Les islamistes en manoeuve à l'université

L’association « Regards de femmes » (Présidente : Michèle Vianès) à organisait, le 5 février, à Lyon, une soirée-débat sur « le principe de laïcité à l’Université ». Avec le président de le Confédération étudiante Baki Youssoufou.
J’étais intéressée par le sujet et je n’ai pas été déçue !
Baki Youssoufou : “l’Université devrait être laïque puisqu’elle « ne doit pas être « sous l’influence d’entreprises économiques ou religieuses”.
Les Universités sont bien des établissements publics financés par de l’argent public. Sous prétexte que les étudiants sont majeurs, certains groupes auraient la liberté d’utiliser des salles pour y faire du prosélytisme religieux ? Et du prosélytisme CONTRE les lois de la République ?
C’est pourtant bien ce qu’il s’y passe. Monsieur Baki Youssoufou nous a parlé des méthodes des islamistes pour « embrigader » les étudiants de « culture, et de religion musulmane supposée ».
1) Inviter des intellectuels sous label « scientifique » ou spécialistes, orientalistes et islamologues mais surtout anti-laïques bien sûr ! Ces intellectuels attaquent la laïcité, qui empêcherait l’individu de se construire. Il vaudrait mieux substituer à la laïcité une sorte de programme, de laïcité multiculturelle ou multi culturaliste.
Voilà la laïcité ouverte, positive et multiculturelle, qui permettrait d’abattre le « Mur de la loi 1905 » ! Et opposer la tolérance à la laïcité.

2) Ils ont un réseau d’étudiants très jeunes, très actifs, qui ont intégré le discours des « Frères musulmans ». Nous allons investir l’école, tous les établissements publics »
3) Les Humanitaires : eux sont sur la brèche pour aider le « frère » ou la « sœur » dans le besoin. Pour lui réserver une chambre (On s’arrange, mais avec quel argent ?). Pour obtenir une salle de réunion mais en fait ce sera une salle de prières. Les « Humanitaires » utilisent les mêmes procédés au Maghreb, ils se substituent aux services sociaux qui n’existent pas ou peu là-bas. C’est le même système employé en France ! On a ainsi les futurs votants pour les listes de l’ Union des Etudiants musulmans de France (UMF) .
4) Les activistes « politiques ». Ce sont des militants plus politisés, discours bien rôdé, qui connaissent les partis politiques, leur idéologie, leur fonctionnement. Ils pratiquent l’entrisme dans ces partis, surtout les partis troksistes, anti capitalistes, et même le parti communiste ! Ils connaissent bien les lois françaises, les lois laïques, qui sont selon eux, racistes et islamophobes. Ils peuvent adopter des attitudes très « gentilles », « douces » surtout avec les filles. Puis un jour, ils disent à une fille qu’ils jugent trop décolletée : « Tu es impudique, ma sœur ! » Et la même étudiante que l’on connaissait tête nue… arrive le lendemain voilée !
Baki Youssoufou fait le constat qu’il ne peut plus employer le mot laïcité ! La laïcité est synonyme de racisme ! Il parle donc de ce qu’ils détestent tout autant : la liberté et la démocratie.
Ces valeurs fondamentales sont plus convaincantes pour les étudiantes sous influence (ce qui me navre, la laïcité est pour moi une valeur aussi importante que la liberté, sont-elles libres les filles sous voiles, burqas et niqabs ?).
Il a évoqué aussi l’invitation du Hamas à l’ Université. Invitation absolument scandaleuse ! L’islamiste du Hamas a-t-il parlé de la charte du Hamas ? De la charia, de l’inégalité de droits entre femmes et hommes qui y sont inscrites ?
Les étudiants votent peu. 15% de participation. Ce qui laisse le champ libre à ces activistes islamistes.
Notre étudiant a fait venir Catherine Kintzler et nous a dit, navré, qu’il n’avait rien compris à son discours (elle est contre la loi sur le voile à l’Université).
Ce débat m’a montré comment les islamistes forment leurs militants, qui vont ensuite dans les partis, les syndicats, les associations et mouvements sous couvert de lutte « contre le racisme et l’islamophobie ».
Décidément, ces islamistes sont très actifs ! Je suis navrée qu’ils aient tant de soutiens (je pense à mon débat, organisé par le PCF du Rhône, sur la burqa, sans parler de la burqa)…
Mireille Popelin

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