Médine et Boniface : l'islamo-rappeur et le géo-politicien dhimmi

medinebonifaceL’homme que le parti socialiste -non encore entièrement rallié, contre Israël, à la cause du Hamas- avait exclu, parce qu’il avait alors- pour justifier l’abandon des Juifs menacés de tous côtés-, proposé de cibler prioritairement, comme électorat politiquement rentable, l’émigration musulmane et sa seconde génération devenue française ; une seconde et/ou troisième génération, française à la façon que l’on sait : Marseillaise sifflée au stade de France à l’occasion d’un championnat, drapeau tricolore enlevé et brûlé au Capitole de Toulouse pour fêter l’équipe de foot d’Algérie ; mutinerie en mer de matelots musulmans refusant de partir en opération en Afghanistan, parce que ce serait combattre d’autres musulmans…
Bref, cet homme, ce géopoliticien, s’est uni à un rappeur, s’étant donné, pour nom d’artiste, Médine.
Leur ouvrage commun s’appelle Don’t Panik 
Un titre élégant, fleurant bon la campagne française, c’est certain. Un titre d’actualité, avec l’accumulation de meurtres et de tentatives de meurtres, au couteau, à la voiture bélier, d’incendies-traditions de noël et du jour de l’an…
Médine, nous dit-on dans la présentation, appartient à la génération des jeunes rappeurs qui ont le souci d’une vraie réflexion sur la société.
Son dernier rap montre, comment cet homme appartient à une génération qui a le souci d’une vraie réflexion sur la société.
Se présentant comme -ce sont ses mots répétés- islamo-racaille, Médine appelle à la domination de la charia, à la mise des femmes sous la burqua ; il appelle à en finir avec la loi française, en tant qu’elle contraint l’islam à ne pas être entièrement lui-même ; il invite à purger la société française des laïcards ; il évoque les « nazislamistes » avec une ambiguité qui pourrait lui permettre de dire, si la justice lui demandait des comptes : je suis comme Khomeyni et les Shebab, je suis pour la charia intégrale, mais… dans mon rap, en réalité, je fustigeais les nazislamistes, alors vous ne pouvez rien me reprocher.
Et pour bien montrer la chose au visiteur regardant son clip, le rappeur de la jeune génération ayant le souci d’une vraie réflexion sur la société, fait le signe clair de la mise à mort par égorgement-décapitation, à destination du fondateur de la Riposte Laïque, de Jean François Copé et d’une troisième personne (une femme politique de l’UMP, je crois).
Que dire de Pascal Boniface ?
Manifestement, l’ex dirigeant socialiste suit la trajectoire de Roger Garaudy. Officiellement, il n’est pas encore converti à l’islam chiite ou sunnite, mais…
Les Iraniens ne sont en effet pas sectaires. Ils ont ouvert tout grand leurs bras au parti des musulmans de France ; ils viennent aussi d’accueillir le secrétaire général du Hamas, le sunnite Khaled Mechaal et ses bureaux, que les Qadaris ont expulsés.
Fournissant le Hamas en milliers de missiles entreposés dans les tunnels gazaouites en voie de reconstuction ou d’agrandissement, le gouvernement khomeyniste peut bien donner asile au chef des inventeurs et organisateurs des premiers assassinats de civils au moyen de la voiture bélier, sans lui demander de cesser d’être sunnite.
Je disais donc que n’étant pas sectaires, les khomeynistes peuvent bien décider de financer l’activité de tel ou tel institut, en France même, dont le chef aurait choisi, pour se conformer à l’islam dans ce pays, de dire la shahada dans une mosquée sunnite.
La suite des évènements nous montrera : si notre géopoliticien suit effectivement la trajectoire garaudiste-dieudonniste jusqu’au bout ou si, hésitations ou taqqyyah, il reste à mi-chemin en qualité de compagnon de route de l’islamo-djihadisme Hamas-Hezbollah.
Revenons à notre rappeur
Sa façon de formuler, dans un clip, sa vraie réflexion sur la société, -outre le soutien à la burqua et à la charia remplaçant la loi républicaine née de la révolution-, s’est affirmée sans ambiguité : la menace du traitement des apostats et des infidèles, par le moyen préféré de l’Etat islamique.
Rappelons encore : que l’Etat islamique appelle à suivre son exemple en France même, au moyen  de disciples « isolés » (de cet Etat assassin) ; des disciples que les autorités hollando-taubiristes préfèrent voir encore comme n’étant : que de malheureuses victimes de la conjoncture sociale, souffrant de leur fragilité psychologique ou de leurs perturbations mentales qui les poussent à agir et à chercher à tuer, selon les procédés précisément proposés par DAESH…
Une question : les deux drones qui ont survolé la centrale nucléaire de Nogent sur Seine samedi, sont-ils des drônes purement «écologistes» ou des moyens islamo-écologistes-Daesh destinés à préparer des opérations guerrières d’importances stratégiques, changeant qualitativement l’ampleur des opérations que l’islam armé et combattant a décidé de mener en France même.*
De simples coïncidences tout cela : des tragédies meurtrières individuelles, un survol de centrale nucléaire sans rapport avec  la mise en œuvre de la consigne de DAESH… C’est ce qu’autorités et médias veulent voir, contre toute évidence
Le choix du nom d’artiste illustre le contenu de la vraie réflexion.
Le lecteur attentif du coran observera : que les sourates mecquoises n’appellent pas encore au djihad. Au contraire, elles nomment les Juifs, fils d’Israël (Banû Israîl) ; elles affirment la propriété juive sur la terre de Canaan devenue terre d’Israël (la pseudo Palestine) ; elles affirment confirmer la Torah et ne rien dire de nouveau et de plus, sinon, que de « rappeler son message », en insistant sur la punition future des incroyants et des infidèles.
Elles ne disent pas que les Juifs ont traficoté leurs écritures, parce qu’ils ne parlent pas de MHMD. Non, au contraire, elles confirment la Torah et rien d’autre.
Ce message, encore non violent, n’aura, auprès des arabes et des Juifs de la Mecque, guère plus de succès que celui du mouvement du 22 mars 1968 auprès de la masse étudiante de Nanterre. Comme Dany-le rouge, le prédicateur mecquois, ignoré ou rejeté par son clan et sa tribu, s’exilera à Médine, suivi d’une petite cinquantaine de disciples.
A Médine, intronisé leader absolu, moral et politique, de la cité-Etat peuplée d’Arabes (dont des clans judaïsants) et de Juifs, l’exilé de la Mecque tiendra un nouveau discours : Les Juifs n’étaient plus que des Yahoud (terme arabe voulu péjoratif, venant de l’hébreu yéhoudi, signifiant hébreu de la tribu de Juda dont sont issus David, Salomon et les dynasties régnant à Jérusalem et Jésus. Juda/yéhoudi a donné Judée, nom du pays, et judéens pour nommer ses habitants. C’est de là que vient le terme de Juif, en français, Jude en allemand, et de Yid en yiddish). C’étaient des vilains, les Yahoud, des personnages répugnants, des fils de singes ou de porcs ; leur faire des misères, ainsi qu’à tous les non-musulmans, devenait la norme du discours médinois.
Avec la gouvernance de Médine commencera la prédication par le djihad et la violence aveugle et sauvage, dont Daesh n’est qu’une des nombreuses et récurrentes facettes.
En choisissant de s’appeler Médine, le rappeur a donné le contenu permanent de son message et de la vraie réflexion qu’il veut avoir sur la société.
En d’autres termes, les menaces contre Pierre Cassen et contre Jean François Copé ne sont pas accidentelles. Elles résument les buts poursuivis par l’islamo-racaillisme (pour reprendre le terme employé, avec délectation, par Médine lui-même). Elles situent cet islamo-rap, et d’autres, comme un des outils de la violence qui doit se décliner, à cette étape, dans des agressions individuelles, au couteau, à la voiture bélier, en accidents de circulation, en brûlant des voitures ou en incendiant des cages d’escalier.
Srulik Klinger
* On nous objectera que le grand nombre de musulmans habitant la France constitue une protection, un bouclier humain, contre les djihadistes pouvant chercher à recourir au sabotage de centrales nucléaires. Piètre argutie que cet argument.
En effet, quand les khomeynistes ont commencé à vouloir se doter de l’arme nucléaire, pour éradiquer Israël avec un ou deux champignons atomiques, le quotidien le Monde s’en était allé interviewer des membres et sympathisants d’organisations palestiniennes. Il leur demandera leur avis, en leur faisant remarquer : que si Israël était détruit, au moyen d’armes thermonucléaires, les Arabes israéliens – « les palestiniens d’Israël »- et les Palestiniens de Gaza et des « territoires occupés », seraient également victimes de l’arme nucléaire; ils seraient anéantis avec les Juifs d’Israël. Aucune d’importance, répondra-t-on au journaliste du quotidien parisien. Pas d’importance, puisque tous les Juifs seront anéantis. D’autres arabes musulmans viendront, plus tard, la terre conquise par l’islam étant redevenue definitivement « terre islamique » et qu’elle aura été purifiée de la présence des Juifs…
Pour Daesh et les fanatiques répondant à son appel : peu importe en effet que périssent des milliers, voire des dizaines ou des centaines de milliers de musulmans vivant en France, si les « ennemis de l’islam » sont grièvement ou même peut-être mortellement touchés par ses attentats. Les musulmans qui périront eux-aussi, en conséquence, seront des « martyrs » ; ils gagneront le paradis, ils sont à envier…
 
 

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