Islam : la grande bataille du XXIe siècle

couvertureRRNous savons tous, même si nous n’osons pas l’avouer, en tout cas pour certains, que la grande bataille du XXIème siècle a déjà commencé. Je veux parler de la bataille contre ce que représente l’Islam, mais derrière cette religion, c’est en fait une grande bataille pour comprendre le sens de notre vie qui se dévoile à nous. Je suis tout disposé à adresser mon dernier livre « Les sens de la Vie » sous forme d’ebook à qui en fera la demande sur mon blog www.alliance-republicaine-de-progres.com

Oui, je crois que cette bataille contre l’Islam, qui se justifie essentiellement parce que ses partisans veulent imposer leurs codes dans notre République et plus largement notre espace public, est une bataille qui se gagnera en mettant à plat la question des religions et, finalement, du sens que nous donnons à notre vie, en particulier après notre mort.

Ce qui me désole le plus dans notre société dite moderne, c’est notre incapacité à ouvrir un tel débat, mais pas seulement entre « initiés », c’est-à-dire dans des cercles restreints, mais un débat public accessible à tous, en tout cas au plus grand nombre. Quand je pense à ces libres penseurs, courageux, qui ont osé défier les conventions, les interdits, dans des époques où rejeter l’« ordre chrétien » n’était pas chose naturelle, je suis stupéfait de voir à quel point nos « penseurs » du XXIème siècle sont timorés, pour ne pas dire plus…

Il fut un temps donc où la critique du christianisme par des hommes qui faisaient appel à la Raison était audacieuse. Je crois avoir montré dans mon livre que nous pourrions progresser dans un espace de réflexion qui permettrait aux points de vue différents de coexister mais dans une démarche émancipatrice salutaire.

Ici, je voudrais juste me faire le porte-parole de quelques réflexions qui feront réagir, certes, mais n’est-ce pas l’objet d’un débat. Tout d’abord, j’ai une approche différente de celle de Mme Christine TASIN lorsque, s’emportant en fait dans le cadre d’une confrontation verbale avec des musulmans, elle leur a asséné que « l’Islam était une saloperie ». Je ne pense pas que nous gagnerons la bataille comme cela. Et si je reconnais que la liberté d’expression doit être sauvegardée et ainsi permettre d’exprimer librement par conséquent de tels jugements, y compris vis-à-vis d’une religion, même quand celle-ci pose manifestement problème comme nous le constatons tous les jours, je ne crois pas que ce genre d’ « arguments » puisse convaincre ceux que nous voulons gagner à notre cause. J’ai toujours observé dans les débats auxquels j’ai participé (en privé) que l’invective ne permettait jamais d’emporter l’adhésion, vraiment jamais, évidemment pas de votre contradicteur, mais pas non plus des « spectateurs », sauf ceux qui étaient déjà convaincus en arrivant.

Alors, si je comprends cette réaction face à ce que l’Islam produit devant nous de plus ignoble à travers le monde, et là tout le monde en est témoin, nous ne gagnerons pas la bataille comme cela. Et si le communisme s’est effondré par exemple, je crois que c’est plus par une confrontation sans merci pour dénoncer les conséquences d’une telle idéologie et l’échec patent de sa mise en pratique que par l’invective simple que la bataille a été gagnée. Parce que sinon, vous aurez toujours des défenseurs du communisme pour vous expliquer la beauté des idées portées par cette idéologie comme vous aurez toujours des défenseurs de l’Islam qui s’abriteront derrière leurs croyances religieuses, barrière insubmersible errigée face aux tenants d’un débat rationnel fondé sur la Raison.

Comment faire ? Mais ouvrir le débat ! Convaincre ceux qui sont les détenteurs des clés du débat public qu’il faut ouvrir le débat. Dans ce temps de commémoration où tout le monde devient gaulliste, et je m’en félicite même si je trouve cela un peu suspect, il faut se rappeler que De Gaulle était bien seul au début. C’est par sa force de conviction qu’il a su faire venir à lui tous ceux qui croyaient en une France de nouveau libre. Alors, nous devons convaincre que le débat seul, il faut l’espérer en tout cas, puisse permettre une prise de conscience. Pas seulement une prise de conscience sur la réalité des faits mais une prise de conscience sur la racine du mal.

Mais cela ne pourra se faire selon moi qu’en abordant le fait religieux dans sa globalité. En effet, n’étant pas dans un débat classique, puisque celui-ci fait appel à des croyances « irrationnelles », il nous faut clarifier les idées. Et c’est possible ! Les travaux en matière d’exégèse biblique ont permis de grandes avancées pour ce qui est de la religion chrétienne. Et notre histoire mouvementée témoigne de la difficulté rencontrée pour faire accepter le concept de laïcité dans une République qui entendait accorder la liberté de religion à tous pour autant que la liberté de penser de chacun soit préservée. A nous de faire en sorte de pouvoir engager la discussion sur l’Islam mais en étant prêt à l’élargir aux autres croyances religieuses, quelles qu’elles soient, ou aux « croyances non religieuses », telles que l’agnostisme, l’athéisme,…, que sais-je encore.

Je me suis autorisé une libre critique de la religion chrétienne dans mon livre en précisant qu’une telle démarche devait être imitée pour les autres religions. Voilà pourquoi je ne pense pas qu’il soit judicieux d’engager le débat en qualifiant l’Islam de « saloperie » même si l’on a des arguments concrets pour le penser. Je préférerais amener la discussion sur la réalité de cette religion. Qu’est-ce que l’Islam ? Vous trouverez sur mon blog (désolé…) des articles sur l’Islam, lesquels s’appuient sur mes lectures d’auteurs spécialistes de la question ce que je ne suis pas. Par contre, voilà l’objet du débat à reprendre ou à porter sur la place publique. Qui était ce Mahomet ? On peut critiquer les croyances des chrétiens mais la vie de Jésus témoigne en tout cas en sa faveur en termes d’ouverture d’esprit et de conception de la vie humaine.

L’objet de mon propos n’est pas d’engager une comparaison entre ces deux religions, surtout pas, mais bien de mettre à plat la réalité des agissements de Mahomet, notamment dans ses manœuvres pour s’imposer, souvent pas la force, sinon par la ruse, et dans son comportement dans la vie privée, en particulier dans ses relations avec les femmes, plus ou moins jeunes d’ailleurs. Ensuite, les sourates qui nous viennent soi-disant directement de Dieu… méritent une analyse serrée. Des spécialistes l’ont fait. Il suffit de lire le Coran. Difficile de croire que Dieu nous parle à travers toutes ces imprécations de tous ordres, rentrant dans le détail le plus intime de nos vies privées. L’observance de multiples règles contraignantes est le plus sûr moyen de souder une communauté humaine et de permettre aux « gardiens du temple » d’affirmer ainsi plus facilement leur pouvoir et leur emprise. Un tout petit peu de psychologie humaine permet de le comprendre, en tout cas aujourd’hui, au XXIème siècle… Bref, lançons le débat de manière ouverte comme nous l’y autorise la démocratie qui est la nôtre pour permettre à chacun de se faire une libre opinion, y compris bien évidemment, et peut-être surtout, pour ceux qui sont de confession musulmane, sans même l’avoir voulu d’ailleurs pour certains…. Mais sans invective car, encore une fois, je ne pense pas que nous pourrons convaincre nos contradicteurs ainsi.

Voyez-vous, contrairement à une majorité « nouvellement acquise », il est de bon ton de critiquer l’invasion de l’Irak, les révolutions du printemps arabe,… Eh bien, je crois qu’il nous faut être prudent. Au risque de ne pas être compris, ou d’être contesté ce que je conçois fort bien, je crois au contraire que ce « coup de pied dans la fourmilière » a été une marche en avant dans la mise en évidence des forces nocives qui se révélaient alors (rappelez-vous tout de même le 11 septembre 2001, notamment…) et qui montrent désormais de manière éclatante leur vrai visage. Oui, c’est vrai, George W. Bush a peut-être été berné par ses services mobilisés par la nécessité de trouver un motif d’intervention (mais au fait, croyez-vous vraiment que ses contradicteurs étaient dans le vrai en nous faisant croire que les Etats-Unis n’intervenaient que pour le pétrole ?…). Et peut-être s’est-il laissé berner volontairement… Soit. Mais il fallait bien qu’un jour, quelque chose arrive pour mettre fin à ces dictatures qui étouffaient leurs peuples. On voit bien l’immensité de l’effort à accomplir pour trouver des modèles de gouvernement qui assurent aux habitants une raison de rester au pays, et d’espérer… On voit également le résultat de pays maintenus, volontairement, dans un état de pauvreté tel que tous fuient vers un eldorado peut-être imaginaire mais en tout cas réel par rapport à leur situation vécue. Alors, si nous voulons… un jour… un monde en paix, il faudra bien que, progressivement, en tout pays du globe, il existe un espoir de vivre une vie « normale », pour tous !

Tout cela est bien incertain et s’inscrit dans le temps long, j’en ai bien conscience, mais seul le débat libre et les décisions courageuses permettront d’avancer. C’est bien ce qui nous manque, ici comme ailleurs !

Patrick Clément

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