La république tchèque, honneur de l’Europe

Je reviens sur l’excellent article d’Alain Rubin sur l’acharnement de le classe politico-médiatique sur Israël.

Dans toute cette bassesse, il y a tout de même un pays européen qui a fait honneur à notre civilisation, en votant contre l’admission de la Palestine à l’ONU. Il s’agit de la République Tchèque.

On peut se demander pourquoi seul ce pays a osé braver le politiquement correct et la veulerie des dirigeants européens devant le monde arabo-islamique.

Il y a à cela à mon avis deux raisons.

La première raison est d’ordre historique : les juifs ont toujours été très bien traités dans les états tchèques, quelque soit leur statut au cours de l’histoire (Royaume de Bohème, Empire austro-hongrois puis première république tchécoslovaque). Le mot pogrom est inconnu en pays tchèque, et si vous allez à Prague (ce que je vous recommande vivement car c’est à coup sûr l’une des plus belles villes du monde), vous y verrez un quartier juif magnifiquement conservé et qui conserve des trésors historiques absolument inestimables.

La seconde raison est elle d’ordre politique : les tchèques ont vécu très douloureusement leur abandon par les pays « démocratiques », qui les ont lâchement abandonnés par 3 fois, en les livrant d’abord aux nazis en 1938, puis aux communistes en 1948 et en 1968 lors du « printemps de Prague ». Actuellement ces mêmes pays « démocratiques » aimeraient bien refaire avec Israël ce qu’ils ont si bien fait à Munich en 1938 avec la Tchécoslovaquie. Voilà pourquoi les tchèques, qui savent mieux que personne où mènent l’abandon et le déshonneur, soutiennent sans faille l’état d’Israël.

Alors vive la République Tchèque, et honte aux pays « démocratiques », et en premier lieu au gouvernement français, qui a honteusement voté l’admission de la Palestine à l’ONU.

Pour finir, je rappellerai la phrase célèbre et prémonitoire de Winston Churchill à propos de l’abandon de la Tchécoslovaquie en 1938 : «Dans cette affaire, vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur. Vous aurez la guerre »

Michel Kalidas

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