Pourquoi je voterai cette fois pour Marine Le Pen

Opposant à la Constitution de la V° République, antiraciste et anticommuniste primaire, arachnophobe instinctif et « islamolucide » convaincu d’avoir lu la bonne version du Coran et compris son message principal, « que l’Islam et ses percepts règnent en maître sur terre et s’imposent à tous », virulent opposant à l’antisémitisme, ma culture et philosophie personnelle a pour fondements la sacralisation des droits humains, version Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et du libéralisme philosophique et économique issus des Lumières.

En 1981, alors que je ne connaissais rien à son rôle lors de la guerre d’Algérie et à sa Francisque – qui lui a été décernée par Pétain lui-même – (merci à nos profs d’histoire et à nos journalistes), j’ai voté François Mitterrand.

La découverte du passé de cet homme et ma détestation du gaullisme par amour de la liberté, m’ont amené à considérer que la vie politique française ne justifiait pas que je me déplace aux urnes et j’ai ainsi rejoint le camp des abstentionnistes et du bulletin blanc.

En 2007, changement de donne, pour la première fois dans l’histoire de notre pseudo République, une femme a de sérieuses chances d’accéder à sa présidence.

Au nom de son engagement dans la lutte contre les pédophiles lorsqu’elle était au ministère de l’Éducation nationale et de son écoute des drames vécus par de nombreux pères qui divorcent, j’appelai à voter pour elle en me persuadant que finalement l’abstention n’était qu’un immense piège à « cons » au service de la mafia étatique qui nous gouverne (l’UMPS) dont la candidate présente au second tour face au candidat de l’UMP semblait vouloir se démarquer.

L’élection de Nicolas Sarkozy ne m’a pas déplu. Après tout, un homme peut utiliser les circonstances pour influer sur l’Histoire ; le candidat, une fois élu, peut se transformer en Président et changer les choses pour que la vie soit plus facile et plus agréable à chacun d’entre nous. Comment ? En plaçant par exemple l’élève au centre de l’école et des programmes scolaires, le malade au centre de l’hôpital et de la politique de santé, le pouvoir d’achat au centre de la politique économique et budgétaire de l’État, l’Homme au centre de la société et faire enfin de la démocratie le pivot de notre vie politique…

Oui, un candidat une fois devenu Président de cette V° République monarchique peut imposer le souffle nécessaire aux transformations indispensables de l’État français afin que l’économie serve à l’épanouissement de tous et non plus à maintenir et entretenir les privilèges d’une minorité – bien trop importante – de parasites qui vivent du travail des autres et qui estime devoir penser pour eux.

Cinq ans après, le triste bilan est là, incontestable, et il pour nom composé celui d’échec absolu !

Entre la nomination comme ministre des Affaires étrangères d’un Kouchner qui n’a rien vu des exactions de la junte birmane et de l’esclavagisme au service de Total dans cette grande démocratie, la tentative de faire nommer son fils à la tête de l’organisme qui gère une partie du développement du premier quartier d’affaires d’Europe, la nomination de Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture alors qu’il est l’auteur d’un livre autobiographique qui relate des actes de pédophilie et qu’il a prêté sa voix à un film qui pour beaucoup en fait l’apologie, le maintien à son poste jusqu’au bout du possible et du tenable d’une ministre des Affaires étrangères qui faisait des affaires avec le clan Ben Ali en Tunisie (on se demande si Nicolas Sarkozy n’aurait pas nommé Al Capone ministre de la Justice s’il en avait eu l’occasion), les mesures fiscales favorables aux privilégiés, l’étalage de la démesure d’une classe politique qui se bunkérise en s’octroyant des privilèges que la noblesse n’aurait jamais osé s’octroyer sous l’Ancien Régime, des travailleurs pauvres qui travaillent de plus en plus et sont de plus en plus pauvres et de riches rentiers qui deviennent de plus en plus riches, le résultat est là, la paupérisation généralisée nous guète – nous en serions déjà à 11 millions de pauvres en France[i] et la guerre civile pour cause d’invasion islamiste au cœur même de notre patrie – favorisée par l’UMP et le PS dont aucun des responsables, on l’espère, n’a lu le Coran – nous attend.

Alors, que faire, pour qui voter le 22 avril prochain ?

Pour ceux, responsables de la situation actuelle, qui tiennent les rênes de l’État depuis Napoléon III et qui sont les héritiers idéologiques des responsables des plus grands massacres de l’histoire avec la colonisation et la décolonisation, deux guerres mondiales, dont l’une nous a valu la participation active de nos braves fonctionnaires au drame le plus abominable qui soit en Europe au XX° siècle, la déportation et l’Holocauste, le soutien de leurs intellectuels aux pires régimes sanguinaires mis en place au nom d’une pensée proche de l’islamisme et mis en œuvre par des Staline, Mao et Pol Pot ?

Faut-il voter pour les dignes descendants de ses monstres français, les candidats de l’UMP, du PS ou de la gauche encore plus communiste ?

Le débat politique actuel peut-il nous aider ?

A écouter les représentants de l’UMP et du PS, on s’apercevoir à quel point ils ne peuvent pas débattre entre eux car ils sont d’accord sur tout et n’ont, pour seul objectif, que de garder les clés du coffre des finances publiques afin de se servir autant que de besoin, le vainqueur ayant droit à une plus grosse part du gâteau…

En fait, le seul débat qui serait utile au pays est celui qui n’a pas eu lieu entre Marine Le Pen et l’homme au 30 à 40 000 € d’argent de poche par mois, tirés sur les finances publiques, qui affirme défendre bec et ongles ceux qui ne gagnent qu’entre 200 et 1300 € mensuels – pour vivre, pas comme argent de poche – tout en refusant de rendre public son patrimoine, le Sénateur Mélenchon.

Ce débat, en l’absence de candidat libéral, aurait été utile car il aurait pu être celui de la confrontation de deux avenirs possibles, d’un choix de société crucial…

Le débat n’a pas eu lieu, mais le choix demeure, et ce choix, c’est celui que nous devons faire entre la peste rouge alliée au choléra vert et l’espoir bleu marine…

Le navigateur que je suis a choisi.

John Greenever

Ecrivain, dernier ouvrage paru Tout savoir sur les infections nosocomiales, que risquez-vous à l’hôpital. Éditions Favre.

*Opposant à la Constitution de la V° République, antiraciste et anticommuniste primaire, islamophobe convaincu, virulent opposant à l’antisémitisme, ma culture personnelle me porte vers une défense acharnée des droits humains, version Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789…



[i] Rapport de l’ONPS publié le 29 mars 2012.

Tous les livres de Patrick Ledrappier sur :
http://systoles.eu

image_pdfimage_print