En voulant éradiquer notre Noël, Attali se comporte en agent de l’islam

En préconisant l’abandon des dénominations festives qui expédient les Français en vacances depuis quelques lustres, Monsieur Jacques Attali ouvre en grand la porte que l’Islam essaie d’enfoncer depuis qu’il s’est implanté en France.

Noël, Pâques, Pentecôte, 15 Août… ces repères de la vie sociale, césures dans les rythmes de travail, sont entrés dans le vocabulaire, que l’on soit ou non croyant, bouffeur de curé ou grenouille de bénitier. Installés par la royauté très-chrétienne, ils ont traversé les siècles, survécu aux Révolutions, aux Empires, aux diverses convulsions qui ont fait de notre pays un domaine heureusement partagé, à la fois laïque et religieux, longtemps apaisé, désormais livré à la démolition.

Car il s’agit bien de cela. La bourrasque qui s’abat en ce moment sur notre malheureuse patrie porte en elle le gaz sarun censé régler définitivement le problème de son héritage. Venant de Monsieur Attali, qui considère son pays comme un hôtel ou n’importe qui peut venir manger, roter, faire la sieste allocataire et forniquer à l’aise pour peupler le territoire, la proposition de “neutraliser” un mode de vivre-ensemble accepté en fin de compte par tous ne serait, en temps normal, qu’un pet foireux émis sur un parquet ciré par un podagre de l’intellect. Le problème est que cette offensive de reître va trouver, en haut de l’État, la complicité capable de la matérialiser. Le retour de Monsieur Attali, livide Concini nostalgique des parkings de l’Élysée, sur la scène politique, n’étonnera que les éternels naïfs. En vérité, l’arrivée de la gauche au pouvoir lui donne l’oxygène dont la fin du Mitterandisme l’avait privé au point de dessécher un peu plus sa mine de constipé jaloux du diarrhéique. Grande goulée d’air!

Le voici donc, toujours animé de sa morne détestation des autres, Gnafron sorti de son placard pour vitupérer l’époque et proposer qu’on en change sous peine de grosse colère. En parfait janissaire apparemment passé à l’adversaire et dûment conforté par lui, il fonce dans le tas. Il peut en effet le faire, en bonne compagnie : ses armes se sont affutées à la politique de son maître, lequel ne dédaignait par de rappeler qu’il était de Jarnac, lieu d’Histoire où fut mis au point le coup du même nom. Ainsi, lorsqu’il nous dit que la laïcisation totale des appellations vacancières empêchera des minorités devenues dominantes de réclamer leur dû religieux, il jette une fois de plus le masque. Car enfin, ces minorités-là, si quelqu’un a agi, dans l’ombre du pouvoir et par l’immigration massive de peuplement, pour leur donner le poids qu’elles ont aujourd’hui, c’est bien lui. Et si ce n’est lui, c’est donc s(es)on frère(s). Je lui en connais un bon paquet, qui tentent d’éteindre l’incendie qu’ils ont sciemment allumé il y a quarante ans. Et, qui, non contents de ça, y jettent le pétrole qu’ils prennent pour de l’eau.

Dès lors, comment peut-on appeler le type qui offre aux gens qu’il a fait pénétrer dans la citadelle l’opportunité d’en changer, sans même qu’ils aient à le demander, l’ordre séculaire? Un calculateur? Un mégalomane armé de sa haine d’autrui? Un traître? Je penche pour l’hypothèse du caillou dans la vésicule, qui fait grimacer, trouble l’humeur et rend méchant.

Au risque d’aviver les symptômes, je dis à Monsieur Attali que le jour où les Français se seront résignés à dire hiver pour Noël, c’est qu’il aura été élu Président de la République. Car s’il existe un moment de l’année où le consensus national se fait autour d’une symbolique de paix, d’authentique amour et de tendresse familiale, heure suspendue laissée librement à l’appréciation, à la croyance, à l’intimité de chacun, c’est bien celui-là. Peut-on vraiment corrompre un peuple au-delà d’une certaine limite? Monsieur Attali nous propose de le vérifier. Il ose, oui.

Aux Français de lui répondre le moment venu. Maintenant, puisque les musulmans de ce pays ont choisi très lucidement de monter leur Salon parisien au moment où les yeux des enfants brillent devant le sapin, les boules et les guirlandes, il est formellement permis de penser que Monsieur Attali leur prépare, de Jarnac, la fête calendaire qu’il entend débarrasser de sa chair, pour nous en priver.

Alain Dubos

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