Décidément, Manuel Valls a vraiment un problème avec la liberté d’expression de ceux qui osent ne pas penser comme lui.
Dans le monde politique, chacun est habitué à ses numéros de claquettes, et au coup de la République en danger. Les militants de La Manif Pour Tous étaient régulièrement qualifiés d’ennemis de la République, le ministre de l’Intérieur de l’époque nous expliquant régulièrement qu’on était à la veille du 6 février 1934, rien de moins.
Manuel Valls s’emporte à l’Assemblée sur le… par BFMTV
http://www.dailymotion.com/video/xz925m_manuel-valls-s-emporte-a-l-assemblee-sur-le-mariage-pour-tous-23-04_news
Lors de l’affaire Clément Méric, il nous montra encore son savoir-faire, n’hésitant pas à laisser enfermés plus d’un an deux jeunes garçons de 20 ans qui n’avaient fait que de se défendre contre des agresseurs d’extrême gauche.
Il en profita pour dissoudre quatre groupuscules d’extrême droite qui ne posaient aucun problème de trouble à l’ordre public, et fit fermer le Local de Serge Ayoub, dans la foulée.
Enquête sur la mort de Clément Méric: Ayoub… par BFMTV
http://www.dailymotion.com/video/x119eil_enquete-sur-la-mort-de-clement-meric-ayoub-tacle-valls-25-06_news
Il qualifia Claude Goasguen d’ancien de l’extrême droite, et se lança dans une tirade hystérique contre Marion Maréchal Le Pen, se ridiculisant avec sa main tremblante.
Mais voilà qu’il a décidé de mettre au pas les intellectuels et les mal-pensants. Exaspéré par le succès du livre d’Eric Zemmour, il éructa contre l’ouvrage, répétant par ailleurs toujours les mêmes sottises, demandant même aux Français de ne pas lire le livre du journaliste du Figaro.
Valls contre Zemmour par LeHuffPost
Puis, ensuite, il a voulu mettre au pas Michel Onfray lui-même, accusé de préférer Alain de Benoist à Bernard-Henri Levy. Manque de chance, cette fois, il tomba sur un méchant, qui le moucha comme il faut et le qualifia de crétin.
Toujours pas calmé, notre apprenti fasciste déguisé en socialiste, décida de mettre au pas le peu sympathique Emmanuel Todd, lui reprochant ses positions sur l’affaire Charlie Hebdo. Là encore, il tomba sur un teigneux, qui lui reprocha d’abord d’être bête, et de ne pas lire ses ouvrages.
http://www.bfmtv.com/societe/todd-petainisme-charlie-valls-885009.html
Entendons-nous bien, pour nous, Todd représente la caricature du grand bourgeois méprisant, pédant, qui se comporte ouvertement en agent de l’islam. Son livre sur Charlie Hebdo, où il reproche à ceux qui ont manifesté de mépriser la prétendue religion des pauvres, et ses disciples, est grotesque, et nous l’avons démoli avec des mots.
http://ripostelaique.com/pour-todd-dessiner-mahomet-cest-insulter-les-pauvres.html
Mais quand un premier ministre, qui se montre menaçant avec les libertés publiques, commence à vouloir mettre les intellectuels au pas, nous sommes du côté de la liberté d’expression.
On se rappelle trop bien que les nazis brûlaient les livres qui ne leur plaisaient pas.
http://www.dailymotion.com/video/x2flfav
Ri7 avait, dans un dessin, fait ce parallèle, avec Corbière et Mélenchon, suite à la sortie du livre « Les Assises Internationales contre l’islamisation de nos pays » de Pierre Cassen et Christine Tasin, que le bras droit de Méluche avait fait interdire de salon du Bnai Brith.
On sait que Valls rêve de mettre au pas l’ensemble de la presse internet alternative, et que, sous le fallacieux prétexte de lutter contre le terrorisme, il vient de se faire voter des moyens pour fermer les sites en contournant toute décision d’un juge.
On voit qu’à présent, comme le fait remarquer Florian Philippot, il s’attaque à toute liberté d’expression, y compris à celle d’un islamo-collabo notoire, Todd.
https://www.youtube.com/watch?v=vPRIRvyq_Qo
“La liste s’allonge des intellectuels attaqués frontalement par Manuel Valls, marquant une dérive très inquiétante du pouvoir, loin, très loin des valeurs de la République et de la liberté d’expression. Après Éric Zemmour, Michel Onfray et d’autres, c’est au tour d’Emmanuel Todd d’être stigmatisé par le Premier ministre dans une tribune ridicule, inconvenante et déplacée. En s’immisçant ainsi dans des débats entre intellectuels, Manuel Valls jette une chape de plomb sur le débat public et lance des fatwas aussi dangereuses qu’injustifiées. Ces propos du Premier ministre contre Emmanuel Todd s’inscrivent dans une offensive générale contre la liberté d’expression, que la dernière loi renseignement, votée mardi 5 mai, a contribué à affaiblir encore un peu plus”..
Nous qualifions parfois Manuel Valls de fasciste déguisé en socialiste, et d’autres fois d’apprenti fasciste.
Avouons qu’il fait vraiment tout pour mériter ces qualificatifs.
Hans Sutter