Il faut soutenir Mezri Haddad, traîné devant les juges français par le Qatar

Le procès en diffamation qui se tiendra Mercredi 19 Juin devant la 17ème Chambre parisienne retiendra l’attention de tous ceux qu’interpelle, agace, inquiète, alerte ou rend furieux l’entrisme du cheval de Troie Qatari dans la société française. Et au-delà de celle-ci sur le terrain de guerre européen.

Un sorbonnard, brillant intellectuel tunisien, Mezri Haddad, est cité par Al-Jezeera pour des propos sur le Qatar et son wahabbisme invasif, propos librement tenus dans une libre émission (quoique sous influence, parfois) d’une chaîne de télévision libre (en principe) d’un pays libre (encore à ce jour) : la France.

ramadan prêcheur

Tariq Ramadan est un grand ami du Qatar

L’accusé semble se réjouir qu’ainsi tombe le masque dont s’affublent les financiers du PSG, acheteurs d’autre part du Printemps et de quelques biens patrimoniaux gaulois, corrupteurs de la banlieue par le biais de leurs banques et de leurs prédicateurs, grands fouteurs de bordel hors-frontières mais capables de maintenir l’ordre chez eux par la terreur, l’emprisonnement arbitraire, la décapitation des étrangers contestataires suivant leur mise en esclavage, entre autres douceurs de la démocratie coranique (paix, amour, tolérance et tout le bazar) érigée là en système implacable d’oppression.

Si donc l’accusé se réjouit de pouvoir porter enfin le fer au bon endroit quand tant de gens, chez nous, se compromettent dans la collaboration avec les spadassins, nous nous réjouirons avec lui. Et souhaiterons que sa vive intelligence, sa lucidité, sa culture et son désir de vivre en homme libre l’emportent sur la somme de bêtise, d’obscurantisme, de violence et d’orgueil imbécile avec quoi il va devoir se colleter.

Un homme seul contre un système planétaire, dans un pays allié de son adversaire par le fric et sans doute bien autrement, face à une Justice déconsidérée, déchirée en son sein par la lame politique, l’affaire est de taille. À Riposte Laïque l’on sait à quel point d’obstination et de courage se hausse la gageure consistant à supporter le vent du conformisme, du mensonge, du coup bas, tous éléments parmi d’autres d’une désinformation institutionnalisée. Mais que les gens, dans ce pays, mettent désormais en accusation, de plus en plus en plus ouvertement, avec l’énergie de ceux qui sentant le sol se dérober sous leurs pieds, ne veulent pas rouler dans le ravin.

Monsieur Haddad ne monte pas au front la fleur au fusil. Sa cartouchière est pleine, sa carte du terrain précise, sa boussole bien aimantée. Tout citoyen français soucieux de l’avenir de son pays se doit de l’accompagner au combat. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une bataille sur un champ déserté par ses gardiens et désormais clairement livré aux guerriers.

Alain Dubos

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