Sans dents : j’attends avec impatience le prochain sondage

Couverture 200 300Mais tout d’abord, moi qui n’ai jamais eu de sympathie particulière, c’est le moins que l’on puisse dire, pour Valérie Trierweiler, je voudrais tout de même la remercier, oui la remercier, n’en déplaise à quelques-uns, dont d’ailleurs la sincérité dans l’opprobre reste à prouver. Leur réaction n’est-elle pas plutôt un simple réflexe de compassion. Le compassionnel, comme chacun le sait, étant très « tendance ». En nous dévoilant ce que déjà un certain nombre d’entre nous subodorait depuis ce funeste 6 mai 2012, elle a fait œuvre de salut public, plus encore : assistance à pays et peuple en danger ! Et je le répète, pour cela je la remercie sincèrement.

Ensuite, merci à notre amie Caroline Alamachère, qui « a fait le job » en lisant très rapidement ce pavé pour nous en restituer l’essentiel.

Le moins que l’on puisse dire est que l’expression à juste titre, a fait mouche. Comment d’ailleurs aurait-il pu en être autrement ? Expression inconnue. Valérie Trierweiler affirme que François Hollande utilise la formule « sans-dents » pour qualifier les pauvres, lui qui s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, il n’aime pas les pauvres. « Lui, l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents » très fier de son trait d’humour », écrit la journaliste. Mais où se cache l’humour dans cette formule lapidaire ??

Que je sache, celle-ci n’apparaît nulle part, assure Yves Stalloni agrégé de lettres modernes et co-auteur des 365 expressions expliquées, consulté par Metronews. « Mais peut-être y a- t-il une inspiration étrangère dans cette formule comme toothless en anglais, poursuit le professeur. Une expression péjorative qui désigne les classes inférieures. Il s’agit d’une inscription dans une espèce de paradigme de la privation, comme « sans- papiers » ou « sans domicile fixe ». Avec ici la référence aux dents qui renvoie à deux choses : d’une part la nourriture, d’autre part le soin dentaire, une attention coûteuse et dont la privation marquerait un statut social inférieur. Sans aucun doute, il y a donc dans cette expression du mépris, de la dévalorisation, conclut le professeur.

Il ne s’agirait donc pas, comme le laisse entendre Valérie Trierweiler d’un trait d’humour de celui que les gens de son propre camp ont surnommé Monsieur petites blagues, mais bien d’une marque de profond mépris doublé de méchanceté. D’humour point, mais tout simplement la traduction d’une expression anglo-saxonne, que Normal 1er s’est appropriée, sans doute sûr que nous serions bien trop incultes pour comprendre.

Nous savions déjà depuis longtemps que nous avions affaire à un menteur de la pire espèce, un lâche, toujours le C.. entre deux chaises, incapable de prendre une décision. Sa vie privée en est d’ailleurs le parfait exemple. A tout cela il faut ajouter l’absence de sens du ridicule, l’égo surdimensionné qui le conduit à commettre gaffe sur gaffe, la muflerie omniprésente, les exemples ne manquent pas.

J’attends maintenant avec impatience les prochains sondages de popularité !

Oriana Garibaldi

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