Le lâchage de l’émir du Qatar, trop mouillé avec al Qaida, par Obama est un séisme au Moyen-Orient

Le moment est venu pour que la vérité éclate. Les mensonges sur les bienfaits de l’islam politique propagés honteusement ici et là, grâce aux pétrodollars, doivent cesser pour sauvegarder la paix mondiale ; au contraire, il faut dénoncer ses conséquences désastreuses sur la vie sociale et culturelle des millions de musulmans qui sont les premières victimes et notamment les femmes des délires sataniques des théologiens mahométans.
Le fondateur de la secte des frères musulmans, Hassan El Banna (1906-1949) et Saïd Qutb(1906-1966) son idéologue le plus sectaire, n’ont-ils pas dit, chacun à sa façon que : « Allah est notre but, le coran est notre loi, le Prophète notre leader, le Djihad notre vie, et le martyr notre plus haute espérance. »
C’est écrit, il n’y a pas de doute quant aux buts recherchés par le fameux printemps arabe qui vient de basculer dans l’horreur dans les pays arabo-islamiques qui l’ont subi de plein fouet.
A RL, on l’a écrit dès le début que ce fameux printemps arabe : c’est la victoire de l’islamisme. On ne joue pas à l’apprenti sorcier avec une religion totalitaire qui est comparable au nazisme qui utilise la violence sacrée pour imposer sa vision sectaire et intolérante.
Le Djihad toutes formes confondues (lutte armée, butin de guerre, fornication) est le moyen par lequel les islamistes tentent d’imposer même en Europe, leur sectarisme théocratique, croyant être investis d’une mission divine pour dominer la planète terre. N’en déplaise aux donneurs de leçons démocratiques, l’islam est avant tout un système dictatorial qui rêve de soumettre l’homme de sa naissance à sa mort aux oukases diaboliques décrétés au VII siècle dans le désert arabique.
Mais ce qui se passe actuellement en Egypte a contrarié leurs objectifs et ceux de leurs parrains occidentaux. Alors pour détourner leurs échecs, ils allument des contre-feux en Occident en créant des émeutes pour faire pression sur leurs protecteurs pour qu’ils continuent à les soutenir dans leur conquête de pouvoir afin de l’offrir à Mahomet.
Les émeutes de Trappes font partie de cette stratégie, tout est calculé, rien n’est anodin.
La fin justifie les moyens.
Déjà la révolte arabe contre les Ottomans ( 1916-1918) fut utilisé par les Occidentaux pour créer des états fantoches pseudo-indépendants, quant au printemps arabe, il avait pour but d’instrumentaliser l’islam avec le djihad pour instaurer la globalisation version Etats-Unis, avec l’aide des vierges houris à la recherche de la pureté islamique ayant pour référence le “beau modèle de Médine” à la place des vieilles alliées usés par la corruption et le despotisme.
Le Qatar fut le fer de lance de cette stratégie grâce à son coffre-fort remplie de pétrodollars don d’Allah pour services rendus. Mais la rivalité entre le Qatar et l’Arabie saoudite sur le leadership dans le monde islamique a conduit les frères musulmans égyptiens à commettre des erreurs. Et du coup les mollahs de Téhéran ont trouvé des affinités avec l’ancien président déchu égyptien Morsi pour islamiser davantage la société arabo-islamique. La machine s’était subitement emballée et l’islam politique se trouve du coup dans une tempête qui n’était pas prévue par ses parrains occidentaux.

obamamosquée

L’échec de l’islam politique était prévisible, car il s’appuie sur la violence sacrée distillée par le coran et Mahomet pour s’imposer, ce qui arrange les occidentaux qui n’ont pas retenu les leçons de l’histoire, telle l’aventure américaine en Afghanistan. Déjà, à l’époque le général vietnamien Giap disait que les colonialistes étaient de mauvais élèves.
L’oncle Sam avait donné comme feuille de route aux Frères musulmans, l’islamisation des sociétés d’Afrique du Nord et des pays du Levant et par ricochet l’implantation durable de l’islam en Europe pour affaiblir intérieurement le vieux continent en y créant à moyen terme des enclaves entièrement acquises à la charia. Il est clair que la confrérie des Frères musulmans est devenue le fer de lance de l’islamisation toute azimut aux mains des Américains dans l’élaboration de la carte géopolitique du monde arabo-islamique avec la nouvelle version des accords de Sykès-Picot.
Le grand cheikh Youcef Al Qaradawi, conseiller spirituel et ayant accès aux pouvoirs d’Allah sur la chaîne de télévision qatarie fut chargé de déclencher la guerre chiites-sunnites. En principe la mayonnaise islamique devait prendre et l’étendard d’Allah allait normalement s’étendre des côtes de l’Atlantique à celles de l’Océan Indien. Tout est ficelé à l’avance…
Les stratèges avaient bien travaillé, avec leur slogan : l’islam est la solution. Dans les banlieues françaises où les musulmans habitent majoritairement, les islamistes attendaient avec ferveur l’avènement du califat. Mais la feuille de route fut perturbée en Syrie où les forces loyalistes au président Bachar Assad avaient résisté aux assauts des mercenaires djihadistes venus de 36 pays et parmi eux, il y a plus de 200 islamistes français, dans un premier temps, avant de lancer une contre-offensive pour écraser ces légions islamiques de la mort armées, conseillées et financées par ceux qui parlent matin et soir de démocratie. Bizarrement, l’histoire se répète.
Le repli du Qatar après le limogeage de son ancien émir Hamad, décidé par le président Barak Hussein Obama correspond à un rééquilibrage des forces dans le monde anglo-saxon. Car successivement, les commissions de contrôle des services secrets au Congrès des Etats-Unis et la chambre des Communes se sont opposées à l’envoi d’armes aux insurgés syriens.
Comment en étant arrivé à cette situation ?
Pour commencer, le président Barak Hussein Obama avait décidé de se débarrasser des deux responsables qataris, Hamad Ben Khalifa et Hamad Ben Jassim qui furent actifs dans la préparation du fameux printemps arabe grâce à la chaîne Al Jazzera et aux pétrodollars.
Des documents compromettants mettant en cause les responsables qataris dans le financement du terrorisme islamique furent remis à des sénateurs américains et à des journalistes du Washington Post et du New York Times, par les services russes.
Ces documents prouvent que l’organisation criminelle Al-Qaïda n’est en fait qu’une succursale des services spéciaux qataris. Cette relation remonte à des années quand l’émir Hamed décida de faire de Doha la Mecque des islamistes et la chaîne de télévision Al Jazzera leur outil de propagande, en plus des hommes d’affaires qataris proches de l’ancien premier ministre Hamad Ben Jassim qui leur assuraient le financement. Hamad Ben Jassim était de fait le mentor du printemps arabe avec l’accord tacite de l’ancienne secrétaire d’état américain, Mme Hillary Clinton.
A titre d’exemple, jusqu’à la mort du sinistre Oussama Ben Laden, les présentateurs de la chaîne islamo-terroriste Al Jazzera, le relai médiatique d’Al-Qaïda, l’appelaient “cheikh Ben Laden”. Et en islam, on sait ce que signifie le mot cheikh: un signe de reconnaissance religieux, hautement symbolique. Ces présentateurs restent les porte-paroles de l’islam politique.
Tous les services occidentaux et en particulier la CIA étaient au courant de cette étroite collaboration entre l’oligarchie mafieuse bédouine qatarie et accessoirement saoudienne et l’organisation terroriste Al-Qaïda.
A Doha, les tueurs à gage islamistes sont chez eux, non loin d’Al-Udeid, où se trouve la plus grande base aérienne américaine, en dehors du territoire des Etats-Unis, et pendant ce temps les officiels américains n’arrêtent pas de claironner qu’ils combattent le terrorisme islamique. Quel cynisme !
La mort de l’ambassadeur américain en Libye durant l’attaque par Al-Qaïda du consulat US à Benghazi changea la donne.
En dépit que M. Barak Hussein Obama avait encore besoin des services des criminels d’Al-Qaïda et du Qatar Charity en Syrie, en Irak et au Maghreb, saisit la gravité de l’affaire en se débarrassant rapidement de ses deux complices et caniches devenus trop encombrants : Hamad ben Khalifa et Hamad Ben Jassim. Mais il n’avait pas pourtant averti le président français François Hollande de ce changement brutal à la tête de l’émirat qatari, ce qui aurait évité à celui-ci de se rendre à Doha 24 heures avant l’éviction officielle des deux Hamad, les parrains du terrorisme islamique.
Le président américain avait décidé de changer les deux têtes de l’émirat du Qatar, car les deux comparses étaient devenus trop encombrants, afin que la première puissance mondiale ne soit pas accusée de soutien au terrorisme islamique, notamment après l’attaque contre son consulat à Benghazi. La coupe était pleine pour la CIA concernant le Qatar et ses liens intimes avec Al-Qaïda. Le temps pressait et les Etats-Unis ne pouvaient plus se permettre le luxe de soutenir les deux Hamad.
M. Barak Hussein Obama avait frappé fort malgré qu’il savait qu’il avait encore besoin des qataris pour semer le désordre et la désolation dans le monde arabo-islamique. Mais en fin de compte, il avait pris la décision de limoger ses anciens protégés pour les remplacer par les Saoudiens, les Koweitiens et les émiratis qui n’attendaient qu’un geste de leurs maîtres pour prendre la place de leurs cousins dans la sale besogne de propagation de l’islam à travers le monde.
Ces bédouins sortis de l’anonymat grâce au pétrole, jugulent de joie, car ils sont fiers de faire le boulot pour le compte d’Allah. Ils peuvent avec la complicité de l’oncle Sam, jouer dans la cour des grands pour uniquement terroriser les sans- grades, les oubliés de l’histoire que sont leurs frères en religion.
La roue de l’histoire tourne, et vite même. Dès la prise de fonction du nouveau émir du Qatar cheikh Tamim, et prenant en considération les raisons pour lesquelles, son père fut débarquée par ses protecteurs, il expulse immédiatement Khaled Mechaal , le chef du Hamas avec d’autres dirigeants palestiniens qui vivent à Doha qui avaient profité auparavant durant de longues années de la “générosité syrienne”. Il ferme aussi la représentation des talibans afghans. Il prend comme conseiller politique un ancien député de la Knesset israélienne, un Palestinien de confession chrétienne, un certain Azem Bishara. De même qu’il s’est débarrassé de l’encombrant cheikh Youcef Al Qaradawi, le spécialiste des fatwas de la mort, le gourou mondial de la confrérie des frères musulmans et surtout un accroc au viagra qui rêve de rééditer une razzia comme celle de Khaybar dans l’espoir de capturer une nouvelle Safïa, pour en faire son esclave sexuelle favorite. Finalement pour ce sinistre personnage, c’est sa petite tête qui pense pour sa grande.
Le jeune émir Tamim a frappé fort pour limiter la casse du désordre causé par l’aveuglement de son géniteur en vue de sauver son émirat qui sera rapidement emporté par la tempête de la guerre chiite-sunnite qui s’annonce au grand bénéfice des puissances régionales, comme Israël, la Turquie et l’Iran. Les grands perdants de cette guerre, seront sans doute les monarchies pétrolières arabes dont les fondements reposent sur du sable. Et ce ne sera pas une perte pour des millions de musulmans qui doutent de leur religion et qui cherchent à s’en détacher. Car sans les pétrodollars, l’islam retrouvera sa vraie place, celle qui n’aurait pas dû quitter.: sa bédouinité.
Dans la précipitation du changement opéré au sommet du pouvoir au Qatar pour limiter les dégâts, M. Barak Hussein Obama n’a pas réalisé l’impact immédiat sur l’Egypte gouvernés par les frères musulmans. Sans se rendre compte, il venait de provoquer un tsunami au Moyen Orient qui risque d’emporter les alliés des Anglo-Saxons depuis 1928 que sont les Frères musulmans, cette secte intégriste qui ne rêve que de l’instauration du califat afin d’asservir les musulmans qui sont atteints d’un dogmatisme religieux aigu.
En effet, le 3 juillet, l’armée égyptienne, profitant des grandes manifestions organisées par le mouvement Tamarod (rébellion) contre la gestion catastrophique des frères musulmans, a déposé le président Mohamed Morsi malgré le soutien diplomatique et financier dont il bénéfice de la part des Etats-Unis et du Qatar.
M. Barak Hussein Obama fut pris de court, sa stratégie au Moyen-Orient reçut un terrible revers.

Hamdane Ammar

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