La guerre sainte du sexe en Syrie sera-t-elle généralisée?

La guerre civile en Syrie s’est transformée en djihad de la fornication.
Cette guerre imposée au peuple syrien qui est un brassage de cultures et de religions, est en train de prendre un tournant inquiétant pour l’avenir de l’ensemble du Moyen-Orient. Et les conséquences seraient dramatiques pour les minorités. Et les chrétiens seraient les premiers à payer un lourd tribut à cette guerre que les puissants de ce monde leur ont imposée. Car la grande majorité de ce peuple n’a rien demandé. Alep, la ville jadis paisible et apaisée où coexistaient les différentes cultures que l’Orient a sécrétées au cours de l’histoire sera bientôt un lointain souvenir. L’islamisme sectaire, barbare financé par les monarchies pétrolières rétrogrades et misogynes est responsable de ce chaos programmé par l’oncle Sam et ses supplétifs. Il y a danger de mort pour les chrétiens qui vivent en terre d’islam.
Le chemin de Damas est une terre brûlée. En Syrie, personne ne parle. Personne ne raconte. Les bouches sont cousues et personne ne fait confiance à personne. Le couteau du bourreau islamiste étouffe les voix des braves qui tentent d’appeler à la raison ou dialoguer avec la conscience. Le sang et l’aveuglement symbolisent le futur. Le futur de la haine, de l’égorgement, de la lapidation. La Syrie n’est plus une terre de la logique et de la sagesse. Elle est devenue une terre du djihad pour le grand plaisir des bédouins d’Arabie sortis tout droit de leurs guitounes et qui ont largué leurs chameaux pour les belles voitures occidentales et asiatiques C’est la Syrie de l’intimidation et de l’angoisse. Tout au long des chemins, les écoles rurales sont abandonnées aux chacals, aux sangliers et aux coupeurs de route qui se disent les justiciers d’Allah et ses purificateurs sur terre. Elles ne sont plus des repères pour la civilisation ou des temples du savoir. Elles sont tout simplement des lieux où l’ignorance massacre la culture, le savoir et l’innocence et où l’islam est en train de montrer son vrai visage, celui de la barbarie, celui de semeur de la mort et de la désolation. La Syrie est devenue par la volonté des Saoudiens, des Qataris, des Turcs et de leurs soutiens occidentaux, un territoire du djihad de la fornication où des femmes musulmanes offrent leurs charmes aux combattants d’Allah en contrepartie d’une place au paradis dans l’espoir d’y concurrencer les houris.
Comment Allah le Miséricorde, peut-il accepter qu’on tue et qu’on viole en son nom ? Est-il si sanguinaire pour ne plus entendre les larmes et les cris des innocentes qu’on déflore et qu’on assassine à la fleur de l’âge en son nom ?
Comment a-t-il pu se faire privatiser par des barbares ? Est-il devenu un jouet de la mort aux mains de ses adorateurs ? Est-il devenu une vulgaire divinité aux mains des saoudiens gardiens du temple de la Ka’ba comme le fut Hubal son prédécesseur qui avait fait la fortune des Quraychites à la Mecque ? Alors rien n’a changé depuis 14 siècles ? Hubal ou Allah, c’est du pareil au même.
Comment expliquer le silence des médias et des intellectuels occidentaux sur le drame que vivent les femmes en Syrie qui sont soumises à l’esclavage sexuel et au viol collectif par les hordes barbares de l’islam ? Selon le site d’information Al Nakheel, au nord d’Alep, les soldats du régime syrien ont découvert dans un appartement sur le sol les corps de 25 femmes et jeunes filles massacrés par les terroristes de l’islam qui s’en étaient lassé tout bonnement. Toujours selon ce même site, un certain terroriste Abou Aziz Al Ahmadi, un chef sanguinaire sans foi, ni loi qui prie Allah cinq fois par jour en posant sa tête sur un tapis maculé du sang de ses malheureuses victimes, qui avait ordonné ce carnage avant de demander à ce que les corps de ces femmes et de ces filles soient éparpillés pour pouvoir en accuser l’armée syrienne. Et c’est ce qu’a fait immédiatement la chaîne qatarie Al Jazzera. Certains de ces criminels avaient posé la question suivante à leur émir Al Ahmadi : pourquoi tuer ces filles qui nous ont rendu service ? Et il leur a répondu pour les calmer : « Ne vous inquiétez pas, on va nous ramener d’autres femmes meilleures qu’elles et elles viendront de l’Europe, du Danemark, d’Espagne Et d’Allemagne. »
Le fantasme de la femme blanche aux yeux bleus hante l’esprit de l’islamiste primaire qui attend avec impatience le moment où il atterrira entre les cuisses des houris. Finalement, c’est sa petite tête qui pense à la place de la grande. Il n’est qu’un malade mental, un détraqué qui appelle au secours Allah pour le sortir de sa misère sexuelle.
L’auteur de la fatwa du djihad de la fornication n’est que le cheik Mohammed Al-Arifi, un dignitaire religieux saoudien proche du trône de la famille royale Al-Saoud. Cette fatwa a permis à de nombreuses femmes et jeunes syriennes ainsi que des musulmanes venues d’autres pays de pratiquer la prostitution légale au nom d’Allah pour rejoindre le paradis. Ce décret religieux de ce sinistre cheikh a rendu licite (halal) les rapports sexuels avec les femmes syriennes célibataires ou divorcées ainsi que celles venues d’autres pays, pour les soldats d’Allah présents sur le sol syrien, non mariés ou bien loin de leurs épouses, qui pourront grâce à cette fatwa contracter un mariage pour une durée ne dépassant pas quelques heures, avec celles qui ne sont pas mariées ou celles qui ont été répudiées. Et après avoir assouvi ses bas instincts le terroriste égorgeur qui combat dans le sentier d’Allah (le moudjahid Fi Sabil Illah- pour la cause du dieu de la Mecque) se doit de prononcer trois fois la fameuse formule de répudiation conformément à la charia(tu es répudiée, tu es répudiée, tu es répudiée devant des témoins) et le tour est joué. Allah facilite la tâche pour ses combattants. Et dès que cette répudiation est prononcée, un autre islamiste coupeur de têtes prend la combattante pour la cause d’Allah, par son sexe comme épouse, le temps de satisfaire sa libido et ainsi de suite, jusqu’à épuisement physique et morale de cette dernière. Et peut-être jusqu’à sa mort! Une femme peut ainsi se faire ‘épouser’ par 10, 20 jusqu’à 30 terroristes en 24 heures. En France, la justice aurait parlé de tournante. En islam, les femmes qui n’ont pas le droit de combattre, doivent mettre leurs charmes à la disposition des combattants d’Allah pour leur permettre d’exercer leurs droits sexuels et renforcer ainsi leur capacité guerrière…Cela s’appelle de la prostitution halalisée (licite).
Le cheikh Mohammed Al-Arifi s’est appuyé pour pondre sa fatwa du djihad de la fornication sur la sunna. En effet, quand Mahomet a émigré (hégire en 622) à la Médine, il avait demandé aux Ansars (tribu de Yathrib) qui l’avaient accueilli et dont un certain nombre de ses membres qui possédaient plusieurs épouses d’en offrir à ses compagnons qui étaient célibataires ou qui avaient laissé leurs femmes à la Mecque (rapporté par Ibn Hichem).
Des femmes tunisiennes ont participé au djihad al-nikah, selon le ministre du gouvernement tunisien dominé par le parti islamiste Al Nahda Lotfi Ben Jeddou. Effectivement des tunisiennes sont parties de leur plein gré en Syrie pour faire “le jihad du sexe” et y assouvir les besoins sexuels des combattants islamistes. Il a fait cette révélation devant l’assemblée nationale constituante (ANC). Selon ce ministre, elles ont décidé de se prostituer volontairement au nom de la guerre sainte. “Elles ont des relations sexuelles avec 20, 30, 100″ jihadistes, a-t-il déclaré, sans préciser si ces chiffres correspondaient à des actes quotidiens. “Après ces rapports sexuels qu’elles ont au nom du jihad al-nikah (“la guerre sainte du sexe”), elles sont revenues enceintes au pays ”, a-t-il ajouté, sans dire combien de tunisiennes étaient rentrées de Syrie dans cet état. Il n’a pas précisé le nombre de jeunes femmes tunisiennes qui sont ou ont été en Syrie à cette fin. La presse tunisienne évoque des centaines de cas de ce type tout comme des milliers d’hommes. Certaines sources avancent le chiffre de 15.000 terroristes qui sont partis apporter mort et destruction en Syrie. Le parti Al-Nahda au pouvoir par son silence a cautionné indirectement le djihad du sexe.
Comment l’Occident, peut-il accepter que l’Arabie Saoudite envoie ses condamnés à mort de droit commun pour renforcer les organisations criminelles terroristes en Syrie comme le Front-Nosra qui est affilié à Al-Qaïda ? En Syrie, apparemment, il y a convergence d’intérêt entre l’Occident et Al-Qaïda.
Sinon, comment expliquer que 3800 ressortissants arabes (saoudiens, égyptiens, jordaniens, irakiens, yéménites, soudanais…) tous condamnés à mort pour viol, vol à main armé, trafic de drogue et qui auraient dû être décapités, ont été envoyés en Syrie par les autorités saoudiennes et avec la promesse de participer au grand festin du djihad de la fornication pour faire tomber Bachar Assad.
Où est passée alors la morale de l’Occident soi-disant vigile des droits de l’homme ?
Hamdane Ammar

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