Salles de shoot : Le Guen (PS) préfère organiser la toxicomanie qu’éradiquer la drogue

Ainsi, après la dépénalisation, de fait, des délits commis par les “djeunes”, les socialistes (par le biais du maire adjoint de Paris : Le Guen) ont découvert la solution pour les héroïnomanes : les salles de “shoot”. Dans les années 1980, dans le cadre professionnel, j’ai découvert cette expérience suisse à Berne, dans un parc où des seringues et des cuillers étaient distribuées par un “travailleur social” à de jeunes toxicos qui, matériel en poche et après avoir acheté leur dose aux revendeurs (africains en grande majorité) qui proposaient la dope à quelques mètres des policiers bernois, allaient se shooter au vu et su de chacun, près d’un arbre ou d’un fourré. J’avais éprouvé une rage à en pleurer devant la connerie du “travailleur social” qui expliquait qu’ils pouvaient s’injecter la mort proprement, sans risque d’attraper une quelconque maladie.

Quel est le devoir d’une société responsable ? Eradiquer le trafic et l’usage de stupéfiants ou organiser la toxicomanie de notre jeunesse, proprement ?

Quelle est la responsabilité pénale des politiques qui encouragent une telle organisation ? L’usage est un délit. Organiser l’usage et fournir les moyens en facilitant l’usage mérite des poursuites pénales. Regrouper les toxicomanes est certes un moyen de les identifier, mais je ne crois pas que ce soit le but recherché. Par contre, cette identification sera faite par les “dealers” qui ne manqueront pas d’encourager les toxicomanes à poursuivre leur destin funeste.

Les socialistes qui revendiquent des idées humanistes prouvent une fois de plus qu’ils sont incapables de résoudre les problèmes de fond et préfèrent laisser le pas à la démagogie et au laxisme. Espèrons que le peuple de France, toutes idées politiques confondues, fera barrage à cette idée irresponsable qui répond en fait à l’incapacité de maîtriser les dérives de notre société.

Denis ESTIENNE

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