Procès contre Marine Le Pen : donnez le pouvoir à Mélenchon et vous aurez des tribunaux d’exception

Toute la presse fut à l’unisson pour déclarer que Marine Le Pen avait été condamnée à 10. 000 € d’amende dans le procès du “faux tract” sur Mélenchon.
Or, comme souvent, toute la presse fut à l’unisson pour dire n’importe quoi. Car il ne faut pas avoir fait une grande école de journalisme pour savoir que lorsque l’on fait appel d’une condamnation qui n’est pas une condamnation civile, elle est purement et simplement annulée. Ce qui signifie ici que Marine Le Pen n’est absolument pas condamnée et qu’elle est donc toujours présumée innocente.
Ça c’est sur la forme du traitement médiatique.

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En ce qui concerne le fond c’est encore plus minable. Car ce tract n’a rien d’un faux. Même s’il n’a pas été réalisé et diffusé par le Front de Gauche, pas plus que par le Front National, les propos qui y figurent ont été tenus par Jean-Luc Mélenchon à l’occasion d’un discours à Marseille :

à partir de 10mn10

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Ce tract dit donc vrai. Doit-on être condamné pour avoir dit la vérité ? C’est ce que semble penser le tribunal de Béthune contre lequel Marine Le Pen avait déposé une requête en suspicion légitime (1) à cause d’une série d’affaires qui avaient montré le caractère partisan des décisions prises par ses magistrats.

Ce que nous montre cette affaire montée en épingle par la caste politico-médiatique c’est que les pleurnicheries de Mélenchon sont une preuve de sa lâcheté. Mauvais perdant, il est incapable d’assumer ses délires d’immigrationiste fou. Et comme il ne parvient pas à gagner de façon démocratique ; il rêve qu’un tribunal à la botte de la gauche déclare Marine Le Pen inéligible. (2)

Donnez le pouvoir à Melenchon et vous aurez les tribunaux d’exceptions, la terreur et le goulag.

Et c’est ainsi qu’Allah deviendra en France.

Jérôme Cortier

(1) La demande de renvoi pour suspicion légitime est une demande de dessaisissement d’une Chambre de la juridiction saisie lorsqu’une des parties fait valoir que les magistrats qui la composent pris collectivement et non individuellement, font preuve, ou risquent de faire preuve d’inimitié, ou d’animosité à son égard (articles 356 et suivants du Nouveau Code de Procédure civile).</em>

(2) Raquel Garrido avocate du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon :

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