des prochaines élections, d’un taux record d’abstention.

Ce n’est plus qu’un simple ras-le-bol, c’est un rejet, un dégôut, un trop plein.

…. Pour faire diversion et éviter la vindicte populaire, les «dirigeants» actuels tentent d’allumer des contre-feux, de déplacer les problèmes et les difficultés en créant de toute pièce des thèmes de discorde. C’est ainsi que réapparait périodiquement la question immuablement délétère, pernicieuse, nocive, le racisme.

Le mot est lâché… c’est l’épouvantail, le faire-valoir des Gauchos, le poil à gratter, «le syndrome pathologique d’un totalitarisme progressiste d’une intelligentsia» en perte de repères et qui se délecte ,au milieu d’un parterre d’artistes  et de pseudos intellectuels de Goche, de clichés, galvaudés, usés pour ébranler et meurtrir le bourgeois… Quelle indigence, quelle médiocrité, quelle stupidité que ces bobos menant une vie de nantis et qui, la larme à l’oeil, viennent raviver la flamme d’un racisme éternel, et s’épancher sur la misère du monde.

Si le grotesque, le ridicule et le burlesque devaient entrainer la mort ou la disgrâce, il y aurait en France une hécatombe.

On appelle à la rescousse toutes les associations, groupements, clubs, organisations, allant de l’extrême gauche à la gauche tout court en passant par la case schizophrénie, drainant une cohorte de tribus disparates, unies par une  haine démesurée pour tout ce qui n’est pas de gauche…..Et l’on retrouve toute cette meute hurlante, vociférante : Haute autorité de lutte contre les discriminations,  lutte contre les droits de l’homme, Sos racisme et autres groupuscules atteints de bouffées délirantes et de prurit cérébral….. il faut entendre les éructations du secrétaire du parti socialiste ou les élucubrations de la ministre du logement, les vociférations de la ministre de la culture…….De vrais guignols, des bouffons,enracinés à leur fauteuil , sortant toute la panoplie du progressisme gocho-bobo : accueillons toute la misère du monde, légalisons le maximum de clandestins, faisons voter tous les étrangers….afin d’avoir, demain, le plus de voix.

Et c’est le moment ou le Gouvernement sort son arme secrète, ultime, l’antiracisme, qui permettra de masquer les difficultés du moment.

Subterfuge grossier, pitoyable épouvantail d’un pouvoir aux abois, arme rhétorique qui ne correspond en rien à la réalité…Le bouc-émissaire est tout trouvé.

Qui a dit que la France était raciste ? C’est un éternel leitmotiv qui revient sur le devant de la scène chaque fois que le pouvoir socialiste est à la peine. Face aux obstacles, aux difficultés, à tous les maux qui s’abattent sur l’Elysée et ses annexes, il faut bien trouver une tête de turc, un coupable……Hier c’était l’ancien Président, aujourd’hui, on ressort les vieilles recettes qui ont donné des couleurs aux progressistes humanistes généreux de gauche.

Et tous les jours on en rajoute une couche par le biais des medias à la solde du pouvoir… Mais qui pourra nous faire croire que la France est raciste ?

Il semblerait que la notion élémentaire de saturation ne soit pas perçue par nos dirigeants…..Souvenez-vous du slogan «un verre, ça va, trois verres, bonjour les dégâts» et appliquez-le à nos «invités immigrés», et nous voila qualifiés de racistes.

Nous sortirons de ce système, par le haut (les élections) ou par le bas (le départ du locataire élyséen).

Je crains que nous ne soyons contraints de nous défaire de notre Président Normal.

Plusieurs hypothèses semblent se dessiner :

  • -Il se suicide, après s’être regardé dans la glace et y avoir vu un ectoplasme.
  • Il meurt brutalement d’un accident cérébral après avoir tenté de résoudre un problème.
  • Il explose après une période  inadaptée d’auto-satisfaction.
  • Il finit par se perdre dans les méandres d’une politique labyrinthique à laquelle il ne comprend plus rien, s’égare et s’éteint, faute de carburant.
  • Il est l’objet d’un tel mépris, d’un tel rejet, qu’il s’arrête de respirer.
  • Il est pris pour cible par un chasseur obsédé par l’éradication des espèces nuisibles.
  • Il… les hypothèses sont trop nombreuses pour être toutes évoquées.

Yves Rectenwald

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