Grande Mosquée du Qatar au centre de Münich : tout s’achète ?

Afin de rassurer les militants et sympathisants de Riposte Laique, Résistance Républicaine ou du Printemps francais, il faut leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls à vouloir mettre en garde les Européens à propos de ce qui (plus en France qu’ailleurs) est appelé à (re)devenir le problème numéro 1 de leur continent, (bien avant la dette, le chômage, la précarité, ou encore leur Iphone) à savoir l’islamisation en marche. Mais c’est d’abord contre l’absence de mémoire qu’il faut lutter, car cette guerre larvée contre l’Europe est aussi vieille que l’islam lui-même.

En Allemagne, le collectif BPE et le parti « Die Freiheit » tentent, eux aussi, de rappeler au public la dangerosité de cette idéologie morbide qui se croit si supérieure qu’elle peut en compter au reste du monde et pas seulement au monde occidental.

L’affaire d’actualité, c’est celle du ZIEM (Zentrum für Islam in Europa – München), une espèce de mosquée géante de 6000m2, qui doit être, selon les desiderata de l’émir du Qatar, toujours lui, construite au centre de Munich. Non, pas à la périphérie, mais bien au centre, histoire d’être visible. Comme à Rome, en quelque sorte.

Curieusement, tout le (petit) monde des décideurs de la ville, toute tendance politique confondue, est d’accord. Il faut dire et le rappeler : le monsieur n’est pas avare des dollars qu’il engrange sans jamais travailler, son sous-sol regorgeant de gaz et de pétrole. Et les messieurs assis au conseil municipal munichois ainsi que ceux siégeant au conseil de surveillance de Krauss-Maffei et quelques autres industriels de l’armement de la région ne voient pas d’un mauvais œil les commandes de matériel dudit émir. Tant que les dollars affluent, il s’agirait donc d’être accommodant, surtout quand on ne supporte pas soi-même les conséquences de sa propre politique…

Or Michael Stürtzenberger et ses amis se battent depuis des mois pour obtenir 30000 signatures de citoyens munichois nécessaires à l’organisation d’un référendum sur la question, ce qui poserait un problème manifeste à une classe politique très largement corrompue.

L’affaire commence à affoler ladite classe au point qu’on cherche toute sorte de poux à Michael : interdiction de dépasser les 55dB lors des manifestations publiques (immédiatement retoquée par le tribunal compétent, cet exemple juste pour illustrer le niveau abyssal de la partie adverse), des insultes à son adresse rapportées au tribunal qui classe sans suite, l’interdiction de filmer pour les militants du parti Freiheit sur leur propre stand (tout étant ensuite publié sur youtube, ça peut être ennuyeux pour la ville), bref passons.

Récemment, Michael a eu le courage de montrer aux munichois la réalité d’une « certaine » immigration venue « enrichir » les rues de la capitale bavaroise ainsi que les registres de plaintes des tribunaux.

Voici l’affiche, montrée depuis plus de 2 mois.

On y lit : « lâche et brutaux : des meurtriers importés en Allemagne ». Parmi les portraits, certains ont du être maquillés sur injonction policière. En effet, ce sont ceux des principaux suspects de l’affaire Johnny K., cet Allemand d’origine vietnamienne, bousculé, jeté à terre et frappé au visage à grands coups de pieds par des Turcs dans le métro berlinois. Bizarrement, cette affaire, ô combien emblématique de la réalité des grandes villes allemandes, est largement moins médiatisée que celle de la NSU, une association dite d’ « extrême-droite » par ladite presse (méfiance donc) qui aurait assassiné des restaurateurs et commerçants d’origine turque pendant plusieurs années.

Mais soyons justes : tant que la justice n’a pas fait son travail de recherche et d’établissement des preuves, il est effectivement injuste de présenter lesdites personnes comme des coupables. Le même droit devrait être appliqué à tout le monde, également pour les militants du parti die Freiheit.

München Image 1Le panneau rappelle le problème que pose certaines catégories de migrants qui ont causé depuis 1990 la mort d’environ 3700 Allemands dits « de souche ».

Il semble qu’après quelques semaines sans qu’il ne pose aucun problème, le parquet munichois trouve que finalement, ce panneau pourrait éventuellement être interprété comme « volksverhetzend » ce qui peut être traduit comme « excitant la violence du peuple» (sous entendu “contre les étrangers”).

La police, toujours largement présente aux manifestations mais sans qu’on sache parfois clairement pour qui elle roule, a donc demandé à ce qu’il soit retiré puis l’a finalement confisqué.

Très bizarrement, le quotidien « Süddeutsche Zeitung », canard gauche-caviar pour bien-pensants droits dans leurs bottes, est informé dans l’heure de la décision du parquet et sort un papier rempli d’insinuations simplement fausses et de demi-vérités histoire de décrédibiliser le parti (une fois de plus). Selon le bon vieil adage dont RL est également actuellement victime : quand vous voulez vous débarrasser de votre chien, dites qu’il vote Front National/NSDAP (c’est selon) ou bien qu’il est un vilain « populiste » ou encore qu’il est l’ami de l’ami d’un ami d’une connaissance du petit-fils du jardinier du papa d’Eva Braun, etc…

Notons que le parti avait montré dans le passé une affiche garnie d’une citation d’un écrivain turc Zafer Senocak, certainement pas inconnu des lecteurs islamo-critiques, qui déclarait ouvertement « la terreur vient du cœur même du coran ». La police l’avait déjà confisqué puis finalement rendu un an ( !) après. La justice avait reconnu qu’elle ne constituait en rien une incitation à la xénophobie et classé l’affaire. On se demande parfois si certains sont intellectuellement en mesure d’apprendre ou bien s’il faut recommencer chaque fois à tout réexpliquer depuis le début.

Dans la catégorie deux poids deux mesures, évoquons rapidement l’arbitraire de la justice quant aux agissements de certains lors des manifestations du parti (menaces, insultes à la « je t’enc… », « sale juif », « idiot », « fils de p… ») jamais relevées ou classées sans suite par le parquent, lorsque les autres doivent payer 2400€ ( !) pour un doigt d’honneur, 450 pour un mot de Cambronne

Plus emblématique (et choquant) : la ville a interdit au parti Freiheit de montrer des photos d’actes de violence et
de leurs conséquences au motif que des enfants pourraient les voir et être choqués. Jusqu’ici, rien de bien contestable : il est tout-à-fait possible d’alerter la population avec des mots, des concepts, des idées, sans avoir recours aux techniques souvent choquantes des tabloids.

Ainsi cette affiche a du être « corrigée », i.e. certaines parties censurées pour éviter de montrer du sang.

München Image 2

Mais en parallèle, les chiites munichois ont organisé le 5 juillet 2013 une manifestation en centre ville pour qualifier les salafistes de « non-musulmans » croyant par là les couvrir de honte tout en oubliant très bêtement que la ville est remplie de non-musulmans (mais pas salafistes pour autant).

La tactique est simple : lesdits chiites cherchent à gagner les cœurs des « occidentaux » dans leur combat contre le sunnisme (le futur de l’Europe est parti pour être d’une grande culture et d’un raffinement sans pareil) en montrant des affiches particulièrement choquantes de scènes telles qu’on en trouve aux moyen-orient régulièrement, notamment depuis… 1400 ans.

Quelques exemples :

München Image 3

Ou encore :

München Image 4

Les passants ne pouvaient pas ne pas voir un film sur écran géant, à vous donner la nausée, montrant un attentat suicide à Bagdad ou bien le corps d’un prêtre devant une église calcinée ou encore une foule égyptienne lynchant un sunnite converti au chiisme.

La vidéo est par ailleurs visible sur youtube.

Une munichoise s’est précipitée au devant des manifestants et s’est étonnée que la ville ait pu autoriser une telle infamie. Ceux-ci lui ont alors montré l’autorisation de la mairie ce qui l’a excédé. Elle s’est alors mis à crier « mahométans de merde » ce qui, convenons-en, manque à tout le moins d’un certain tact. Sans l’intervention de la police et de quelques personnes un peu moins émotionnelles qu’elle, elle aurait pu finir comme dans la vidéo.

Mais bizarrement, nul contrôle de la police, nul militant « des droits de l’homme » dûment subventionné pour protester, pas de vague, aucun papier dans la presse : circulez et regardez tout en vous taisant. Car vous le savez bien : ces gens-là sont différents et en conséquence ils ont d’autres (=plus de) droits que vous.

Comme dit le proverbe : le poisson pue par la tête. C’est bien dans les plus hauts étages des pouvoirs législatif (lois scélérates), exécutif (police incompétente, aux ordres et qui ne veut pas voir), judiciaire (juges partiaux, classements verticaux des affaires) et évidemment médiatiques, censément être tous indépendants les uns des autres, que se trouve le problème.

Et pour la première fois, ce phénomène de corruption touche les plus grands pays européens (France, GB, Allemagne) simultanément.

Comment ne pas penser qu’il n’y ait pas un plan là-derrière…

Karl Breitner

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