Profil psychologique du tueur fou norvégien

La propagande médiatique consiste à instrumentaliser ce fait divers tragique pour niveler toutes les religions au même niveau de violence. Et aussi pour discréditer tous ceux qui considèrent indispensable et urgent de trouver une solution aux problèmes posés par l’immigration de masse qui engendre l’islamisation des pays occidentaux.
Il y a une bonne analyse faite par Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs de masse et en série, parue dans le Parisien du Dimanche 24 juillet. Il brosse un portrait psychologique du fou Norvégien tout à fait logique.
Cet individu est un “tueur de masse”, comme le tueur de Columbine. Ou comme Richard Durn, malade mental et ancien militant du PS, des Verts et de la Ligue des Droits de l’Homme. Soit dit en passant : aucun média n’a dit à l’époque que le PS, les Verts et la Ligue des Droits de l’homme étaient de dangereux partis d’extrême-droite au motif que l’un des leurs avait exécuté une partie du conseil municipal de Nanterre…
Tous ces tueurs de masse ont en commun d’être des fous de jeux vidéo violents disponibles dans les super marchés et parfois gratuitement sur le net, tel World of Warcraft. Des jeux qui font la part belle aux armes de guerre, symboles d’une puissance phallique qui les fait rêver. Des jeux qui les font “acteurs” de leurs plus violents fantasmes, qui ne trouvent de limite que par la virtualité. Des jeux qui les ont formatés (bien plus que leur prétendue “religion” ou appartenance politique), qui leur ont tenu lieu de modèle et d’exutoire à leurs frustrations identitaires.
Grands narcissiques extravertis et solitaires, sans désir amoureux, malades de leur vide intérieur et haineux, ils sont soucieux de se mettre en scène de façon inoubliable : ceinturés d’une mitraillette, symbole phallique de leurs héros virtuels et d’une autorité surdimensionnée, dont ils rêvent parce qu’ils n’ont jamais connu dans la réalité celle qui aurait pu structurer leur psychisme, donner forme et positivité à leur désir : l’autorité d’un père digne de ce nom. Un père qui, de fait, a disparu de la vie de Breivik quand il avait 15ans.
L’instrumentalisation par la presse de ce criminel blond aux yeux bleus, autoproclamé chrétien (il n’en a pas la culture) est grossière. Elle a pour but de faire oublier que le terrorisme religieux qui frappe 9,9 fois sur 10 est islamique. Que la persécution des chrétiens en pays musulmans n’est pas seulement “chritianophobe” mais criminelle, sanglante et qu’elle a pour but de faire partir ou mourir les minorités ethniques et religieuses selon sa méthode usuelle : la valise ou le cercueil.
Cet amalgame sert à faire assimiler la religion chrétienne (qui prône de considérer l’autre comme son prochain et de l’aimer comme soi-même) et l’islam (une religion qui commande de le tuer).
Victor Hallidée

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