Un seul département français sans djihadistes signalés !

signalementsdjihadistes
Le Figaro a publié mardi 2 juin une carte qui fait peur, la «carte de la radicalisation » pour illustrer un article intitulé Terrorisme : magistrats et policiers sont submergés. 
 Près de 1700 individus sont aujourd’hui impliqués dans la djihadisme. Une explosion sans précédent.
Et « 2800 suspects sont actuellement dans les radars de la Direction générale de la sécurité intérieure ». L’article se fonde sur le rapport des députés Eric Ciotti et Patrick Mennucci qui se contentent de lancer un cri d’alarme : il n’y a pas assez de juges anti-terroristes (ils sont 8 pour 157 enquêtes – question de la Béotienne que je suis, quid des 1543 autres individus ? ), pas assez de juges d’application  des peines (un seul, à Paris, suit 190 dossiers…) et ils conseillent de délocaliser les affaires les moins graves (ah bon il y a des djihadistes dangereux et des djihadistes  enfants de choeur ? ) et de recruter des  assistants spécialisés.
Les députés dénoncent dans la foulée le faible effectif des services d’enquêteurs à la police. La DGSI suivant 547 individus avec 300 enquêteurs, il faudrait donc, selon Ciotti et Menucci, doubler les effectifs de policiers enquêteurs.
Quant à la prison, «où le prosélytisme islamiste est de plus en plus préoccupant, l’administration pénitentiaire semble démunie pour détecter la radicalisation en milieu carcéral », et, d’ailleurs, les djihadistes se font plus discrets dans les signes extérieurs afin de tromper l’ennemi.
Bref, un constat d’impuissance plus qu’inquiétant !
Il me semble, quant à moi, que face à la guerre qui nous est menée, face aux risques que font courir ces djihadistes à tous les membres de la société civile, il n’y aurait que deux attitudes possibles : le charter vers les pays musulmans pour les non Français  et 12 balles dans la peau pour les autres.
Préventif, efficace et dissuasif.
Christine Tasin

image_pdfimage_print