Malgré l’acharnement médiatique, Fillon est toujours debout

Les banderilleros ont planté leurs banderilles.

Les picadors ont brisé l’échine du taureau, la bête est blessée et livrée au matador.

Il n’a plus qu’à porter l’estocade finale.

Oui, mais voilà, ce n’est pas toujours le toréador qui gagne.

Le fauve se rebiffe et l’encorne.

François Fillon n’a pas été terrassé, il a contre-attaqué et dorénavant il fera face.

On reproche à Mme Fillon d’avoir perçu en deux versements 45.000 euros d’indemnités de licenciement, mais ces sommes ont été déclarées, la preuve en est portée.

Mais, toute réflexion faite, ce n’est pas François Fillon qui a versé ces 45.000 euros à Mme Fillon, c’est l’Assemblée Nationale, comme c’est la règle et c’est donc elle qui dilapide ainsi l’argent des contribuables. Elle verse des indemnités sans aucun contrôle, sans rechercher s’il s’agit d’emplois fictifs ou non ?

La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités, paraît-il, pour une collaboration parlementaire ! Qui donc est responsable d’avoir enfreint cette législation, pas François Fillon mais l’Assemblée Nationale.

Elle a ainsi payé plus de deux millions d’euros d’indemnités de licenciements à 839 assistants parlementaires.

Avaient-ils tous le droit de percevoir de telles indemnités ?

Qui contrôle les paiements de l’Assemblée Nationale ? Voilà le vrai coupable !

Inutile donc de continuer à planter des banderilles à la « Une » de vos canards, qu’ils soient « enchaînés ou déchaînés », ou alors pousser vos investigations un peu plus loin, vers les vrais « dilapideurs » de notre argent (Par exemple ceux qui ont dilapidés UN MILLIARD d’euros en supprimant l’Ecotaxe, on ne vous entend pas beaucoup sur ce sujet !).

Ou peut-être souhaitez-vous que l’on s’intéresse de plus près aux subventions qui vous sont largement attribuées, à vos salaires, à vos indemnités, à vos 30% d’abattement sur vos revenus, à vos petites magouilles pour gagner un peu plus, etc. ?

Ne vous en déplaise, mesdames et messieurs les donneurs de leçons, journalistes, éditorialistes, politologues, etc. dans tous les médias (Presse ou Télé) nous ne voulons pas de Macron, de Hamon ou de Mélenchon, alors n’insistez plus.

C’est un face à face Le Pen/Fillon que nous souhaitons au second tour de la présidentielle

Dorénavant c’est à la justice de se prononcer. Seule une mise en examen interrompra la candidature de François Fillon et, dans un tel cas, ce serait une première : une intervention du pouvoir judiciaire contre le pouvoir politique.

Une seule décision s’imposerait alors : le report de l’élection présidentielle.

Manuel Gomez

image_pdfimage_print

4 Commentaires

  1. “Une seule décision s’imposerait alors : le report de l’élection présidentielle.”
    pas question
    on en veux plus de ce trou du cul de hollande
    place au FRONT NATIONAL

  2. Il est SURPRENANT qu’il y ait encore, des gens qui veuillent voter Fillon les yeux fermés afin de ne pas avoir Macron, Hamon,ou Mélenchon…
    Après tout ce que l’on sait, ce que l’on a appris et ce que l’on apprend…,ils s’entêtent à vouloir voter pour un homme qui a longtemps baigné dans le système, qui s’en est nourri à profusion en connaissant toutes les ficelles et qui essaie de se faire passer pour “un saint”… Ils nous a trompés et continuera à nous tromper, c’est sûr. Ce choix est un problème, cependant il y a le FN, certes sans Jean-Marie, dont la fille semble enfin! se rapprocher des fondamentaux du parti, alors donnons lui sa chance.

  3. «c’est un face à face Le Pen/Fillon que nous souhaitons au second tour»

    «Que nous souhaitons» ? Parlez pour vous, en ce qui me concerne, je ne veux pas plus d’un fillon que d’un macron, un hamon ou un melanchon. Je souhaite voir au 2ème tour le candidat qui sera le plus susceptible de se faire battre par Marine. Je n’ai aucune envie d’avoir fillon comme président et cela même si il ne s’était pas enrichi personnellement avec de l’argent public en profitant de son mandat.

Les commentaires sont fermés.