Décidément ces Anglais qui viennent dominer chez nous le Tour de France arriveraient-ils à nous surpasser aussi dans le domaine de la complaisance de la soumission, de la collaboration à l’Islam?
Selon le quotidien britannique, le Daily Mail du 12 juillet, une institutrice de l’école primaire Charles Dickens à Portsmouth a refusé à un élève de 10 ans de boire pendant les heures de classe alors que la température en Grande-Bretagne ces jours-ci frôle les 30°, parce que de nombreux élèves de la classe pratiquant le Ramadan – malgré leur jeune âge – il ne serait pas correct que des élèves puissent boire devant eux. Elle avait donc retiré les bouteilles d’eau que les élèves sont autorisés normalement à avoir sur leurs bureaux.
La directrice de l’école a répondu à la mère du petit garçon qui venait se plaindre qu’il y avait eu malentendu et que l’interdiction de boire ne s’appliquait qu’aux élèves musulmans. La municipalité de Portsmouth, quant à elle, a refusé de commenter.
Cet incident parmi tant d’autres invite à plusieurs commentaires. Dans un pays européen, il est jugé normal qu’un mineur de 10 ans reste toute la journée sans boire pour des raisons religieuses. Contrairement à ce qui vaut pour la théorie du genre, on ne devient pas musulman, on naît ainsi. Même dans un pays qui n’est pas laïc, est-ce admissible? La Cour Européenne des Droits de l’homme ne pourrait-elle être saisie par les associations de protection de l’enfance par exemple?
Par ailleurs, on aura beau jeu de vilipender le zèle servile de l’institutrice. Mais il est difficile à une seule personne de ne pas céder à la loi du nombre. Nous-mêmes, nous montrons-nous toujours courageux? Outre de la lucidité, cela demande de la confiance en soi dont nous sommes aujourd’hui bien dépourvus, nous qui rasons les murs et nous repentons à tout propos.
Est-on sûr que la même chose ne se produise pas, de fait sinon de droit, dans les écoles publiques de notre France laïque? Un enfant va-t-il s’autoriser à boire devant ses camarades qui eux n’ont pas le droit de le faire, surtout lorsque cette coutume est présentée comme une aimable tradition qui se respecte et même se fête? N’entend-on d’ailleurs pas à la télévision, Delanoë aussi bien que de Cameron présenter ses vœux de Bon ramadan!
Essayons d’imaginer ce qui va se passer lorsque dans les années qui viennent cette pratique va tomber pendant les épreuves du Bac. On voit d’ici les demandes de dérogation, les excuses, les litiges qui pourrons se présenter et il ne serait guère réaliste d’espérer que notre Education Nationale se comporte avec plus de fermeté que les autorités anglaises.
