Trappes : jusqu’à quand va-t-on interdire à notre police de se servir de ses armes ?

Les violences qui se sont produites à Trappes, dans la nuit du 19 au 20 juillet 2013, suite au contrôle d’identité d’une musulmane intégralement voilée,  révèlent deux choses : premièrement, que l’intégration des intégristes musulmans ne se fait pas et ne se fera pas ; deuxièmement, qu’à l’exception de Marine le Pen, nos politiques font tout pour qu’il en soit ainsi !

Aucune loi ne fera plier les intégristes musulmans, parce qu’ils ont fait le serment d’obéir à Dieu plutôt qu’aux lois de la République, la Loi de Dieu transcendant par définition toute autre loi ! Ce n’est donc pas aux lois ordinaires de la République qu’il faut en référer pour mettre un terme à ces agissements, mais à ces lois extra-ordinaires qui légitiment le recours à la force armée. Or, ces mots de « force » et d’« arme » sont aujourd’hui tabous ! Remarquons au passage qu’ils ne le sont point pour les 250 personnes qui ont caillassé le commissariat de police en réponse au contrôle d’identité évoqué ci-dessus.

Pourtant, la police était dans la légalité, alors que les violents ne l’étaient point ! Pourtant, la police accomplissait un travail pacifique, alors que les violents saccageaient ! Pourtant, la police œuvrait pour le respect des lois communes, alors que les violents œuvraient pour le communautarisme islamique.

Tandis que la police devrait être soutenue inconditionnellement, les violents devraient être renvoyés sans discussion possible dans leur pays d’origine. Si ces derniers ne veulent vivre que sous la loi d’Allah, qu’ils sachent que 52 pays musulmans leur ouvrent les bras ! Mais la France n’est pas musulmane, et ne le deviendra pas, car si les Français sont des « veaux », comme le disait le général de Gaulle, ils sont aussi de magnifiques taureaux de combat dès lors que les circonstances les y contraignent !

Le grave dans tout ça, ce sont les réactions de Manuel Valls et de Benoît Hamon, le premier tempérant ses habituels propos de fermeté par la sempiternelle référence au chômage et à la désespérance (comme si le chômage conférait  un blanc-seing de violence sociale) ; le second rappelant que « la responsabilité des politiques n’est pas de jeter de l’huile sur le feu » (comme si l’huile n’était pas déjà jetée par les violents).

Car enfin, que nous disent ces mêmes violents sinon qu’ils ont pris le contrôle de tous les quartiers où ils sont majoritaires, autrement dit qu’ils entendent appliquer leurs propres directives, et non celles de la République, sitôt que le nombre le leur permet ?

En 2010, j’écrivais ceci : « Dans le monde scientifique, la force d’une idée tient à sa rationalité ; dans le monde de l’existence, elle tient au nombre de ceux qui la proclament. Le nombre, voilà le péril ! »(1).

Mais il suffit qu’on souligne les dangers objectifs d’une immigration massive pour qu’on soit voué aux gémonies. Alors ? Alors, les événements de Trappes se reproduiront !

Maurice Vidal

(1) La colère d’un Français, p.46.

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