La famille Bélier : plébiscité, car sans islam ?

21-chretiens-coptes decapites-15-02-15-unAu milieu de toutes les horreurs qui se produisent chaque jour, de l’islamisation galopante de notre pays malgré son refus évident d’être islamisé, au milieu des trahisons lamentables de nos media, de nos gouvernants, des kollabos et des béni-oui-oui mous du cerveau et sans fibre patriotique qui nous entourent et qui nous donnent mal au coeur et mal à notre France, il y a un havre de paix dans lequel, pendant exactement une heure et quarante six minutes, on goûte une sérénité oubliée depuis longtemps. Toujours ça de pris.
Mais où donc ?…Dans le film «la Famille Bélier», qui totalise pratiquement 7 millions d’entrées, un des films les plus vus de France depuis des lustres. Qu’y a-t-il donc dans ce film ? Pas question de le raconter, il faut aller le voir. C’est un film en apparence gentillet, aimable et d’assez bonne tenue (mis à part quelques moments d’un goût moins sûr et dont on se serait passé volontiers, par exemple quand l’héroïne fait office de traducteur dans une consultation intime de ses parents sourds chez le médecin, mais bon…) Alors pourquoi cette impression de bouffée d’air pur ? Est-ce l’excellent jeu de Louane Emera ou de Karin Viard, du génial prof de chant, ou encore, du frère, qui est sourd  dans la vie comme dans le film ?…Oui bien sûr mais pas que cela, et on ne le réalise pas tout de suite…On en sort en se demandant ce que le cinéaste a voulu faire exactement, pourquoi il a restitué cette impression inexprimable dont on se demande d’où elle vient, et peut-être lui-même ne le sait-il pas tout à fait, ni ses acteurs.
Disons le : ce qui donne cette impression de grâce, de légèreté, de fraîcheur, qui emporte l’adhésion, c’est que ce film filme la France comme on ne l’avait pas vue depuis longtemps, excepté bien sûr dans les vieux films. Voilà : c’est parce que l’islam est totalement exclu du film, et que ce film se passe aujourd’hui. Non seulement on ne parle pas du tout de la question de l’islam, mais on ne le voit pas, on ne l’entend pas, on ne le sent pas, il n’existe pas, il est le grand absent du film. L’islam y est ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être en France : un non-problème, une non-question. Pas un voile dans le film, pas un kami, pas une mosquée, pas un imam, pas un barbu pathétiquement frénétique, pas un seul « déséquilibré », pas un seul Vladimir à l’horizon. Pas non plus une once de ce qui va de pair avec l’islam : l’agression, la délinquance, la violence, la misogynie, le sectarisme, la ségrégation, le communautarisme, le refus de nos valeurs occidentales, de la démocratie et de la laïcité.
Et comment se fait-il que ce film, qui n’est pas un chef d’oeuvre, qui est juste la beauté ordinaire de la vie de tous les jours lorsqu’elle est vécue et filmée avec humanité et spontanéité, totalise autant d’entrées, et ce n’est pas fini ? C’est peut-être, justement, parce qu’il restitue la vie en France d’aujourd’hui, en 2015, sans l’islam. Il montre ce que serait notre vie sans que ce poison ne vienne nous empoisonner. Oh, il y a bien une fille un peu métis dans la chorale, mais elle chante de tout son coeur et a l’air parfaitement intégrée, avec le décolleté de son âge, on ne lui en demande pas plus. Alors chez les Français, dans ces entrées en masse dans les cinémas pour voir la Famille Bélier, il s’agit plus ou moins consciemment, et peut-être pas consciemment du tout, mais souvent l’inconscient nous mène, d’un plébiscite de rejet de l’islam. Ce n’est peut-être pas intentionnel chez ceux qui vont voir ce film, mais c’est manifeste. Abreuvés dans la vie de tous les jours par l’intrusion abusive et illicite de l’islam, cette idéologie totalitaire qui n’est pas de chez nous et n’a rien à faire chez nous, les Français vont en foules compactes voir un film « sans ». Car dans la plupart des films aujourd’hui il y a un peu ou même beaucoup d’islam, soit dans le casting (cela fait plaisir aux assoces anti-racistes, qui d’ailleurs par là même se montrent racistes) soit dans le paysage ou dans le thème…cela fait tendance. Cela plaît aux inquisiteurs et aux justiciers qui tiennent le haut du pavé en ce moment et font la pluie et le beau temps, et font sortir les films – ou non…
De la même manière que des gens mangent «sans» sucre, sans colorant ou sans graisse, boivent des bières sans alcool et du café sans caféine, on peut souhaiter voir un film «sans islam». Cela fait un bien fou. C’est une piqûre de pure France, c’est un élixir énergisant, une potion d’Astérix, une cure de pur plaisir. Et, petit message aux associations chagrines qui veulent nous dissoudre dans leur imbuvable gloubiboulga : ne vous excitez pas et n’allez pas faire un procès au cinéaste. On peut encore, en France, vivre à la française : ce n’est pas encore illégal. Et nous entendons bien que cela ne le devienne jamais.
L’islam ne fait pas partie de nous contrairement à ce que disent des gens comme Edwy Plenel, non seulement il ne nous est pas du tout nécessaire mais on est beaucoup mieux sans, et, les sondages le disent très clairement, on n’en veut pas.
Alors en forme de protestation, et comme action contre ce qu’on cherche à nous imposer par tout moyen, réclamons et exigeons du «sans islam» non seulement au cinéma et à la télévision, dans nos assiettes et dans nos rues, dans nos écoles et universités, nos piscines et nos librairies, nos manifestations sportives, nos élections, mais encore, pour résumer, partout et dans toute la sphère politique et publique. Nous retrouverons ainsi notre sérénité perdue, nos valeurs bafouées. L’islam, non merci, on n’en veut pas. Ce que nous voulons, c’est une vie, une France sans islam. Et ce n’est pas être xénophobe de le dire, c’est une simple question de survie. Sans islam, sinon rien !…
Et entre deux combats majeurs, continuons, si nous avons une heure et quarante six minutes, à plébisciter la Famille Bélier.
Sophie Durand
 
 

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