10 000 nouveaux migrants algériens en Europe en trois mois !

Plus de 10 000 migrants algériens sont arrivés en Europe ce dernier trimestre. Il s’agit de la plus grande vague d’immigration de clandestins algériens notamment vers l’Espagne en moins d’un mois. Et ce n’est pas moi qui l’affirme mais un journaliste algérien, Mohamed Ould Boah ce 25 juillet dernier.

En quelques jours plus de 1100 « harragas » en provenance d’Algérie, notamment de Mostaganem, Aïn-Témouchent ou Oran, ont pu rejoindre les plages espagnoles de Motril, Almería, Cartagène et même Alicante, sans comptabiliser ceux débarqués dans les îles Baléares et sans oublier les quelques centaines qui traversent les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

Bien entendu, la destination finale de ces milliers de migrants illégaux est notre pays, la France, car, en plus de parler notre langue ils ont, pour la plupart, de la famille ou des amis déjà installés.

Et cette « grande invasion » n’est pas prête à s’arrêter, bien au contraire, car ces pays du Maghreb, Algérie, Tunisie et Maroc connaissent un véritable naufrage, accentué par la progression massive de la Covid, et ce sont des familles entières, avec bébés, enfants, femmes, qui bravent les éléments et les écueils des traversées vers les côtes européennes.

À tel point que le ministre de l’Intérieur espagnol vient de se rendre à Alger pour en discuter avec le gouvernement, cependant que le nôtre (de ministre de l’Intérieur) se promène dans toutes nos régions pour apporter son soutien aux forces de l’ordre attaquées par des bandes de voyous et bien loin de se préoccuper de cette menace.

La Tunisie et l’Algérie traversent toutes deux une très grave crise due actuellement à la propagation du virus et l’incapacité de gérer cette crise sanitaire qui les frappe à cause de la situation déplorable des infrastructures médicales.

Les seuls hôpitaux susceptibles d’accueillir le plus de contaminés datent de l’époque coloniale, par exemple celui de Sétif, construit en 1934 pour une population de 30 000 habitants et offert aujourd’hui à six millions d’habitants, et celui de Mustapha, datant d’avant le XXe siècle, déjà insuffisant pour une capitale, Alger, d’un million d’habitant pour plus de dix millions actuellement.

Et la population critique la construction de la plus grande mosquée du Maghreb, qui a coûté le prix de construction d’une vingtaine d’hôpitaux : 800 millions de dollars !

Dans ces quelques hôpitaux, les malades s’asphyxient par manque d’oxygène, décèdent par manque de soins, de vaccins et de personnel qualifié (qui, pour une très grande majorité, quitte le pays pour se diriger vers l’Europe et surtout la France).

À cette situation catastrophique s’ajoutent les menaces récentes en provenance de la Tunisie, adressées par le président du parti islamiste « Ennahda », Rachid Ghannouchi, à l’Italie, mais qui nous concernent également : « Le terrorisme peut se développer car la déstabilisation pousse les gens à partir. Plus de 500 000 migrants tunisiens vont être tentés de rejoindre les côtes italiennes (et traverser les frontières proches) dans les prochains jours, et des dizaines de milliers suivront. » 

L’Italie est prévenue, nous sommes prévenus : une nouvelle vague migratoire, sans précédent, nous menace et cette fois il s’agit d’une vague sanitaire avec ce qu’elle implique de danger pour nos populations et elle obtiendra bien davantage le soutien de tous les organismes non gouvernementaux ainsi que le silence de l’Union européenne.

Il est là le plus grave danger. Combien plus important que le passe sanitaire et la crainte de la vaccination qui mobilisent actuellement une minorité de nos concitoyens car il ne s’agit pas là d’un risque « d’effets secondaires » mais d’une perte progressive de nos libertés et d’une disparition de notre civilisation occidentale.

Il est bien loin « le temps béni des colonies » !  

Manuel Gomez