Semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme dans nos écoles…

Entretien puis signature par la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM de la convention triennale de partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme avec Alain JAKUBOWICZ, président de la LICRA, au ministère de l’Éducation Nationale, le jeudi 29 janvier 2015 - © Philippe DEVERNAY
Entretien puis signature par la ministre Najat VALLAUD-BELKACEM de la convention triennale de partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme avec Alain JAKUBOWICZ, président de la LICRA, au ministère de l’Éducation Nationale, le jeudi 29 janvier 2015 – © Philippe DEVERNAY

Décrétée par l’ONU en 1966, en commémoration d’une manifestation en Afrique du Sud contre l’apartheid au cours de laquelle la police avait tué 69 manifestants, le 21 mars est la Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Soit.

Il n’empêche que cette journée a à peu près la même efficacité que toutes celles qui,  du 1er janvier, Journée Mondiale de la Paix, au 21 décembre, Journée Mondiale de l’Orgasme,  jalonnent, bon an mal an, notre quotidien.

Au mieux, ça ne peut pas faire de mal.

A voir,  quand notre Education Nationale se jette dans la bataille et cette année encore persiste et signe en consacrant, non pas un jour, mais toute une semaine à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. La vénérable institution qui, entre la sensibilisation à la théorie du gender, la lutte contre l’homophobie, et autres causes prioritaires, n’a de toute évidence pas d’autres chats à fouetter,  peut bien dédier un créneau d’une semaine  à cette cause.  Ce n’est pas comme si nos élèves reculaient dans les classements PISA.

Ainsi donc,  la semaine du 21 au 28 mars sera dans nos écoles consacrée à l’éducation et l’action contre le racisme et l’antisémitisme. Bien évidemment, tout un bataillon d’associations, est-il besoin de les énumérer, soutient cette action et y participe. Le Musée de l’Immigration n’est pas en reste et propose “une semaine pour comprendre” avec exposition d’affiches, débats, et ateliers.

La DILCRA, délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, suggère sur son portail des actions à mener en classe, dont en voici quelques unes à titre d’exemples: favoriser le respect des  différences et combattre le repli sur soi, cultiver la tolérance et l’enrichissement mutuel, promouvoir une société solidaire et du vivre-ensemble.

Au secours!

Que peut-on redouter d’une telle semaine?

De brouiller le problème. Pourquoi racisme et antisémitisme? Y a-t-il des racismes de nature différente? L’école va-t-elle aborder la question ou se contentera-t-elle de reprendre les termes habituellement consacrés? L’islamophobie sera-t-elle assimilée à du racisme? Le racisme anti-Blancs sera-t-il reconnu? On risque de créer des divisions voire des hiérarchies dans les racismes quand d’autres seront carrément occultés, donc, au final, d’aller à l’encontre des intentions affichées.

De déléguer le traitement du sujet au sein des écoles aux représentants d’associations anti-racistes ou aux antiracistes autoproclamés dont l’objectivité et les compétences peuvent être mises en doute.

De pratiquer une approche implicitement culpabilisante plus que moralisante. Une telle campagne auprès du public scolaire revient à présupposer que nos enfants sont racistes et antisémites de naissance, le produit d’une erreur, une malfaçon de la Nature en quelque sorte, et que seule une entreprise de rééducation peut y remédier.

D’être escamotée dans les établissements de banlieue, où l’enseignement non seulement de l’Histoire, de la Shoah entre autres, mais aussi de la littérature, de l’Education physique et sportive, des Sciences de la vie et de la terre, sont au quotidien un exercice périlleux. Des établissements où, comme le dit Finkielkraut, on a honte de dire que l’on est Français et l’on n’ose s’affirmer que si l’on peut brandir un quartier de noblesse en la personne d’un aïeul né en dehors de l’Hexagone. Des établissements où l’on pousse des cris de joie au lendemain du 11 septembre, où l’on dit “ils l’ont bien cherché” après les attentats contre Charlie Hebdo, etc… Donc, au final de prêcher les bons sentiments à ceux qui n’en ont pas forcément le plus besoin mais que l’on persuade du contraire.

D’être mission impossible en favorisant un gloubigoulba relativiste. Tout est acceptable, tout se vaut. Tous les mélanges sont possibles, toutes les diversités peuvent se côtoyer. Donc donner l’illusion qu’une vie  harmonieuse est possible avec des partisans de la lapidation au sein d’une société qui  bannit la peine de mort.

Enfin, de détourner pendant une semaine entière un temps scolaire qui pourrait être employé à l’enseignement des fondamentaux, oubliant que l’école se portait mieux quand elle se consacrait tout simplement… à l’instruction.

Pour finir, une  question me taraude. Madame la ministre de l’Education Nationale va-t-elle proposer un stage de lutte contre les discriminations au représentant d’une association musulmane qui, sur le plateau de Supplément, l’émission de Canal +, proclamait qu’il refusait de serrer la main des femmes et devant lequel celle qui n’hésite pas à user d’un langage fleuri – on se souvient de son “bruit de chiottes” -, était restée regrettablement coite? Il semble que l’individu aurait sérieusement bien plus besoin d’une remise à niveau dans la maîtrise du vivre-ensemble que nos chères têtes blondes.

 

 

 

 

 

 

 

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10 Commentaires

  1. Toute une semaine consacrée à lutter contre un phénomène qui n’existe pas, ou sinon seulement dans les rangs de ceux qu’elle prétend défendre, ce n’est plus de l’air guitar multipliée par un combat de moulin à vent, c’est une déclaration ostensible de volonté d’endoctrinement : “devant l’étranger tu t’agenouilleras car il est ton maître, devant son Dieu tu te prosterneras car il est ton châtiment, ton jardin tu lui cèderas, car il est ton avenir, ta culture tu lui offriras en sacrifice car elle l’humilie, et tes principes tu abandonneras à ses semelles car ils sont présumés racistes.”. Non merci.

  2. Par contre, nous ne verrons jamais un gouvernement français, qu’il soit d’un bord ou d’un autre, instituer dans nos écoles la lutte contre le racisme antifrançais ! J’en sais quelque chose pour avoir été enseignant et directeur d’établissement scolaire, il y a près de 25 ans !

  3. Voila deux bons spécimens de double language et de défenseur du racisme.C’est leur idéologie pourrie qui entretien le racisme. Qu’ils arrêtent leur demagogie et l’inversion des valeurs. D’autant que cela a du se décider dans les loges et les think thank (terra nova) non démocratiques.

  4. La ministre ferait bien d’instituer une semaine contre le radicalisme et la haine islamiste prêchée dans presque toutes les mosquées et dans leur soi-disant livre.

  5. On ne naît pas raciste…. on le devient…. normal vu la conjoncture et le prosélytisme pro-muzz de notre gouvernemerde !!!

  6. Mais qui est actuellement antisémite en France à part les Musulmans ?????
    Est ce être raciste que d’etre islamophobe ? Ca c’est dit des milliers de fois sur RL
    alors à qui la ministrette marocaine s’adresse t elle , à ses congénères ???

  7. Elle est vachement bien représentée la France…et ça s’étonne de tout après?

      • Si cette Arabe voulait lutter contre l’anti-sémitisme et la racisme anti-blanc haineux de ses congénères qui occupent la France, je lui dirais bravo! Malheureusement elle et les lèche-babouches qui dirigent notre patrie en voie de libanisation estiment que ce sont les sous-chiens qui sont racistes! En Frankarabia le monde est à l’envers!

    • Bon sang, heureusement que mes enfants sont grands. Ca me donne la nausée.

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