Un jeune maghrébin me cherche des noises… et finit par s’excuser platement

Comme presque tous les soirs, je m’installe à la terrasse d’un café, dans un quartier populaire, pour lire les nouvelles de la journée sur mon quotidien local assez proche du P.C.F, le journal «  La Marseillaise ».

Quand je suis concentré à lire un article pour bien comprendre ce que veut démontrer son auteur, c’est vraiment pas le moment pour qu’on vienne me chercher des noises et m’insulter gratuitement.

Or, vla-t’y pas, qu’un jeune maghrébin, donc 99% de probabilités qu’il soit musulman, tête assez repoussante à cause de ses joues creuses et de ses poils de barbe hirsutes, heurte ma table volontairement en vociférant «  Ouais, tout çà, c’est des mensonges » 

Une parenthèse : je dois signaler que cela est parfaitement dans la ligne du verset 5 de la 18ème sourate du Coran  : « Ni eux ni leurs ancêtres ne savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu´ils disent n´est que mensonge » que les jeunes musulmans se repassent en boucle dans leurs cerveaux contaminés. J’ai assez vécu avec eux et percé à jour leur for intérieur pour l’avoir compris .

Eh ! je lui avais rien demandé à ce mal-appris . J’étais cool dans mon coin avec la seule compagnie des pigeons qui dévoraient des miettes de pain à mes pieds et il fallut qu’une espèce de diable sorti de sa boite vienne me squatter l’encéphale.

Mon sang bouddhiste n’a fait qu’un tour. 1ère règle bouddhiste : toujours être ZEN avec l’ensemble de l’humanité. 2ème règle bouddhiste, mais si on vous attaque délibérément, vous n’avez plus le choix de la passivité et vous devez mettre en pratique les enseignements des maîtres pour fendre en deux l’esprit de votre adversaire. Dans ces moments-là, n’ayez aucune crainte, celui qui vous a unilatéralement agressé s’est mis gravement en danger et votre réaction démultipliée par l’indignation va le réduire à néant. Techniquement, cela s’appelle le Karma Yoga : vous vous servez mentalement de la force de votre adversaire pour la retourner contre lui. Tout  le monde peut y arriver.

Je me suis pourléché les babines en lui décochant «  Oh, on va pas en rester là, tu sais que tu joues avec ta vie toi » Sa réponse a fusé exactement comme je l’attendais «  C’est toi qui joue avec ta vie »  car ce genre d’olibrius ne sait que reproduire bêtement ce que vous avez dit spontanément pour vous faire respecter. Il est déjà au bout de ses arguments et quant à vous intérieurement, votre esprit est calme comme le lac de Genève.

Fort heureusement, pour mon «  contradicteur » le patron du bar de la même origine que lui, est sorti sur la terrasse pour lui faire la leçon et une minute plus tard, le jeune est venu solliciter mon pardon que je ne lui ai pas donné et il est parti en proférant une grossièreté sur le pubis des femmes. Progressivement, il y a quelque chose qui commence à  relever la tête en France et question baston nous ne sommes plus décidés à tendre l’autre joue.

Ultime récompense : un couple de personnes âgées avait assisté à la scène et en sortant du café, la dame m’a pressé amicalement le bras pour signifier qu‘elle avait apprécié de se ressentir en sécurité.

Huineng

 

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