Otages : l’indécence et le scandale ne sont pas chez Marine Le Pen

Alors que l’entreprise de l’agroalimentaire Tilly-Sabco fait les frais de la politique mondialiste mise en œuvre par l’UMPS. Alors que les plans sociaux se succèdent (Alcatel-Lucent, la Redoute, Fagor, GAD, Tilly-Sabco…). Alors que le gouvernement Grec vient de décider que toute critique négative sur l’Europe serait punissable de deux ans de prison, l’UMPS et ses média complices mènent une battue contre Marine Le Pen. Mais, n’en déplaise aux journalistes serviles ou autre petit pisse-copie sans talent comme Hervé Gattegno, Marine Le Pen n’est pas facile à abattre.

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Marine Le Pen n’est pas Nicolas Dupont-Aignan. Elle n’est pas Sarkozy. Elle n’est pas Copé. Marine Le Pen est libre, et n’a aucun goût pour la poltronnerie ou l’hypocrisie. Marine Le Pen dit ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent et ce qu’elle pense. Dans un contexte où la police de la pensée a les pleins pouvoirs, c’est une preuve de courage. Une vertu dont les peuples ne peuvent se passer s’ils veulent changer le cour de l’Histoire.
Or, c’est ce courage qui déplait à ses opposants. C’est ainsi qu’en voyant Marine le Pen avouer avoir éprouvé un malaise devant la cérémonie d’accueil des otages, les média, Copé et sa bande ont cru bon de crier à la faute, au racisme et à la xénophobie. La belle affaire ! Sont-ils si sourds et si aveugles pour ne pas se rendre compte que la patronne du FN ne faisait qu’exprimer le ressenti d’un grand nombre de Français. Moi aussi j’avoue avoir trouvé étrange que ces hommes devenus libres aient refusé de prendre la parole quand le président de la république leur a tendu un micro. Moi aussi ça m’a fait bizarre leur dégaine aux zozotages. Barbe islamiste bien taillée, chèche sur le crane, et posture de repli, on est en droit de se poser des questions non ?
Le jour même de leur libération, les invités de l’émission “C dans l’air” soulignaient déjà l’étrangeté de la scène à laquelle ils venaient d’assister. L’éditorialiste de l’Express, Christophe Barbier, évoqua même le syndrome de Stockholm.

Voir à partir de 12mn

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Et que dire du journal le Monde qui avait titré son article : l’étrange mutisme des otages français au Sahel” avant d’en changer afin de ne pas faire le jeu de Marine Le Pen sans doute . Des poltrons vous dis-je !
La levée de bouclier qui a accompagné la déclaration de la présidente du FN était donc orchestrée. L’objectif était sans doute de criminaliser le FN. Ce fut un échec. Encore une fois, l’UMP aurait mieux fait de se taire. Ses représentants auraient été plus inspirés de critiquer la mise en scène de la cérémonie d’accueil réservée aux otages.
Car comment peut-on encore accepter une telle comédie sentimentale ? Comment peut-on tolérer le racolage putassier d’un gouvernement en mal de popularité aux dépens d’hommes et de femmes redevenus libres après des mois de brimades psychologiques et physiques?
Avant Hollande, Sarkozy ou Chirac, il y avait la pudeur. Elle nous permettait de séparer l’intime de la chose publique. C’était un temps où la France avait des mœurs civilisées. C’était un temps où la représentation nationale savait protéger son peuple des charognards et des esprits marchands. Aujourd’hui le grand déballage passe en direct à la télévision, la tyrannie de l’émotion est au 20h et les impressions avisées de Ruth Elkrief passent pour des analyses politiques d’une grande tenue intellectuelle.

En assistant à cette kermesse sentimentale, les salopards du désert ont bien dû se marrer.
Et nous, nous avons la douloureuse impression que plus le temps passe, et plus la France que nous aimons s’efface au profit des jean-foutres et des médiocres.

Jérôme Cortier
Prêchi-Prêcha

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