Lors d’un passage dans une brocante, où j’aime bien flâner dans le rayon librairie, j’ai trouvé par hasard un journal paru en mars 1948. Parmi les articles se trouve un texte très intéressant qui relate le comportement du grand mufti de Jérusalem, El Husseini (Mohammed Amin al-Husseini) et de Faozi Kaodji (Fawzi al-Qawuqji), un ex-officier de l’armée française en Syrie pendant et après la Deuxième Guerre mondiale.
J’ai souhaité partager ce document avec les lecteurs de Riposte Laïque car il montre parfaitement la duplicité dont peuvent faire preuve certains dignitaires musulmans à l’égard de la France. Ces deux personnages illustrent parfaitement le double langage que tiennent une partie des musulmans pour faire avancer leur cause. Il ne faut pas attendre de la loyauté et du respect de la parole donnée de la part des islamistes. Il est souvent très difficile de savoir si un musulman est sincère, car le mensonge en islam n’est interdit qu’entre musulmans, aux mécréants on peut dire n’importe quoi… surtout en temps de guerre. D’ailleurs le Prophète a dit : « la guerre, c’est la ruse ». Il convient donc de ne pas trop se fier aux discours officiels destinés au public occidental, mais de les comparer, quand cela est possible, aux discours tenus « en interne » : la différence est souvent édifiante. Les musulmans sont prêts à signer n’importe quel texte spécifiant qu’ils respecteront la laïcité, les valeurs de la république, la démocratie…, Le problème est qu’ils ne perdent pas de vue leur objectif principal qui est la déstabilisation de la démocratie en vue d’instaurer un régime islamique et de rétablir la charia [1] . Quand on a affaire à des musulmans, ce qui compte n’est pas ce qu’ils disent, mais leurs intentions réelles.
« Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Allah le retour. » [Coran 3, 28]
Pour plus d’information sur le grand mufti de Jérusalem lire mon article « Petit cours à Aurélien Taché sur l’antisémitisme,le nazisme et l’islam… »
Document intéressant à consulter : « La taqiya, un concept religieux de la dissimulation » par Benjamin Lisan (277 pages).
Johan Zweitakter
[1] La nouvelle « charte des principes de l’islam de France » le montre bien.
INTER, l’hebdomadaire parisien de l’actualité n°1129, 31 mars 1948.
Un dignitaire arabe et un officier libanais traître veulent mettre l’Afrique du Nord à feu et à sang !
Dans quelques semaines vont avoir lieu les élections en Algérie. Une propagande haineuse y est faite contre la France. Les chefs d’orchestre en sont deux hommes qui doivent plusieurs fois la vie à notre pays. Ce sont le grand mufti de Jérusalem, El Husseini, et un ex-officier de notre armée syrienne, Faozi Kaodji. Tous deux sont complexes, fuyants, rusés et totalement amoraux. Vivant dans l’ombre, ils croient pouvoir agir avec discrétion. Des hommes pourtant les connaissent, les ont suivis à la piste, ont constitué des dossiers. Ce sont ces derniers qui vont être entrebâillés ici.
En mai 1939, on s’ennuyait ferme dans un poste-frontière palestinien. Les Français « gibernaient » sur les événements de Jérusalem où Arabes et juifs s’égorgeaient avec entrain. L’un des officiers rappela comment il avait échappé, par miracle, au massacre de la colonne Michaud où 1509 légionnaires ou partisans furent anéantis par suite de la trahison d’un « rallié » libanais chef d’un groupe d’irréguliers druzes.
LEGION D’HONNEUR
— Faozi Kaodji était naturellement aux côtés du grand mufti El Husseini, conclut le conteur pour qui les rivalités du désert n’avalent pas de secrets.
— Qui est donc ce Faozi ? interrogea un nouveau venu.
— En 1919, il vint offrir ses services au haut commissaire français en Syrie. Ayant servi contre les Alliés, dans l’armée turque, il portait la Croix de fer. Il sollicita son pardon, l’obtint et créa un corps de partisans druses. Il travailla si correctement durant trois ans que le général Gouraud lui remit la Légion d’honneur, le bougre était cabochard mais courageux… Il avait l’insolence de porter notre ordre national auprès de sa décoration allemande, cadeau de von Sanders… Agent double ou triple, il insurgea ses Druses contre nous : ce fut le drame dont j’ai parlé tout à l’heure, l’affaire de la ville de Soueida où nous avons perdu l’élite de nos troupes syriennes… Actuellement, sa tête est toujours mise à prix… mais il est rusé, il a dû se terrer pour attendre des meilleurs jours…
Il s’interrompit, un soldat se présentait :
— Mon lieutenant, dit-il, il y a là une espèce de curé arabe, il est en piteux état, il a une sale tête mais il insiste pour voir le chef de poste…
— Amène ton curé arabe…
LA CARRIERE DE « PAIN DE SUCRE »
Un être chafouin, petit, au regard faux entra et se prosterna :
— Je suis le grand mufti de Jérusalem, proscrit, mis à prix depuis hier… Faozi m’a trahi en passant au service des Anglais…
C’est ainsi que l’on sut qu’El Husseini, grand mufti grâce à sir Samuel, gouverneur anglais de Palestine, avait, pour remercier son bienfaiteur, organisé un massacre de ressortissants britanniques. Le haut commissaire français, M. de Martel, fut avisé. Il donna l’ordre d’installer à Djounie, à une heure d’auto de Beyrouth, ledit Mufti sous la protection de M. Meyrier et d’un officier des affaires indigènes plein de méfiance.
Sauvé une première fois de la potence par la France, El Husseini mijota sa prochaine trahison. Son crâne piriforme lui valut de la part des légionnaires le surnom de « pain de sucre ». Il ne quittait jamais son turban, même pour dormir, tant la forme de sa tête le gênait.
Clandestinement, il fit venir des agents allemands appartenant soit au service d’espionnage militaire de Canaris, soit aux organisations extérieures de la Gestapo d’Himmler. On fonda, dans le plus grand secret, l’Union pour la libération de l’Islam. Jamal, neveu du mufti et son ami Ashak Darzawa assurèrent la liaison avec Berlin… L’officier attaché à la personne du dignitaire réfugié, tenta de crier casse-cou… Ce fut en vain… L’avenir, hélas !, devait lui donner raison.
Vint la guerre, puis notre écrasement provisoire. Husseini jeta le masque, rallia Berlin début 1941, travailla en Irak lors de la révolte de Rachid Ali, secoua la Syrie et le Liban. Il fut une des vedettes envahissantes de la radio nazie. Le 30 mai 1942, anniversaire de son sauvetage par les Français en Syrie, il se surpassa dans l’ignoble en faisant appel aux Arabes contre la France et l’Angleterre, « ces pays soumis à l’abâtardissement juif ».
ENVOLEE SANS GLOIRE
Quand l’Allemagne fut à la veille de l’effondrement, le grand mufti quitta Berlin, tenta de se réfugier en Suisse, se fit expulser, retourna en Allemagne et, confiant en ses talents, rejoua le même jeu qu’en 1939 : il se fit à nouveau humble devant les Français… Les hommes auxquels il s’adressa connaissaient mal son histoire, de plus ils étaient occupés de leurs vaines querelles entre eux. Le mufti sut admirablement s’en servir, contrant les uns par les autres. Se sachant porté sur la liste des criminels de guerre (il avait organisé des sections de massacreurs S.S. destinés aux Balkans), il se fit tout petit et vint chercher asile non loin de Paris, exactement dans une villa de Louveciennes… Ayant la trahison dans le sang, il recommença à intriguer. Il fit venir son neveu auprès de lui et le chargea d’aller contacter, à Berlin, Kaodji, lui aussi ancienne vedette de la radio nazie et tueur de prisonniers français et anglais.
Il y avait près de la villa du mufti un camp d’aviation de la R.A.F. Un soir, Kaodji y débarqua… Il joignit son vieux complice… Il avait bien des choses à lui dire. Entre autres, il s’était rendu à La Réunion auprès d’Abd el Krim avec lequel, causant de cadavres français, il s’était fort bien entendu… Kaodji informa le mufti que, encore une fois, ayant joué des rivalités aiguës entre le Foreign Office et l’Intelligence Service, il avait persuadé le capitaine Stirling, successeur de Lawrence, qu’il était, lui, Kaodji, le seul à pouvoir, avec El Husseini, mater les chefs de l’Irgoun et de l’Haganah, à savoir Friedmann, Menachem, Marco Cohen, etc.
La fuite du mufti s’organisa et, le 8 juin 1946, il embarqua à bord d’un avion de la R.A.F. laissant dans son lit, à sa place de malade fictif, son neveu à tout faire. Il écrivit une lettre, restée non publiée, au directeur de la section Afrique Levant au Quai d’Orsay, il s’excusait de son départ, ne remerciait pas et recommandait que son neveu fût bien traité. Ayant pris sol en Égypte, il se plaça sous la protection du roi Farouk ; bientôt Abd el Krim vint le rejoindre. Puis Kaodji prit l’avion ouvertement pour aller retrouver ses deux complices en trahison : le mufti et Abd el Krim.
… ET LA GUERRE SE RALLUMA
De concert, ils reprirent leurs activités. Ils jouèrent en maîtres des rivalités du Moyen-Orient, aidés par des forbans, où les Allemands dominent, qu’ils ont embrigadés dans leurs formations terroristes : la Futuwa et le Nedjara. Auprès de ces formations de « mort subite », ils ont créé une police secrète, copiée sur la Gestapo, dont le rôle est de faire fermenter le monde arabe. Ce sont ceux-là qui ont précédé, ces jours-ci, les trois « associés » en Algérie et au Maroc… Cette police déblaie la route devant les trois « chefs » : Fawzi Dervish, l’émir Ozeinati, partisans d’une entente judéo-arabe, ont été tués à la mitraillette, les deux frères Nashashibi ont subi le même sort parce qu’ils étaient francophiles…
Des tracts circulent en Afrique du Nord, ils sont rédigés par le mufti, ils appellent les Arabes au massacre des Français… Abd el Krim, de son côté, a lancé un appel aux troupes nord-africaines pour qu’elles désertent la cause du pays auquel ils doivent tous deux de vivre… Faozi Kaodji vient d’embarquer ses troupes de choc sur des bateaux contrebandiers…
F. GONDOU.
Et l’on ignore peut-ètre le fait que la fameuse dame Leila Chaïd, que l’on put voir durant des années invitée sur tous les plateaux de télévision pour faire monter la mayonnaise pro palestinienne et trouvant normales les attaques de kamikazes contre les juifs, est la petite nièce du fameux multi de Jérusalem. Son grand pére était frère de ce dernier.
Son amour des palestiniens ne l’aura pas vouée à œuvrer parmi eux. Elle a réussit à s’incruster chez nous et trouve toujours de quoi s’imposer pour affermir ses prestations. La dernière fois que je la vis à l’oeuvre elle servait des histoires fallacieuses à des visiteurs naïfs lors d’une exposition sur la Palestine…devinez-ou ? Au MUCEM !
Aval31.free.fr (le site du nazislamisme)est toujours en ligne avec ses photos et livres sur le sujet : le neveu, je crois que c’est the big Rat : Arafat.
On avait promis aux Arabes qu’ils seraient indépendants s’ils aidaient l’Angleterre et la France à liquider l’Empire ottoman. Taqiya franglaise ? Voire américaine ?
https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2008_num_95_358_4328
Oui et à la place, les britanniques ont promis la Palestine aux juifs et ont commencé à les faire venir en masse pour la coloniser. Voilà comment al-Husseini s’est tourné vers l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste.
Heraklite, il n’y a JAMAIS eu de “peuple palestinien”, sinon, veuillez m’en donner les preuves !!!
le husseini était d’abord un musulmerde avant tout !!! il faut avoir ça à l’esprit pour comprendre les évènements de l’époque …
Les historiens, aujourd’hui, le soupçonnent d’avoir joué un rôle bien plus important dans la mise en place de la solution finale, du moins dans le fait d’avoir influencé hitler en ce sens…
Vous êtes têtu comme une bourrique. Ça faisait depuis le VIeme siècle que ce territoire n’appartenait plus aux israélites et qu’en Occident nous le désignions sous le terme de Palestine. Pour comparaison, la France est née avec Clovis au Veme / VIeme siècle. Sous l’empire turc, il était indifférencié. Et avec les britanniques on en revient au terme de Palestine. Allez m’expliquer qu’après des siècles de domination arabo-musulmane, il était à la main d’un quelconque peuple juif. Il a fait l’objet d’une colonisation de peuplement de la part de juifs à travers différentes alyas dites laïques suite à des pogroms européens (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alya). Oui les juifs vivaient comme des dhimmis et al Husseini n’a pas supporté le changement de peuple comme nous aujourd’hui.
Et je vous ai déjà expliqué que le peuple palestinien est né en même temps que le peuple israélien. Avant il n’y avait que des arabes et des juifs. Si vous continuez dans votre délire sioniste, vous devrez alors admettre que les juifs hors Israël sont des immigrés (les fameux « juifs errants ») qui n’ont plus qu’à faire leur remigration, leur alya. Bref vous finirez avec les antisemites. Mais bon vous ne le comprenez pas. Et je ne vais pas passer mon temps à essayer de vous expliquer des évidences.
Merci pour ces informations. C’est un peu long. Pour ma part, pas de surprise. Mais,
les Français, dans leur majorité, volent au-dessus de tout ça… Enfin, on peut toujours espérer que de nouveaux lecteurs de RL feront leur instruction et seront assez intelligents pour en tirer les conclusions qui s’imposent…
ils n’ont mis que quatorze ans finalement pour que l’épuration ethnique soit effective