Mariage homo : Hollande a parfaitement réussi à diviser les Français

François Hollande a fort bien retenu les leçons de perversité machiavélienne de l’autre François, dont il imite tellement la posture que c’est  à se demander s’il ne souffre pas d’un dédoublement de la personnalité. Hélas, armé de son mentor spectral, il nous entraîne tous dans un mal qui a fait la preuve de son pouvoir dévastateur : la division. C’est la division qui, en effet, a jadis livré la France aux guerres de Religion ; c’est elle, encore, qui nous a précipités dans les limbes de la Collaboration.

La question du mariage gay a frappé juste, et voici la  Nation la plus passionnée d’Europe, bel et bien divisée. Mais n’était-ce pas là le but à atteindre : réveiller les vieux démons fascistes par cette petite étincelle et se hisser en sauveur de la République ? François Hollande savait ce qu’il adviendrait et il n’a pas hésité l’ombre d’un instant. Ce n’était pourtant pas le moment.

En des temps troublés, où l’économie vacille, où la violence à l’intérieur de nos frontières prend des proportions inédites depuis l’après-guerre, traiter de cette question de société ne pouvait qu’engendrer le chaos. L’actualité me donne raison…hélas. Ce mariage gay était une boîte de Pandore. Dans d’autres circonstances, et sous d’autres cieux politiques, cela ne m’aurait posé aucun problème, car je ne crois pas que le sentiment national, tel que je me le figure, ait à voir avec le mariage entre deux hommes ou deux femmes, quoiqu’il y ait des écueils réels dans ce souci d’uniformiser la société, à commencer par l’implication des enfants. Et voici maintenant ce que révèlent les augures :

Pendant que de sinistres néo-nazis (comme si l’on pouvait attendre quelque-chose de cette doctrine apocalyptique !), assoiffés d’une haine stérile, ressortent les croix gammées de grand-papa ; pendant que les islamistes infiltrent gentiment les manifestations anti-mariage pour tous (c’était inévitable) ; pendant que la violence des cités et de l’immigration sauvage prospère (au point que notre vitrine culturelle, Le Louvre, a dû fermer ses portes pour alerter les pouvoirs publics sur la recrudescence des vols avec violence à l’intérieur du musée) ; pendant que des Caroline Fourest et autres Femen hurlent contre les « fanatiques fous furieux » qui fréquentent les églises et ne demandent qu’à prier en paix, l’islam se frotte les mains : l’objectif est en passe d’être atteint, à savoir l’émiettement d’une société qu’il se chargera d’unifier dans le sang et la soumission absolue, comme il a toujours fait. Et ceux qui croient ne pas se brûler en fricotant avec le diable sont des inconscients : vous voyez de qui je parle, Madame Barjot ?

Alors, à ces antisémites minables (qui servent au mieux les intérêts de l’islam avec leur nostalgie délirante du IIIe Reich) ; à ces homophobes primaires qui partent casser du « pédé », en discréditant au passage ceux qui sont en droit démocratique de demander un référendum sur une loi qui modifiera en profondeur une Nation déstabilisée depuis plus de trente ans, je n’ai qu’un mot : Patricides !  

Ce que d’autres ont mis des siècles à édifier, à savoir l’unité de la France, n’est plus. Tout ça pour ça ? s’interroge surement Richelieu de là où il est. Oui, Eminence, la France se défait d’elle-même pour, sur ses cendres, laisser pousser un fléau à nul autre pareil. Merci à François Hollande et ses sicaires !

Charles Demassieux

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