L’école de la désintégration des savoirs et du nihilisme de l’histoire de France (3)

 

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Quand la politique égalitariste de la désintégration des savoirs, a préféré socialiser les esprits candides dans l’injustice, plutôt qu’éduquer nos enfants dans la méritocratie.

 

L’illettrisme, la crétinisation des esprits, la déculturation, sont les armes des fossoyeurs de la culture générale. Ces maux attestent de l’échec de la transmission des savoirs par l’école. Rien d’étonnant puisque ces mêmes fossoyeurs ont supprimé  522 heures de français depuis la classe Primaire en CP, jusqu’à la 3e, fin de cycle du Collège !…

Pour Ivan Rioufol du Figaro Vox, le verdict est sans appel. Une idéologie à l’œuvre depuis 40 ans, isole l’école publique dans un monde clos, l’enfonce chaque jour dans ses erreurs : celles du collège unique ; des Zep, des REP, des REP+, de la carte scolaire ; de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans ; de la multiplication des Bacs en tous genres ; de la poursuite indéfiniment des études ; de l’année scolaire amputée par les grèves, les examens, les conseils de classe, les droits de retraits suite à des incidents violents, y compris des agressions au couteau contre des enseignants par les mères d’élèves ou entre élèves ; de l’explosion des inscriptions en Facs ; du chômage des jeunes en hausse à 40 % ; de la durée réelle des cours limitée à 10 min, le reste de l’heure étant consacré à calmer les trublions et réclamer calme et silence pour travailler. Quand l’étude de Tartuffe provoque un outrage, quand l’autorité du maître a été confisquée dans les classes, quand le bavardage généralisé, le chahut, la provoc, la contestation des contenus… alors que peut faire le maître face à ces nouveaux fléaux ? Leurs menacent sabotent l’école, et qu’il faut endiguer inlassablement, jusqu’à la dépression (Burn out) du maître ou sa démission. Tenir sa classe ou transmettre le savoir n’est-ce pas là, le véritable dilemme de la défaite de l’école ?

Coupables sont les experts sociologues du vide sidéral et tous les pseudos pédagogues qui ont estimés que les devoirs à la maison sont sources de discriminations, s’empêchant d’encenser les élèves travailleurs se gardant de stigmatiser les fainéants. Le dogmatisme de la gauche, et ses syndicats enseignants, s’est aussi approprié la gestion de l’Éducation nationale en vue de sa refondation idéologique. Responsable d’un véritable désastre, la politique égalitariste, au nom d’une morale laïque, a préféré socialiser les esprits candides dans l’injustice plutôt qu’éduquer nos enfants dans la méritocratie.  L’école malade de son égalitarisme obsessionnel, a aggravé les inégalités et le désordre social. Le monde intellectuel reste sans voix et personne ne s’offusque lorsque l’inspection et leurs éditeurs complices président à l’enseignement de l’histoire à dessein, afin de façonner perfidement dans la confusion et l’erreur le regard et la perception de générations entières.

 

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L’école du révisionnisme nihiliste de l’histoire

L’étude de l’histoire de France permet de découvrir la permanence de la richesse de ses héritages avec pour finalité de faire aimer aux élèves cette forme transcendante et pérenne de culture intellectuelle. Acquérir les outils du savoir n’est-ce pas le meilleur moyen de permettre à chacun de s’intégrer dans la société ? Ainsi, une Société qui s’interdit de transmettre son histoire, ses valeurs, semble condamnée in fine à péricliter. Une France qui n’enseigne pas son histoire perd de son identité disait F. Mitterrand. Pour Dimitri Casali, aucun pays au monde ne sacrifierait sa propre histoire au nom de la repentance et du politiquement correct comme la France. Ce pays est malade d’ignorer son histoire, d’avoir des scrupules de ne pas la transmettre, de la réécrire pour l’instrumentaliser, et d’y renoncer par lâcheté pour ne pas avoir à se frotter aux minorités agissantes et menaçantes. Dans ce contexte, la France devient championne de l’autoflagellation, en proie à la déliquescence de son école, à la repentance coloniale, au danger du multiculturalisme, à sa perte d’identité.

Le Philosophe Marcel Gaucher, emboîte le pas de la pensée de Casalis et affirme que les programmes d’histoire prônent la victoire de la repentance, et signent la haine de soi. L’historien Pierre Nora enfonce le clou à son tour, et nous indique que les programmes et manuels d’histoire portent la marque d’une époque. Il y voit une culpabilité nationale qui valorise l’islam. Les traites négrières et l’esclavage criminalisent la France et son histoire à travers le prisme du colonialisme. Ici, le statut de « victimes » ou mieux de « concurrence victimaire » s’apparente à un veau d’or contemporain. Ce qui a permis au pseudo humoriste révisionniste Dieudonné de mettre en concurrence l’extermination des Juifs d’Europe et la traite des Noirs ! Comme toujours, la gauche bottera en touche sans assumer ses responsabilités devant le tribunal de l’Histoire, et marquer d’une pierre son pacifisme viscéral en affirmant que la transmission des savoirs de l’histoire étant considérée violente, par essence, alors autant la réviser à minima afin de ne pas stigmatiser les jeunes issus de l’immigration afro-maghrébine.

 

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Ainsi, pour cette gauche, le récit de Charles Martel devient purement mythologique et sera amené à disparaitre des programmes d’histoire avec bien d’autres contenus gênants comme certains Rois de France et surtout l’histoire de la Shoah. Effacer Charles Martel des cours d’histoire, c’est  mettre le cheval de Troie du salafisme et de l’islamisme qui nous font une guerre souterraine et pernicieuse, dans les cerveaux de nos enfants. À terme, ces forces de l’islam se mobilisent pour, exterminer la liberté et la démocratie pour y instaurer une théocratie d’imposture s’arc-boutant sur le concept enivrant du vivre-ensemble. Pour Alain Finkielkraut le vivre–ensemble avec un tiret est le contraire du vivre ensemble sans tiret de liaison. Il n’y voit pas un concept de vivre à l’unisson mais un vivre à distance, chacun selon ses convictions, ses habitudes, mais libre des autres et en paix ! Ce concept dévoyé, complotiste et collaborationniste, fait le lit de la tyrannie islamiste et l’aide à s’installer partout  celui de faire imposer la loi islamique (charia) contre la loi du pays.

Pour le neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon, l’échec scolaire chez le jeunes est concomitant avec leur éloignement des sources de culture. Ainsi avec la perte de sa capacité d’intégration et l’effondrement de la transmission de la culture, l’école implicitement a ouvert une brèche à la barbarie. Cette crise de la culture, aura ouvert la porte à l’ignorance, laquelle, par effet domino, a permis au terrorisme islamique de prospérer en France et à travers le monde, avec le djihad comme un destin voie unique. Ce terrorisme s’alimente du vide intérieur, des manipulations sectaires, dont la jeunesse candide est la plus exposée. L’explosion démographique du monde, qui accompagne ce terrorisme, s’annonce comme un désastre de fin du monde. Les civilisations sont mortelles disait le poète Paul Valéry.

Patrick Granville pour RL- Oct 2016- Partie 3 sur 5

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8 Commentaires

  1. à mon époque dans les années 60 quand ont faisait le con à l’école ont ce prenaient une bonne mandale en pleine tronche, ont faisait le tour de la cour les mains sur la tête ou ont était à genoux sous le préau les mains sur la tête,puis après ont avait des kilomètres d’écriture à recopier plus de cents fois un récit d’un livre de lecture, attention écrit correctement ci non ont recommencer,à l’époque l’école n’était pas encore mixe, c’était des classes de plus de quarante élèves, et je peut vous dire qu’une école de garçons c’était très turbulent et très violents, les instit à l’époque avaient intérêt à être très sévère,cela n’a pas fait de nous des délinquants.

  2. Plus notre classement PISA baisse, plus les pourcentages de reçus au bac augmentent. Comment expliquer cette étrange dichotomie ?
    L article me paraît un peu touffu . Il aurait été bon d’ illustrer certains arguments par des exemples concrets tirés des manuels scolaires., me semble-t-il.

  3. Monsieur Patrick Granville , votre bricolage intellectuel ne tient pas la route .. non seulement votre exposé tend à tromper le Gaulois , à lui faire avaler de grosses couleuvres et à l’imbiber d’une propagande de mauvaise senteur, pour le remettre au point zéro de sa tragédie nationale , mais il y a pire : dans votre papier qui dégouline de contre -vérités , vous voulez faire des gens qui ont ruiné la France , des héros patriotes et des personnages au dessus de tout soupçon , au nom de leur postures hypocrites anti-islamiques .. Alain Finkelkraut que vous encensez ainsi que sa bande gauchiste de nouveaux philosophes milliardaires et compradores sont les pires complices de l’islamisme

    • Votre antisémitisme vous aveugle au point de ne plus voir la réalité :

      1. Alain Finkelkraut un gauchiste ? Première nouvelle ! Tous ses livres prônent une
      France ultra-française. Il défend les valeurs de la France, l’école française. Et dire
      que vous le classez parmi les pires complices de l’islamisme. Son seul tort aux
      yeux de sombres crétins comme vous, est d’être Juif n’est-ce pas ? Pauvre type !

  4. et en même temps à la télé ils nous disent que les élèves sont meilleurs qu’avant en histoire géo!!!! ben oui, ils n’apprennent plus rien, le peu qu’on leur fait apprendre, en troisième par exemple, c’est l’équivalent d’un cm1 d’il y a trente ans.

  5. ” —-de la durée réelle des cours limitée à 10 min, le reste de l’heure étant consacré à calmer les trublions et réclamer calme et silence pour travailler.——” (sic)

    Je suis enseignant
    La durée effective de travail par cours est en général quand même de plus de 10 minutes par cours, mais le problème numéro, un auquel se heurtent les enseignants, est bien l’agitation (bavardages, “désinvolture”, etc) des élèves qui peut rendre inefficace le meilleur des cours.

    Le moins que l’on puisse dire est que depuis des dizaines d’années les élèves n’ont pas été formés à la concentration et qu’il est temps de renverser la vapeur.

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