Sur TV-Libertés, débat sur le ramadan à la mairie de Paris : relativisme des bobos !

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 http://youtu.be/YUzJ2_dn_iQ?t=41m27s

Ce mardi 10 juin se tenait, sur TV-Libertés, le premier “Bistro Libertés” animé par Martial Bild. Etaient invités Philippe Randa, écrivain, contributeur régulier à Boulevard Voltaire, Arnaud Guyot-Jeannin, critique de cinéma, et animateur d’une émission culturelle sur cette télévision, Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps Français, Nicolas Gardères, membre des Verts, avocat de Josiane Filio et de Caroline Alamachère, et Caroline Parmentier, du journal national-catholique Présent.

A partir de 41’20 seconde, dans la troisième partie du débat, l’animateur aborde la question qui fâche : “Faut-il fêter le ramadan à l’Hôtel de Ville de Paris ?” Et ce qui pourrait paraître être simple tombe dans un relativisme souvent compliqué, pour mieux noyer le poisson.

Spécialiste du genre, notre ami avocat Nicolas Gardères, qui, décidément, se fait ramasser à chaque fois qu’il intervient sur TV-Libertés !

http://ripostelaique.com/interview-tv-libertes-les-contradictions-de-nicolas-garderes-avocat-de-rl-et-militant-vert.html

Notons qu’il nous arrive aussi de le féliciter…

http://ripostelaique.com/liberte-dexpression-lavocat-nicolas-garderes-sauve-lhonneur-de-la-gauche.html 

Mais ce ne sera pas pour cette fois. Car là encore, il aura excédé, à notre avis, nombre de lecteurs de RL qui doivent se demander comment peut-il défendre un site comme le nôtre avec un tel discours, si ce n’est pas un amour immodéré de la liberté d’expression, ce que nul ne peut lui contester. Il commence par expliquer qu’il a discuté avec Pierre Cassen (tout en disant, avec humour, qu’il n’était pas l’avocat qui officiait pour le procès à 21.200 euros !). Et nous avons droit à tous les poncifs : on en fait trop sur l’islam, on est obsédé par l’islam, toutes les religions c’est la même chose, l’islam et la mythologie grecque, c’est pareil, arrêtez d’assimiler l’islam à la violence, présentez cette religion positivement.

Ri7Delanoé lècheIl se surpassera en disant que fêter le ramadan à la mairie de Paris n’est pas cultuel, mais culturel, et qu’on aurait pu appeler cela la Nuit du Maroc, cela n’aurait rien changé. Sauf, comme le lui fera remarquer Caroline Parmentier, qu’on l’a appelée “Nuit du Ramadan”, ce qui n’est pas innocent. Il osera également comparer le ramadan à la messe de Noël ou de Pâques… comme si on fêtait cela à Paris, et comme si le fliquage social que cette fête obscurantiste et stupide permet auprès des musulmans était comparable aux paisibles fêtes chrétiennes !

Enfin, il ne s’émeut pas des 70.000 euros, expliquant qu’ils serviraient à payer les artistes, ce qui n’avait rien de choquant. Il va vraiment falloir que RL forme politiquement son avocat de gauche, mais il y a vraiment beaucoup de travail !

Dans un autre registre, Philippe Randa, ami de Nicolas Gauthier, notre islamophile préféré de Boulevard Voltaire, commença par dire qu’en tant que laïque, il était choqué, lui, de l’organisation de cet événement à la mairie de Paris. Par contre, prenant la suite de Nicolas Gardères, il répéta qu’on en faisait trop contre l’islam. Puis il annonça qu’on voyait de moins en moins de voiles dans les rues, et de plus en plus de jeunes maghrébines en jean et maquillées. Il nous fit le coup du parallèle voile-string, et du renvoi dos-à-dos de l’islam et du catholicisme.

Béatrice Bourges, toujours aussi calme et posée, contesta la relativisation effectuée par Nicolas Gardères sur l’organisation du ramadan à la mairie, et expliqua qu’il y avait un message politique derrière. Elle fit remarquer qu’on ne fêtait pas le carême à la mairie de Paris, et que toutes les religions n’étaient pas traitées de la même façon. Elle ne précisa pas si elle aimerait que cela se fît. Par contre, elle donna une explication des plus discutables sur le développement du voile en France, y voyant une réaction par rapport à des tenues indécentes de jeunes filles. Comme si les islamistes avaient besoin de cela pour cacher les femmes, et imposer cet uniforme. Elle appela les chrétiens à être fiers de leur histoire, et, la nature ayant horreur du vide, à ne pas céder l’espace. Mais, adepte du dialogue inter-religieux et de l’alliance catholiques-musulmans sur la théorie du genre, elle commença à s’embarquer dans une réconciliation nationale (avec qui ?) et à expliquer que tous ces débat sur l’islam empêchaient les Français de se parler.

Arnaud Guyot-Jeannin résuma assez bien la politique festive de la mairie de Paris : Fête de la musique, Gay Pride, Techno Parade. Il s’appuya sur l’expression de Philippe Muray, qui parlait de la fête de l’homo-festivus. Relativisant l’importance spécifique de la commémoration du ramadan, il parla du côté fête obligatoire pour tous. Continuant à relativiser complètement l’offensive de l’islam, il expliqua que le communautarisme le plus visible était l’américano-sionisme.

Caroline Parmentier, de Présent, fut la seule qui paraissait avoir réellement compris les enjeux, et la nocivité de l’islam. Ne paraissant pas avoir sa langue dans sa poche, elle commença à demander à Nicolas Gardères s’il appellerait son prochain fils Mohamed. Elle hurla quand Guyot Jeannin et Randa annoncèrent que l’islam était maltraité sur les médias. Elle leur rappela que systématiquement, on avait droit au “Pas d’amalgame” et au coup de l’extrême droite, pour mieux masquer son implication dans les crimes racistes et les attentats. Elle expliqua que ses enfants étaient en collège public, en banlieue, et que c’étaient les musulmans (elle ne tourna pas autour du pot) qui faisaient pression pour qu’on ne puisse plus enseigner la Shoah, ce que Guyot-Jeannin, avec une certaine arrogance contesta. Caroline Parmentier moucha ces gentils bobos de gauche ou de droite en leur demandant où ils habitaient : Paris 5e ou Neuilly. Mais il paraît que cette question était sous la ceinture. Pourtant, l’existence détermine la conscience, non ?

Je n’ai pas eu le temps de regarder le reste du débat. Mais j’avoue avoir été excédée par les trois hommes, et intéressée par Béatrice Bourges, dont j’avais apprécié la qualité du débat qu’elle avait eu avec Pierre Cassen, avant l’organisation de “Jour de Colère”. Je regrette vraiment qu’une femme de cette qualité puisse fricoter avec Farida Belghoul.

Mais j’aurais vraiment aimé entendre davantage Caroline Parmentier, qui, sur l’islam, m’a tapé dans l’œil. Si Présent ferme, on la prend à Riposte Laïque !

Mais il est vraiment significatif que ce soient trois hommes, manifestement vivant dans des quartiers huppés, qui défendent l’islam, et deux femmes, dont l’une vit dans un quartier populaire, qui paraissent plus lucides.

De même, puisqu’on parle de classes sociales, il était révélateur, sur Radio Courtoisie, d’écouter le débat Vardon-Boutin, sur l’alliance catholiques et musulmans. Philippe Vardon, aux origines populaires, a littéralement pulvérisé Christine Boutin, lui montrant avec qui elle osait s’afficher pour prétendre lutter contre la théorie du genre.

Un grand moment, vraiment bravo au leader Identitaire, malgré nos divergences, sur ce débat, il a été parfait.

http://www.fdesouche.com/472509-union-des-chretiens-avec-les-islamistes-philippe-vardon-vs-christine-boutin

Bravo à Radio Courtoisie qui permet ce genre de confrontation depuis longtemps. On ne peut qu’encourager la jeune TV-Libertés à multiplier ce genre d’initiative, qui permet de réhabiliter une culture de débats démocratiques que les médias officiels rendent impossibles.  Nous attendons le prochain avec impatience.

Lucette Jeanpierre

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