Les socialistes et leurs alliés verts veulent supprimer le droit de veto de la France à l'ONU !

Décidément l’écœurement devant les socialistes grandit chaque jour davantage et, en parallèle, l’effroi à l’idée qu’ils puissent être aux commandes de la France en 2012 !

Nous savions déjà à quel point ils avaient trahi les idéaux de gauche, à quel point ils avaient trahi le peuple de gauche, à quel point ils avaient trahi la France ; nous ne pouvions pas imaginer que leur forfaiture et leur appétit de pouvoir les pousserait à piétiner un des droits fondamentaux de la France, qui fait partie des 5 pays à avoir un droit de veto à l’ONU.

En effet, l’accord passé entre le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts (EELV) prévoit, entre autres horreurs que nous expliciterons ailleurs, ce passage très instructif : “la France fera des propositions précises pour réformer et démocratiser l’ONU afin qu’elle structure un ordre juridique et normatif global : siège européen, suppression du droit de veto, meilleure représentativité des pays du Sud au sein du Conseil de Sécurité, renforcement du rôle des ONG“.

Que la France perde, à l’ONU, son statut de grande puissance, qu’elle doit et à son histoire et à De Gaulle, monsieur Hollande n’en a cure, pourvu qu’il ait les voix des Verts d’Europe Écologie !

Que la France n’ait plus le droit de s’opposer à une résolution de l’ONU,  monsieur Hollande n’en a cure, pourvu qu’il ait les voix des Verts d’Europe Écologie pour parvenir au sommet de l’ État.

Que la France perde un droit plus fondamental que jamais eu égard à la situation internationale, monsieur Hollande n’en a cure, pourvu que  les Européistes fous d’Europe Écologie votent pour lui.

Que se passerait-il si la France n’avait plus son droit de veto ? Les conséquences internationales et nationales seraient dramatiques. La France perdrait ainsi les quelques leviers politiques et donc économiques qu’elle a encore dans le monde au profit de la Chine ou des USA. De plus, les conséquences pourraient être tragiques en politique intérieure. Imaginons quelques situations tout à fait possibles eu égard à la progression du totalitarisme mondial :

Imaginons que le cauchemar prenne forme, que la prétendue gauche socialiste et ses alliés verts prenne le pouvoir en 2012, imaginons que le gouvernement qui en serait issu applique leur programme, imaginons qu’ils perdent les élections suivantes, malgré leurs magouilles et leurs réformes électorales, et imaginons enfin que le nouveau gouvernement décide, par exemple, que les délinquants étrangers seront expulsés, que les allocations familiales et autres avantages sociaux seront réservés aux Français et même -il n’est pas interdit de rêver- que l’immigration sera réservés aux quelques cas de droit d’asile, le regroupement familial étant interdit… Il paraît tout à fait plausible, eu égard aux efforts des élites mondiales de remplacement des États-nations par des régions où prime la diversité, que la communauté internationale pousserait des hauts cris et envisagerait, au prétexte de défendre les “droits de l’homme”, d’envoyer des forces armées pour obliger la France à rentrer dans le rang. La France, ayant perdu son droit de veto, ne pourrait s’y opposer…

En effet, actuellement, (sources wikipedia) “le droit de veto du Conseil de sécurité des Nations unies est un droit accordé uniquement aux cinq membres permanents du Conseil qui leur permet de bloquer toute résolution ou décision, quelle que soit l’opinion majoritaire au Conseil.[…] Les cinq membres permanents exercent ce droit quand ils votent négativement. Une abstention ou une absence n’est pas considérée comme un veto. Le système du veto a été établi pour protéger les intérêts des membres fondateurs des Nations Unies  qui étaient sortis victorieux de la Seconde Guerre mondiale. A la Conférence de Dumbarton Oaks  en 1944 qui a prévalu à la création de l’ONU,  il a été décidé que les représentants de la République de Chine, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Union soviétique et de la France seraient des membres permanents. La France, même battue et occupée par l’Allemagne nazie,  avait joué un rôle primordial en tant que membre permanent de la Société des Nations, était une puissance coloniale de première importance et les activités des  Forces françaises libres aux côtés des Alliés leur ont permis de s’assoir à la même table que les Quatre Grands.”

La France, ainsi, perdrait, pour un lamentable accord électoral, son statut de grande puissance, son poids, sa capacité de peser sur les grandes orientations mondiales (pourquoi s’étonne-t-on que soient régulièrement reçus à l’ Élysée dictateurs et rebelles des pays africains, par exemple ? Parce qu’ils viennent faire leur cour à la France, pour obtenir sinon son soutien du moins une bienveillante neutralité à l’ONU, via le droit de veto… ). Elle perdrait aussi son indépendance, sa capacité de dire non, et le peu qui lui reste de souveraineté.

C’est bien ce que souhaitent les  EELV, qui, dans la droite ligne des Cohn-Bendit et Éva Joly, veulent voir notre pays, ses traditions et ses habitants d’origine disparaître, au nom d’une haine incompréhensible pour ce que nous représentons. D’ailleurs, Éva Joly comme Cécile Duflot ont cyniquement confirmé le sens de cet accord puisque Éva Joly dans un communiqué a affirmé que le droit de veto de la France à l’ONU était “un privilège dépassé, réservé à quelques pays” et  plaide pour un “siège européen au Conseil de Sécurité”, et a ajouté que “L’heure est à une Europe forte qui parle d’une voix unie, à un multilatéralisme affirmé et assumé, plutôt qu’au repli sur les nations et leurs privilèges”. Traduction : tout et tous se valent, de même qu’il ne faut plus de grandes écoles, plus d’élites, il ne faut plus de pays ayant plus de pouvoirs que les autres, fussent-ils fondateurs d’instances internationales, fussent-ils, par leur histoire et leur constitution, des gages de mesure  et de paix ? Il est vrai qu’aux yeux d’une Éva Joly, d’une Martine Aubry  et d’un François Hollande la France n’arrive pas à la cheville de la Tunisie d’Ennahda ou  du Venezuela de Chavez. Il est vrai qu’aux yeux d’une Éva Joly, d’une Martine Aubry  et d’un François Hollande un pays qui permet aux femmes de choisir leurs maris, d’en divorcer ne vaut pas mieux que ceux qui condamnent les femmes à être fouettées emprisonnées parce qu’une mèche de cheveux dépasse de leur voile.

Et qu’on n’imagine pas qu’une Cécile Duflot ait davantage les pieds sur terre qu’une Éva Joly, pour elle également   le droit de veto de la France est un anachronisme  ; comme Éva Joly, elle veut que la France disparaisse pour se fondre dans l’Europe et qu’elle transmette à celle-ci toutes ses prérogatives. Et les socialistes ont dit oui. Ils ont signé l’accord. Pire encore, si quelque chose peut être pire, ils osent minimiser l’affaire, prétendre qu’ils ont signé pour faire plaisir aux écolos en étant persuadés qu’il faudrait tant de temps pour les modifications que cela ne se ferait pas de sitôt, comme l’ose Moscovici :  “Il n’est pas question de remettre en cause le statut de
membre permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, ni le droit de veto tant que le système international n’a pas profondément changé et évolu
é”.

La vérité c’est qu’on est tellement scandalisé qu’on fait mine de s’étonner, mais il est tout à fait normal qu’un Hollande souscrive entièrement à cette demande des EELV, puisque lui-même l’a proclamé à moult reprises, il est internationaliste et sa priorité n’est pas les Français.

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Alors, bien sûr, les protestations du candidat socialiste à l’ Élysée prétendant qu’il ne toucherait pas au droit de veto s’il était élu ne convaincront personne, d’autant qu’il ajoute dans la foulée que cela se fera, forcément, un peu plus tard, puisque les Nations Unies doivent aller “vers une gouvernance mondiale”.

Dont acte.

Les Verts d’Europe Écologie sont des malades de l’égalitarisme, ils sont prêts à tout faire disparaître pour voir leur idéologie mortifère appliquée et leurs alliés socialistes leur emboîtent le pas ; pourquoi diable me font-ils penser aux Talibans faisant sauter les Bouddhas de Bamiyan, vieux de quinze siècles ?

Christine Tasin

Résistance républicaine

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