Les intellectuels musulmans sont-ils capables de condamner les barbaries de Mahomet ?

Parlons de l’Hégire. W. Muir écrit dans Life of Mahomet en 1856 : « l’épée de Mohamed et le Coran sont les ennemis les plus opiniâtres de la civilisation, de la liberté et de la vérité que le monde ait jamais connus.» A la Mecque Mahomet se sentait désemparé, il se tourna alors vers les gens de Taef dans l’espoir de les ramener à sa nouvelle religion mais ces derniers le chassèrent sans ménagement.
La ville de Yathrib ( Médine) est située au nord de la Mecque où certains de ses habitants venaient accomplir le hadj annuellement autour de la Kaaba. Il faut savoir que le pèlerinage à la Mecque est une pratique païenne qui existait avant l’apparition de l’Islam en Arabie. En 621, lors du hadj, Mahomet rencontra six pèlerins de Yathrib qui l’invitèrent à venir dans leur ville. Et l’année d’après en 622 commença l’Hégire, l’émigration, début du calendrier musulman, ou calendrier lunaire, date de l’installation de Mahomet avec ses ouailles à Médine….
En 622, la population de Yathrib comptait plusieurs tribus juives. Les plus importantes étaient les Banu Nadir, les Banu Qurayza et les Banu Qaynuqua. Les tribus arabes animistes se répartissaient en deux clans : les Aws et le Khazraj. Des rivalités existaient entre les juifs et les arabes. Selon Ibn Ishaq chroniqueur musulman, dès son installation à Yathrib, Mahomet établit un document appelé Constitution de Médine pour régler les différends intertribaux….
Au début Mahomet agissait prudemment d’autant plus que sa situation matérielle était peu reluisante mais en fait, par cet acte, il voulait neutraliser l’influence qu’exerçaient les juifs à Médine. Il avait trouvé là le moyen de briser les alliances qui se tissaient entre les différentes tribus et de les monter les unes contre les autres, devenant peu à peu l’arbitre des conflits qui s’y déroulaient, tout en élargissant son pouvoir de contrôle sur les tribus arabes. Pourtant, il était venu à Médine en tant qu’invité pour fuir les harcèlements dégradants qu’il subissait de la part des mecquois…
Mahomet se lança alors dans les razzias contre ses ennemis les Quoraiches. Du coup, il augmenta son influence sur Yathrib et le chef des Aws Sab Ben Mu’adh lui apporta son soutien et devint son allié face aux juifs. Et les assassinats politiques commencèrent à Médine. Tous ses ennemis tombèrent sous les coups des poignards de ses adeptes. La plus célèbre d’entre eux est sans aucun doute Asma bint Marwan, la poétesse qui le raillait. Pour se débarrasser d’elle, il s’écria : « n’y aura-t-il donc personne pour éliminer la fille Marwan ? » Un certain Umyar Ibn Abi exécuta la sentence. Alors que la poétesse dormait entourée de ses enfants en bas âge, dont l’un était couché sur son sein. L’exécuteur écarta le bébé qui allaitait et la transperça de son épée. Il fut félicité le soir même par Mahomet à l’heure de la prière. Puis vint le tour du poète Abu Afak, âgé de près de cent ans car il avait osé le critiquer publiquement. Il fut égorgé dans son sommeil…
Mais l’occasion d’attaquer les juifs lui fut offerte à la suite d’une rixe sans gravité. Il donna l’ordre d’assiéger le camp fortifié de la tribu juive des Banu Qaynyqua. Ils furent bannis de Médine et leurs biens confisqués. Ils quittèrent leurs domiciles contraints et forcés pour la Syrie. Dans la foulée, se sentant fort et puissant, il fit exécuter un certain Kab ibn-al-Ashraf fils d’une juive de la tribu des Banu Nadir. Le lendemain, il déclara : « tuez les juifs qui tombent entre vos mains. »
Après la défaite des musulmans à Uhud face aux mecquois, Mahomet décida d’attaquer les Banu Nadir, sous le prétexte que ces derniers voulaient l’assassiner et c’était Allah qui l’en avait informé. Après un siège de plusieurs semaines, ces derniers se rendirent et furent autoriser après avoir été dépouillés de leurs biens par le prophète qui s’octroya un cinquième du butin, à rejoindre les juifs de Khaybar où deux ans plus tard, ils furent tous massacrés…
En 627, les mecquois aidés par leurs alliés, attaquèrent Médine. Le siège ne dura que deux semaines et fut appelé la Bataille du Fossé. Les derniers juifs de Yathrib les Banu Qurayza participèrent mollement à la défense de leur ville mais dans l’ensemble, ils restèrent neutres. Mais une fois le siège terminé, Mahomet se retourna contre eux avec son armée.
Il ne faut pas ignorer que dès son arrivée à Yathrib, Mahomet compléta sa religion par une bonne partie des textes du judaïsme et invita les juifs à le rejoindre mais ces derniers refusèrent… L’animosité était née.
Et neuf cents juifs de Banu Quraya furent massacrés, ils étaient sans défense, dans une hystérie collective au milieu d’une mare de sang. La sentence fut décidée par un certain Sad qui était agonisant. Le prophète dit alors : « En vérité le jugement de Sad est le jugement de Dieu établi d’en haut par-delà le septième ciel. ». Leurs femmes, leurs enfants furent vendus comme esclaves et leurs biens partagés entre les vainqueurs conformément aux recommandations du Coran.
Une sourate est venue glorifier cet acte ; « Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre (les Juifs) ralliés aux factions. Il a jeté l’effroi dans leurs cœurs. Vous avez tué une partie d’entre eux et vous avez réduit les autres en captivité. Sourate XXXIII.26 »
Après cette victoire retentissante, Mahomet marcha sur l’oasis de Khaybar habités en majorité par les juifs, en criant : «Ô vous qui avez reçu la victoire, tuez, tuez ! ». Les derniers juifs d’Arabie furent ainsi anéantis et chassés définitivement de leur patrie par la volonté d’Allah. Et pour terminer en apothéose, Mahomet contracta son sixième mariage avec Safia, la fille du rabbin Hoyey de Banu Nadir qui s’était refugié à Khaybar avec sa famille après son expulsion de Médine. La consommation de ce mariage eut lieu le soir même de la mise à mort du père de Safia, de son frère et de son mari et elle aurait dit : « Mon père est Aaron, mon oncle est Moïse et mon mari est Mohammed. » Je vous laisse deviner quelle femme accepterait-elle de faire l’amour, la nuit de la mise à mort des siens ?
Est-il encore possible de dire que l’Islam est une religion de paix et de tolérance ?
Et puis, les intellectuels musulmans sont-ils capables de condamner cette barbarie de Mahomet ? Et pour terminer, les intellectuels, les journalistes et les politiques en Occident, sont-ils conscients du danger mortel auquel, ils sont en train de faire exposer leurs descendants ?
Hamdane Ammar

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