Pendant que Valls pérore à La Rochelle, Vladimir tente d’égorger Marie-Neige Sardin au Bourget

Marie Neige Sardin, libraire au Bourget que certains patriotes connaissent bien, vient ce soir de subir sa 31e agression. Il y a quelques semaines déjà, alors qu’elle était en vacances, sa vitrine avait été explosée.

Ce samedi, alors qu’elle était dans sa boutique, un individu d’origine maghrébine coiffé d’une casquette et armé d’un couteau de chasse s’est introduit dans la librairie pour lui dérober sa caisse. Il était déjà venu la semaine passée, le même jour de la semaine. Sur l’instant Marie-Neige ne l’a pas immédiatement reconnu en raison de la visière qui lui cachait en partie le visage. L’homme, un drogué, a tout d’abord commencé à la frapper. Marie-Neige s’est défendue, réussissant à appuyer sur le bouton qui la relie au commissariat.

La lutte s’est prolongée derrière l’étroit comptoir. Le type a alors sorti son couteau et a tenté d’égorger Marie Neige au niveau de la carotide mais elle a heureusement eu le réflexe de porter la main à son cou, laissant sous la lame un morceau de son doigt. Puis il a tenté de s’emparer de la caisse où ne subsistaient de la recette que quelques euros.

L’individu l’a alors piétinée en lui marchant violemment sur le dos en criant « couche-toi ! je t’ai dit de rester couchée !! ».

Par crainte pour sa vie, elle lui a dit de prendre les 400 euros qu’elle avait dans son sac, une somme qui lui permettra sans doute d’acheter sa dose de drogue.

L’homme a fini par partir après avoir empoché l’argent, peu de temps avant l’arrivée des policiers. Ces derniers le recherchent actuellement…

Voilà. Les égorgements sont devenus quotidiens et n’importe qui peut à n’importe quel moment voir défiler sa vie dans le sang, le corps lardé de coups et largué dans un caniveau, dans un hall d’immeuble ou sur le carrelage d’une boutique. Aujourd’hui plus personne n’est à l’abri d’individus sans foi ni loi, barbares, drogués, ou les deux à la fois.

Et les policiers sont impuissants, ils ont des ordres et peu de moyens. S’ils tirent sur un individu dangereux, les foudres moralisatrices s’abattent sur eux.

Autrefois, petits, on jouait aux gendarmes et aux voleurs et le rôle de chacun était normalisé et clair. Mais en 2012, les flics sont montrés comme les méchants, les victimes comme des fautifs provocateurs et les délinquants comme les victimes…

Le type sera peut-être interpelé ou peut-être pas. S’il l’est, les juges aux ordres de la Taubira s’empresseront de relâcher ce brave homme, pensez donc. Peut-être même que Marie Neige devra répondre devant la « justice » de n’avoir pas été suffisamment coopérative et partageuse de sa caisse. Et puis d’abord, pourquoi reste-t-elle au Bourget, en France, pays pourtant nouvellement acquis à d’autres ? Non mais sans blague !

Marie-Neige au téléphone était bouleversée, le nez bouchée par les larmes, se demandant quoi faire pour ne pas mourir. Car elle n’a que sa boutique, ses bouquins et ses babioles la Marie. Les livres c’est sa vie et elle n’a pas les moyens matériels de déménager son savoir un peu plus loin. Alors elle reste, elle s’accroche, la peur au ventre, comme tant d’autres un peu partout en France, sans que personne n’en entende parler. Les silencieux des cités sont ignorés quand les bruyants sortent les scooteurs, les quads, les BMW ou les armes…

Et dans les beaux quartiers, à l’heure où j’écris ces lignes et où Marie-Neige peine à s’endormir, les juges dorment en paix, Valls et la Taubira aussi. Autant dire que tout va bien dans le meilleur des mondes.

Caroline Alamachère

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