Forte progression de la Ligue du Nord… mais l'invasion grossit

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Ce week-end avaient lieu en Italie des élections régionales. Si encore trop d’Italiens restent endormis, certaines régions du Nord ont voté massivement pour les candidats de la Lega. Le score le plus impressionnant revient à luca-zaiaLuca Zaia (photo) pour la région de la Vénétie : plus de 50% de voix à lui tout seul ! Proche de Matteo Salvini et présent à la plupart des meetings organisés par le parti, comme le rassemblement “Stop Invasione” à Milan en octobre 2014, Luca Zaia, né en 1968 ( un signe ?) est diplômé de la faculté de médecine vétérinaire de l’université d’Udine. Membre de la Ligue vénète, il commence sa carrière politique comme conseiller municipal de Godega di Sant’Urbano en 1993. Deux ans plus tard, il est élu au conseil de la province de Trévise. Soutenu par la seule Ligue du Nord, il en est élu président en 1998, puis réélu en 2002 En 2005, il est élu vice-président de la région de Vénétie en 2005 . En 2010 il a remporté les élections régionales de Vénétie.
Malgré tout, le PD (partito democratico) de Matteo Renzi reste majoritaire même s’il perd beaucoup. De 40% aux élections européennes, il chute à 22,5 %, ce qui équivaut à la perte de 2’143’003 voix. Il a conservé la région des Pouilles, la Toscane, l’Ombrie et les Marches. Il a conquis la Campanie à la droite et perdu la Ligurie.
La Ligue du Nord, outre son succès en Vénétie, obtient 13% des voix au niveau national alors qu’elle n’était qu’à 4% en 2013. En Toscane, elle est devenue le second parti.
Le mouvement “5 Stelle” de Beppe Grillo n’obtient aucune région mais 20% des voix au niveau national.
Forza Italia, le parti de Berlusconi obtient 11,5% des suffrages. (le parti a remporté la Ligurie).
Si la Lega augmente de 9 points par rapport à 2013 et qu’il faudra désormais compter avec son leader, Matteo Salvini, un changement de politique en Italie n’est pas encore à l’ordre du jour car il faut aussi compter sur le grand vainqueur de ces élections : l’abstentionnisme qui se monte à 47%.

Malgré la situation de l’emploi qui est catastrophique (env. 40% de jeunes au chômage), malgré l’ahurissante invasion dont ils sont victimes, malgré la condition plus que précaire de beaucoup de retraités (nombreux sont ceux qui doivent recommencer à travailler pour joindre les deux bouts), malgré le fait que les clandestins fraîchement débarqués sont bien mieux traités que les résidents, malgré l’islamisation fulgurante du pays, malgré l’invasion de camps roms, etc. etc., les Italiens, et ça me fait mal de le dire, n’ont peut-être pas encore assez souffert pour se réveiller.

Voir absolument la vidéo Ciao Italia ICI
 
 

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