Une chaîne d’info peuplée de collabos, de journalistes gauchos, Pigalle…

celine-pigalle– Citoyen, quel est ton nom ?
– Zemmour !
– Citoyen, quel est ton nom ?
– Zemmour ! Zemmour ! Zemmour !

Vous ne le savez pas encore, pas vraiment, mais vous n’avez pas fini de l’entendre, ce nom. Il va résonner en vous comme un long remords, comme un perpétuel reproche, comme l’incessant rappel de votre faute…

Vous, oui vous, les censeurs, les tricheurs, les menteurs ! Vous, les retoucheurs de réel, les castreurs de mots, les bâillonneurs de Vérité ! Vous, les trouillards, les faiblards, les papelards, vous qui ne serez jamais des guépards, même sur une plage de Lampedusa où vous n’iriez pour rien au monde en villégiature africaine…

Vous avez osé LE censurer, vous avez osé NOUS censurer ! Parce que lui, c’est nous : on a tous en nous quelque chose d’Éric Zemmour. Mieux que cela, je, tu, il, elle, nous sommes tous Éric Zemmour. Nous sommes la France de E à Z : nous vous laissons les ABCD pour vos lavages de cerveau de prétendue égalité (non genrée), de lutte contre le racisme à sens unique, de promotion du vivre ensemble qui signifie, en fait, vivre comme eux, bref, nous vous abandonnons quatre lettres pour toutes vos basses besognes de décérébration collective. Et nous gardons les autres.

A la fin de Spartacus, le splendide film de Stanley Kubrick, les anciens esclaves vaincus par Crassus sont assis sur le sol, gardés par des légionnaires romains. Leur vainqueur leur demande qui est Spartacus (qu’il ne connaît pas), promettant aux autres la vie sauve. Au moment où Spartacus-Kirk Douglas s’apprête à se lever, son voisin se dresse et crie : « Je suis Spartacus ! ». Un autre, à son tour, fait de même, puis un autre, et un autre encore, et tous, enfin, jusqu’au dernier… Tous seront crucifiés le long de la Via Appia dans un sinistre alignement de suppliciés !

Vous vouliez le faire taire : vous venez de démultiplier sa voix ! Grâce à Éric le Vaillant, qui nous a donné l’exemple, nous venons tous d’arracher notre muselière et vous n’avez pas fini de nous entendre gueuler ! Préparez-vous à des nuits sans sommeil, à des nervous breakdowns comas, à des petits matins hagards…

Son nom est Zemmour, Éric Zemmour ! Et vous aurez beau faire, vous n’aurez pas sa liberté de tancer… Il a reçu le permis de parler, Zemmour 001, et vous ne le lui retirerez pas.

Et vous, quel est votre nom ?
La censure à l’haleine immonde, aux ongles noirs,
Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs,
Vile, et mâchant toujours dans sa gueule souillée,
O muse ! quelque pan de ta robe étoilée !
(Victor Hugo)
Dame Censure (Anastasie) a donc un deuxième prénom : Céline, ou Edwarda aux ciseaux d’argent ; Céline Pigalle, hélas, directrice de la rédaction d’une chaîne de télévision qui, privée de notre Zemmour national, ne sera plus désormais qu’un long voyage au bout de l’ennui.

Une chaîne d’info
Peuplée de collabos,
De journaleux gauchos,
Pigalle !
Une rédaction
Composée de félons
Du délit d’opinion,
Pigalle !
En France, tout finit par des chansons, même le pire !

Donc, nous ne regarderons plus la chaîne de la honte. Je regrette de n’être pas, en outre, abonné à C…. +, ce qui m’aurait permis une mesure de rétorsion supplémentaire. Déjà, j’avais renoncé à l’émission de Ruquier (et donc à France 2) après l’éviction de celui qui en faisait le sel. RTL a réduit la participation de Zemmour à la portion congrue : qu’ils ne s’avisent pas de suivre l’exemple d’Intox-Télé en le faisant disparaître de l’antenne, il pourrait leur en cuire !

Les gouvernants de rencontre et leurs alliés médiatiques qui nous suicident à petit feu depuis plus de quarante ans sont en train de perdre leurs nerfs. Pour eux, l’histoire était écrite, les jeux étaient faits, le bateau France ne pourrait plus dévier de la route qui le menait tout droit vers l’abîme. Et voici que les autochtones, les naturels du pays se mettent en tête de changer la fin du film. Cette fois, les indiens veulent absolument l’emporter, malgré les funestes pronostics des sachants et sapiteurs de tout poil. Leur chef, Crazy Horse Éric, a donné de la voix ; il a revêtu ses plumes de guerre et s’apprête à livrer la bataille décisive à Little Big Zemmour. Y seront défaits les nouveaux Custer de la collabosphère et tous leurs soldats bleus, en dépit ou à cause de leurs arrogantes certitudes.

C’est ainsi : les authentiques indigènes de France s’obstinent désormais à rester en vie. Allez savoir pourquoi, brusquement ils ne veulent plus disparaître, ils refusent d’être remplacés. Et survient un homme qui leur suggère que tout, peut-être, n’est pas joué. L’espoir, sans doute, demeure ténu mais l’Histoire – qu’il connaît bien – est pleine, nous dit-il, de ces splendides retournements, de ces victoires inespérées à un contre cent, de ces triomphes inattendus. Le monde a déjà connu de ces renversements de situation qui pourraient bien, demain, nous permettre de recouvrer notre identité de toujours et notre souveraineté si chèrement acquise et si scandaleusement perdue ; et nous cesserions, enfin !, d’être des étrangers sur notre propre sol…

Comment le leur dire (avec ménagement…) : ces propos ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds et le peuple, soudain, relève la tête. Demain, peut-être, des dizaines, voire des centaines de milliers de citoyens, arrachés de justesse à leur mortelle torpeur, descendront dans la rue pour scander, comme en mai 68 ou presque : « Une seule solution, la remigration ! » D’autres hommes, en Europe, commencent à se faire entendre. Il est tard, certes, mais il n’est peut-être pas trop tard, nous dit Éric Zemmour. Et nos criminels dirigeants le haïssent de réveiller ainsi les moutons que nous étions devenus, des brebis qui n’avaient même plus le droit de bêler dans l’attente de l’Aïd final auquel elles étaient promises… Les traîtres vont donc s’employer à le faire taire par tous les moyens. Et ils n’y parviendront pas, foi d’animal !

Le chevalier Zemmour n’est pas aphone, il est en pleine forme et il a pour armure le peuple de France !

En attendant, il va devenir un nouveau fantôme de la télévision, à la manière Ferrat, un ectoplasme hyperactif qui viendra tirer les pieds, pendant leur sommeil, de tous les vendus de la carte de presse qui déshonorent leur métier et insultent leurs lecteurs :
[…]
Je fais des chatouilles
A ceux qui magouillent
Dans le sondage bidon
Je fais des gratouilles
A ceux qui glandouillent
Dans le débat-mironton
Je fous les chocottes
A ceux qui fayotent
Dans la désinformation
Je fous la panique
A ceux qui forniquent
La liberté d’expression

Je suis l’âme en peine
Qui secoue ses chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L’onde est mon royaume
Je suis le fantôme
De la télévision
[…]
(Jean Ferrat, Le Fantôme : https://www.youtube.com/watch?v=q_qfOY5JD1w)

[youtube]q_qfOY5JD1w[/youtube]

Salut, donc, à Éric Zemmour, salut à un fantôme bien vivant qui n’a pas fini d’empêcher de dormir les naufrageurs qui nous gouvernent !

Raphaël Delahaut

 

image_pdfimage_print