Le boomerang de la terreur et l’Arabie saoudite

Les pays du Golfe et l’Égypte ont été à l’origine les principaux parrains de la terreur qu’ils déclenchèrent immédiatement après les échecs militaires essuyés par les armées arabes sur le champ de bataille contre Israël.

« Avec l’accumulation de défaites militaires arabes, la lutte contre la présence juive allait, par des coups spectaculaires, médiatiquement calculés, prendre le visage symbolisé par le keffieh traditionnel du ‘ fedayin arabo-palestinien’. À partir de 1967, au triomphalisme de Nasser faisait suite la cause ‘désespérée’ de Yasser Arafat dont toute la rhétorique était d’incarner un nouveau peuple sans terre et sans état, comme conséquence des effets conjugués de la naissance d’Israël et de l’impuissance des grands frères régionaux à éradiquer le petit état juif.

« De fait, la sémantique des médias internationaux s’inversa : Le petit David de 1949 devint Goliath à partir de 1967, capable de foudroyer en peu de temps toute coalition qui s’y hasarderait.

« Le terrorisme prit le relais dès les années 1970, avec des détournements d’avions qui se multiplièrent et culminèrent par les attentats, lors des Jeux Olympiques de Munich, en 1972, où un groupe de l’OLP massacra onze athlètes israéliens, sous l’étendard de « Septembre Noir ». Extrait de l’étude « L’Origine non biblique du peuple juif ».

Ces mécènes du terrorisme étaient tous bien loin de prévoir qu’en parrainant la terreur, celle-ci risquait de se retourner contre eux.

Si au début, le but était moins ambitieux et ne visait que le petit état d’Israël, il prendra une autre tournure vers les années 1990 avec la guerre du Golfe et la destitution du leader irakien, Saddam Hussein. Soudain, les failles qui existaient entre les pays arabes, momentanément éclipsées par le conflit israélo-palestinien, renaissaient dans toute leur violence avec l’attaque terrestre à partir de l’Arabie Saoudite qui détruisit les forces armées irakiennes.

L’Europe et les USA épaulés par une coalition formée de pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émiraties – Oman, Syrie, Koweït, Maroc, Bahreïn – et du Bangladesh, Niger, du Pakistan et Turquie, attaquaient l’Iraq.

On assume qu’après cette guerre qui démarquait la fissure existant entre certains pays arabes, la terreur cessait de prendre pour cible Israël, pour étendre ses ramifications sur tous les pays de l’Occident, les USA, épousant une idéologie théologique plus radicale, ravivée par la montée du Chiisme en Iran.

L’ancien président américain, Obama, avait opté pour l’indifférence à ces conflits, allant même jusqu’à soutenir la présence iranienne en Irak et en Syrie, et celle encore plus dramatique, russe.

Et c’est là que rien ne va plus

Les pays du Golfe ont clairement décodé les projets hégémoniques iraniens, et sont à l’heure actuelle sur la défensive, surtout depuis l’insurrection au Yémen, qui tambourine aux portes de l’Arabie Saoudite.

L’étau iranien se resserre

Si les pays du Golfe avaient encouragé et financé la terreur qui frappe les USA, l’Europe et Israël, aujourd’hui, elle leur nuit beaucoup plus qu’elle ne les avantage.

Et le nouveau président américain Trump y a vu son opportunité. Trump n’a aucune intention d’envoyer ses soldats combattre sur le sol du Yémen et de la Syrie. Il va simplement leur écouler les armes nécessaires pour qu’ils mènent leurs guerres eux-mêmes. Il a avec la même pierre fait plusieurs coups : Les arabes combattrons la terreur qu’ils ont créée et financée, tant en Israël, qu’en Europe et aux USA. Le conflit israélo-palestinien sera résolu selon le programme décrété par la Maison Blanche. Le terrorisme cessera d’être financé par les pays du Golf, mais aussi par quelques pays d’Europe, surtout celui qui cible Israël.

L’ONU perdra ses plumes dans cette affaire, l’UNESCO aussi… Nous venons d’apprendre que les USA ont l’intention de diminuer leur financement à ces organisations.

L’écueil tranchant dans toute cette affaire, est l’Iran, soutenu pas les russes et les coréens du nord. Quel est le plan de Trump ? On ne peut que tenter de l’imaginer. La coalition arabe mènera cette guerre sous les ailes protectrices des USA et d’Israël. Et c’est apparemment la monnaie d’échange que Trump et Netanyahu vont devoir déverser à l’Arabie Saoudite.

Thérèse Zrihen-Dvir

http://theresedvir.com/

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

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9 Commentaires

  1. Affirmer l’existence d’un “Peuple palestinien arabe” est une vaste fumisterie inventée par le KGB. On sait très bien que le nom de Palestine a été imposé par les Romains à Israël.
    Le nom de Palestine a pour origine Philistine. Les Philistins étaient un Peuple
    de marins venant de la mer Égée et colonisant la région de Gaza. Il y a des preuves irréfutables provenant de l’Ancienne Egypte. Il y a d’autres preuves qui ne se référent pas à la Bible mais a des récits de voyageurs français et étrangers.
    Il n’y a aucune preuve archéologique d’un Peuple arabe palestinien. Ni monnaie, ni gouvernement, ni culture. Les arabo-musulmans détruisent actuellement toutes traces archéologiques de la présence juive à Gaza.

    J’ai condensé car il faudrait plusieurs pages d’explications.

    • Lire le livre : “Comment le peuple palestinien fut inventé”, de Horowitz et Millière !
      Le but des pro-palestiniens étant d’éradiquer Israël.

  2. Tout à fait exact…
    Dans l’Histoire, Juifs et Perses ont souvent été alliés.
    Cf. l’histoire biblique de Judith et de Darius, empereur de Perse et libérateur des Juifs.
    Plus près de nous, l’affaire troublante de l’Irangate, quand Israel servait d’intermédiaire entre les Etats-Unis et l’ Iran de Khomeiny, en guerre contre l’ Irak. Dans les années 80, des avions israeliens se posaient quotidiennement sur l’aéroport de Téhéran pour livrer de l’armement américain.

    • Herve Boismery
      Desolé mais il y a erreur , en effet ce n’est pas Darius qui a liberé le peuple juif
      mais Cyrus le Grand .

  3. Pour le passé du peuple juif, il suffit d’ouvrir un Ancien Testament et d’aller voir les fouilles archéologiques. C’est l’existence d’Israël qu’il faudrait faire connaître et comprendre, tout d’abord en lisant l’autobiographie de Golda Meir, ensuite en tirant les conséquences de la guerre 40-45 : les juifs présents en « Palestine » ont rejoint les Alliés en s’enrôlant dans la VIII armée anglaise en formant la jewish brigade. Par contre les « Arabes » ont rejoint l’Axe Berlin – Rome – Jérusalem – Tokyo et à la fin de la guerre ont été parmi les perdants et… la « Palestine » est devenue un butin de guerre. Quand on est arrivé à ce point de la lecture, c’est devenu tellement intéressant qu’on continue à lire entre autres les dessous de la guerre froide, les « révolutionnaires » manipulés par

  4. GROSSE HISTOIRE PÉTROLIÈRE AUSSI —>>> EN PLUS DE LA CRÉATION DU “GRAND ISRAËL” ! ! !

  5. L’ IRAK EST AUSSI UNE – G R O S S E – HISTOIRE DE PÉTROLE ! ! !

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