Le peuple français a faim d'un message d'unité

Il y a deux cent trente ans, un groupe d’hommes s’est rassemblé dans une salle qui existe toujours. La salle du jeu de paume à vu 578 députés se rassembler et jurer de ne pas se séparer tant que l’équilibre ne serait pas rétablis dans le royaume. Tant que les Français de toutes catégories sociales ne seraient pas représentés. Tant que les injustices ne seraient pas levées.
Et pourtant des mots sur un parchemin ne suffirent ni à libérer le peuple Français de ses chaînes, ni à donner aux hommes et aux femmes de toutes croyances leurs pleins droits et devoirs de citoyens de France. Il fallait encore que, de génération en génération, les Français s’engagent — en luttant et protestant, dans la rue et dans les assemblées, et en menant une révolution et une campagne de désobéissance civile, pour réduire l’écart entre nos idéaux et la réalité du temps.
C’est l’une des tâches que nous devons nous fixées – continuer la longue marche de ceux qui nous ont précédés – une marche pour une France plus juste, plus égale, plus libre, plus laïque, plus généreuse et plus prospère. Cette conviction vient de cette foi inébranlable en la capacité du peuple Français à bousculer ses gouvernants. N’oublions jamais que lorsque la France se met en colère c’est le monde qui hurle de rage. Tous nos glorieux aînés nous “observent” aujourd’hui et nous devons nous demandés ce que nous avons fait de leur héritage. Qu’avons nous fait pour notre pays? Cet héritage a gravé au plus profond de nous même l’idée que chaque citoyen de notre Nation ne forme qu’un tout unis et indivisible. Que la justice doit être la même pour tous. Que chaque croyances doit être respectés. L’avenir de la France laïque est entre nos mains.
Je me souviens de cette affiche révolutionnaire “Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort”. Bien sûr personne ne nous demande de mourir pour notre pays mais nous avons le devoir de nous battre pour lui. De combattre et d’avancer chaque fois qu’un de nos dirigeants aura la tentation de renforcer son pouvoir à outrance ou que les principes de 1905 sont mis à mal.
Où en est le niveau de nos libertés? Défendons nous toujours les faibles et les opprimés? Y à t-il encore des hommes, des femmes et des enfants qui meurent dans nos rues? Qu’est t-il advenu de cette France qui portait à bout de bras les droits de l’homme et du citoyen? Qu’est t-il advenu de ce temps où Nos luttes et Nos triomphes devenaient soudain uniques et universels?
Le peuple de France à faim de ce message d’unité.
Et si nous n’entendons pas cet appel des Français, nous n’arriverons jamais à nous unir pour surmonter ensemble les défis du XXIeme siècle.
J’entend certain me dire dans mon entourage que le temps des Autocrate et des Monarques est révolues mais le passé n’est pas mort et enterré. En fait il n’est même pas passé. Nul besoin ici de réciter l’histoire des injustices, des reculs sociaux et de la tentation du repli identitaire fortement influencé par le gouvernement. La ségrégation social intervient dès l’école et la marche forcée vers une éducation uniforme, fascisante et communautariste entraîne chaque jour des citoyens dans les méandres du repli sur soi.
Le manque de débouchés dans les quartiers, la honte et la frustration de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa famille ont contribué à la désintégration des ambitions des salariés et ouvriers de nos quartiers. Ce qui est extraordinaire, ce n’est pas de voir combien ont renoncé devant la discrimination social, mais plutôt combien ont réussi à surmonter les obstacles. L’expérience de l’échec a été léguée à notre génération. Bacheliers et diplômés se retrouvent sans espoir ni perspective d’avenir, noyés dans un flot de chômage que même les évolutions démographiques n’arrivent pas à réduire.
Pour les hommes et les femmes de ma génération, l’humiliation de la précarité et de la peur n’a pas disparu, pas plus que la colère et l’amertume! Parfois cette colère est exploitée par les hommes politiques pour gagner des voix ou pour compenser leur propre incompétence. Cette colère n’est pas toujours une arme efficace. En effet, bien trop souvent, elle nous détourne de nos vrais problèmes, elle nous empêche de confronter notre part de responsabilité dans l’échec de notre modèle laïque. Mais cette colère est réelle, et elle est puissante!
Tous, nous sommes inquiets pour notre avenir, nous voyons nos rêves s’évanouir dans une époque de stagnation des salaires et de concurrence mondiale. Ses inquiétudes affectent le paysage politique depuis si longtemps que nous devons y mettre fin qu’elle qu’en soit le moyen. La droite à systématiquement exploité la peur de l’insécurité sociale à des fins électorales. La Gauche n’est pas exempte de tous reproche mais elle n’est ni morte, ni enterré, ni absente. Elle doit continué le combat de ses glorieux aînés.
Voilà où nous en sommes actuellement! incapables depuis des années de nous extirper de l’impasse de la discrimination sociale et de la sape de Notre République. Il est temps d’accepter ce qui fais de nous des citoyens Français sans en devenir les victimes, cela veut dire continuer d’exiger la Démocratie dans ce pays. Cela veut dire aussi assumer pleinement nos responsabilités de veilleurs citoyens et d’exiger davantage de nos dirigeants. Nous sommes maîtres de notre pays.
Soyons les gardiens de notre Pays! Soyons le soutien de celui qui souffre et qui regarde ce peuple qui dort, et qui se demande, quand il va enfin se réveiller? Nous pouvons accepter une politique qui engendre les divisions, les conflits et le cynisme et qui nous impose petit à petit un régime autocratique, sectaire et ethnocentré dont on ne sait où il s’arrêtera. Mais dans ce cas, je vous garantis que rien n’évoluera et que nous continuerons à regarder le haut de la pyramide avec les yeux d’un enfant apeuré qui n’ose réclamer ce qui lui revient de droit. Où alors, nous pouvons crier que nous ne voulons plus du cynisme qui nous répète que les enfants des quartiers sont incapables d’apprendre, que les chômeurs ne veulent pas travaillés et que l’immigration est le problème majeur de nos quartiers…
Construisons ensemble une société laïque, respectueuse des croyances de chacun et ouverte sur le monde.
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Joël Locin




Je suis français et fier de l'être

“Je suis français et fier de l’être. Etre français c’est parler la même langue, je veux dire le vrai français, pas la langue apauvrie et dénaturée des banlieues ou des SMS. C’est se sentir héritier de siècles d’histoire et adhérer à des valeurs qui nous distinguent de nombreux pays dans le monde, même de certains qui passent pour les plus évolués: liberté, égalité, fraternité, et comme a ajouté Fadela Amara: laïcité et mixité. Ce débat me semble essentiel dans le contexte actuel des communautarismes montants. Je regrette que, s’agissant d’émigration, les notions d’assimilation (dans le creuset républicain) et de seuil de tolérance aient été abandonnées comme non politiquement correctes.”
J’ajouterai ce commentaire: j’ai en tendu récemmment un fervent auditeur de France Inter déclarer dans l’émission de Daniel Mermet “Là bas si j’y suis” que le débat sur le port de la burka était un faux débat, que l’identité nationale, il ne savait pas ce que c’était, que ce qui comptait pour lui c’était le “vivre ensemble”. J’aurais aimé qu’il explique en quoi le port de la burka était une manifestation du désir de vivre ensemble.
Daniel Carturan




Lettre aux médias, idiots utiles du "tout se vaut"

A tous les les idiots utiles, les adeptes du tout se vaut, du prêt à penser, de l’argumentaire sans profondeur ..

Prenons un premier exemple … Une jeune femme voilée vient visiter la chambre des députés français , émoi justifié et réaction saine des députés, et réplique des adeptes du prêt à penser : cela gênerait- il moins si c’était mère Theresa ou un prêtre ? ( personne n’a songé à les trainer en justice et à les traiter de sale racistes , puisque leur réaction , purement réflexe, a été exactement la même que celle de Fanny Truchelut ? Bonne question à se poser )
Sauf que l’on ne parle pas d’un représentant religieux officiel , ni de la religion de laquelle est issu notre civilisation, et avec laquelle on s’est battu, et qui est aujourd’hui « apaisée », avec laquelle on sait vivre en bonne entente … La femme qui vient voilée, porte sur son corps la marque. Le signe de sa religion, une religion qui n’a jamais été de notre sol, mais est importée, une sorte d’entrée par effraction sur notre sol ( et avec violence, menaces et contraintes) … qui la soumet, ne la considère pas égale, la marie de force, l’excise … et oblige, menace TOUTES les femmes, partout où cette religion sévit, si elles ne soumettent pas à ses diktats (aucune tolérance n’existe en islam) !
Alors ? L’argument du “tout se vaut” est il pertinent ? Le fascisme et la ségrégation des femmes, sous les « oripaux de la religion » est il automatiquement exempté de toute forme de critique ? il suffirait alors que la croix gammée soit le signe d’une religion, que par esprit d’équivalence et de respect, quelqu’un puisse l’arborer sans la moindre critique possible..

Les médias excusent l’islam, par avance, et sont en rupture totale avec leur propre peuple

Un officier de l’armée américaine et musulman, décime 13 personnes et en blesse des dizaines d’autres, six autres complots sur le sol même des Etats unis, visent à tuer des innocents, de simples passants, hommes femmes et enfants, dans le même laps de temps ( le tout dirigé par des hommes de dieu, des immams, imaginez le genre de dieu de haine dont il peut s’agir… ) , tous issus de la même mouvance religieuse, mais les politiques comme les médias, déploient des trésors d’ingéniosité pour étouffer toute critique et faire en sorte de détourner le regard … de ce qui est évident pour tous…. Bizarre ??? on serait moins délicat avec d’autres ….
Cet exemple extrême est absolument identique à toutes les échelles de la plus petite exaction aux pires meurtres, tous commis par les adeptes de naissance ou « convertis » de cette seule et unique religion et surtout AU NOM de cette religion … Les adeptes de cette religion bénéficient de l’excuse et de l’indulgence systématique des idiots utiles, des adeptes du « tout se vaut » qui seront prêts à aller chercher des exemples du 15e siècle en pleine inquisition, pour démonter leur point de vue – en occultant évidemment 5 siècles de progrès et de bataille contre notre propre obscurantisme.
Un horrible assassin islamiste est arrêté en Irak par trois commandos de Marine , au lieu de la médaille d’honneur à laquelle ils pouvaient raisonnablement s’attendre, c’est la cour martiale à laquelle ils doivent faire face car le “gentil” musulman se plaint d’avoir reçu un coup de poing … Si nos soldats avaient eu ces craintes pendant la seconde guerre mondiale et les nazis bichonnés à la moindre égratignure, l’Europe serai depuis longtemps sous le joug nazi et de son « humanisme » identique à celui de l’islam…pour les juifs et non ariens…ou non croyants, etc…
Des musulmans annexent nos rues pour lever leur cul le vendredi, par terre, ostensiblement , comme si prier un quelconque « dieu » devait être codifié et jeté à la figure des passants ( cela lui fait une belle jambe à ce dieu, de voir leur cul et d’entendre leurs absurdités bêlantes) , mais ce sont les non adeptes à ces simagrées aux allures d’annexion et de défi, qui risquent les foudres des autorités à la moindre réaction .. ces autorités sont donc complices et bientôt si vous nous ne levons pas notre cul de la même manière nous pourrons craindre les foudres de la police religieuse, déjà la chaque vendredi, l’Iran ou l’Arabie saoudite seraient il l’idéal de nos « autorités » ? Et non plus les lumières et la liberté.
L’identité nationale , cette question fondamentale aujourd’hui (puisqu’elle est attaquée par cet obscurantisme menaçant et pas par autre chose, mais personne ne veut poser le vrai problème, tel qu’il est ) est villipendé par toute la bien pensance de gauche et des médias ( selon martine Aubry, et quelques autres, il n’y a aucun problème d’identité) , à croire qu’ils ne vivent pas dans la même France, ni dans la même Europe d’ailleurs … Qu’ils ne lisent pas les journaux, ne suivent pas l’actualité, ne sont pas choqués par une burqua, des voilées absurdes ennemies de leur propre sexe, ni par des drapeaux français brûlés sur les Champs Elysées au cri de merde à la France, ni par les menaces de mort de toute personne qui critique leur monstrueuse idole égorgeuse haineuse et pédophile et la croyance associée, et les procès contre la liberté d’expression… et vous savez tous de quoi il est question.

Identité Française et Européenne

L’identité française, et je rend hommage ici au magnifique éditorial de Cyrano du numéro 111, n’est pas monolithique, elle se confond en partie avec l’identité européenne et nord américaine, elle s’est construite sur les lumières de la raison, le rejet de l’obscurantisme religieux, la liberté de pensée et d’expression, les progrès de la science et le recul des superstitions et des religions, la démocratie, l’immense créativité dans tous les domaines de la culture, des arts, des sciences, de la médecine, de l’humanisme issu du message même des évangiles ( ce qui est absolument à l’opposé de la haine et de la litanie meurtrière de Mahomet contenu et base du livre lui même), de la technologie, de la sociologie, des progrès sociaux, de la compréhension même de l’univers …

Différentiel de progrès, défense de notre civilisation

Quel parallèle possible, avec une pseudo « civilisation » qui stagne depuis 1000 ans dans un moyen age permanent, refuse toute évolution, enferme les femmes, étouffe toute critique par le meurtre… sauf bien sur pour les bien pensants pour qui “tout se vaut” … le chameau et l’airbus A380, le coran et la relativité générale, la flèche et les télécommunications, le rebouteux et la médecine génétique, les dessins géométriques ( seuls autorisés par cet obscurantisme ) et Michel Ange ou les chefs d’oeuvre du cinema , de la musique, de la sculpture, de la littérature… l’ignorance fanatique la plus féroce (car elle est d’une férocité absolue dans les sociétés musulmanes) est respectée et magnifiée sous couvert de « savants musulmans » , c’est-à-dire d’ignares fanatiques ligotant et enfermant toute pensée et tout liberté… et l’ouverture d’esprit enseignée par l’occident.
Sous couvert du « tout se vaut », faut il laisser entrer sans la moindre précaution ( et portes grandes ouvertes d’ailleurs) une idéologie totalitaire et à l’opposée absolu de toutes nos valeurs et progrès sous couvert de relativisme et diversité ( mot qui ne veut rien dire … ) et laisser détruire des siècles de progrès ? Notre civilisation ne mérite t elle aucune défense ? L’esclavagisme musulman, sans la moindre culpabilité ni humanisme d’une cruauté sans égale, et d’ailleurs toujours présent, est il équivalent au progrès de la conscience, de la prise de conscience, à l’humanisme occidental qui a conduit à son abolition et éradication ? Par exemple…
De quel progrès s’agit il ? L’évolution a un sens pour nous, elle va vers plus de conscience, de raison, de réflexion, de culture, de sagesse, d’humanisme, de science, de connaissance de notre univers, de liberté assumée , et non pas vers plus d’ignorance, de fascisme, de religiosité décervelante, d’interdits, de menaces et de meurtres au nom d’une croyance absurde, de contraintes, de violence mentale ou physique, d’endoctrinement des enfants, etc… Au nom de quelle liberté doit on laisser une place équivalente ( car en plus , dans la pensée du “tout se vaut”, il faut tout de suite donner une équivalence sans la moindre précaution, ni test) à ce fascisme qui ne se cache même pas et dont le but affiché et visible est la destruction de toutes les libertés !
Faut il être décervelé, ou à la chasse aux voix, au point de refuser de voir ce qui se passe, tout simplement ? es ce le lavage de cerveau gauchisant qui en arrive à dénigrer notre propre civilisation et ses immenses progrès, au profit de cet obscurantisme moyen ageux et criminel ? sans voir les dangers?
Peut on mettre à équivalence la liberté de penser et de se comporter comme bon nous semble dans les limites du respect d’autrui (et qui fonctionnait bien) et une idéologie qui utilise cette liberté pour la détruire, et la encore, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas : la liberté est déjà détruite pour la plus large part dans les banlieues où l’islam s’installe (demandez aux rares autochtones qui ne peuvent pas s’enfuir de là, et doivent subir l’horreur islamique au quotidien et non aux coupeurs de cheveux en quatre et idéologues de salon) , et pour ce qui est des pays, un bref regard sur les 57 pays musulmans, montre ce qui attend tout pays qui laisse faire ce fascime – et le mot fascisme est trop faible pour désigner cette atteinte à toutes les valeurs humaines, et l’immense régression que cela signifie.

Rupture nette entre les médias et politiques et le peuple

Rien n’y fait, pour les chantres du multicuturalisme, reportage complaisants, excuses, différentiel de traitement ( un non musulman qui se permet de critiquer un musulman, taguer une mosquée, etc.. risque dix foix plus … comme on peut le constater dans les cours d’in-justice )… C’est comme s’il y avait une rupture totale entre les représentants du peuple , à commencer par les médias, qui relaient les diverses voix, et le peuple !
Les réactions des “médias” à la votation Suisse contre les minarets ( une bonne nouvelle, c’est rare) démontre de manière éclatante cette rupture.. il est clair que le peuple, éduqué et évolué comme il l’est en Suisse, a compris le mensonge manipulateur et stupidités laveuses de cerveau des médias, totalement incapables de voir, ou plus précisément voulojr voir ce à quoi mène l’islam ( les minarets n’en étant que la partie la plus visible), absolument partout (un facisme obscurantiste abjecte et destructeur), le peuple ayant quant à lui parfaitement compris ; les journalistes sont donc des idiots utiles et volontairement traitres et aveugles à leur propre cause: la liberté de penser et d’écrire – que combat l’islam – et ne sont pas non plus capables de comprendre les aspirations et réflexions de leur propre peuple qui lui a parfaitement compris et est ni sourd ni aveugle !

Soubressauts et réveil?

Il y a parfois de brusques réveils quand un représentant du peuple ou des médias est lui-même confronté à ce qu’il a toujours refusé de voir (Gérin, un militant vert Belge, un autre suédois ou danois…) , parce qu’il le vit dans ses tripes, mais la chose est rare, peut être faudrait il exiger une immersion incognito dans un de ces “havres de paix” musulmane et de multiculturalisme /diversité dont on nous rabache les bienfaits et ce pendant 3 à 6 mois pour chaque représentant du peuple ou des médias, pour qu’enfin il vive cela dans ses tripes… et puisse se poser ce genre de question : es ce les filles menacées, forcées au voile ou au viol ou à la mort ? Les burquas, voiles et barbes ostensibles ? les boutiques hallal, ou encore les interdits de nourriture, les voitures brulées, les menaces sur les profs et le contenu de l’enseignement, les menaces de mort, le retour de toutes les superstitions et rebouteux, la polygamie, les excisions et mariages forcées, la religion obligatoire et forcée ( et ostensible) l’ignorance sacralisée etc.. es ce ce si beau quotidien au sens musulman, qui font de ces lieux, de pures merveilles de la diversité qu’il faut préserver et étendre, pour les idéologues de salon et les médias qui les relaient ?

Une journée sans immigrés ?

Je suis un immigré, je ne suis pas un français de naissance, mais dieu que je l’aime cette France, sa laicité, ce qu’elle m’a appris, cet éloignement de l’absurdus délirium reiigieux… cette Europe aussi qui tant apporté à la conscience humaine, à la connaissance, aux arts, à la science, à l’humanisme… face au pur néant musulman (car il faut oser désigner sans fausse pudeur l’ennemi déclaré, qui n’est pas autre chose que l’islam)…
Aux Pays Bas cela a été suggéré, les réactions (d’un pays qui fut ultra tolérant) ont été à l’opposé des chantres du vivre ensemble de la diversité (aveuglement) : les Hollandais on signifié : bravo et bon débarras, qu’ils s’en aillent… bien sûr il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner de quels immigrés les Hollandais ne voudraient plus… Pour les bien pensants (qui ne devinent pas), il s’agit de ces corbeaux tout en noir, ou sans chevelure, des barbus, et si possible de leur horribles centres de lavage de cerveau et d’endoctrinement: les mosquées (rien à voir avec un lieu de culte, si vous croyez cela, vous êtes déjà perdu… ) qu’il serait bon de….

Extreme droite ou Logique saine ?

La Suisse, qui ose dire dans les urnes (anonymes) ce qu’elle n’ose pas dire dans un sondage ( sondeurs qui en sont fort étonnés…? bizarre), sondages forcément conduits par les bien pensants, journaleux, qui vous regarderaient de travers, vous traiteraient de raciste, si vous ne répondiez pas comme il faut, c’est à dire dans la sauce multicuturaliste… bisounours.. et absolument fausse dans la réalité ! Le regain du BNP en Angleterre procède de la même réaction du peuple, réaction méprisée par la bien pensance médiatique ..
Ces divers regains, démontrent aussi quelque chose: si les “partis” conventionnels ne prennent pas en compte l’opinion des peuples, refusent d’écouter quoi que soit, y compris le bon sens , alors les peuples se tourneront (et commencent à se tourner) vers ceux qui les écoutent ou ressentent le malaise… Si c’est l’extrême droite, alors les prochains gouvernements seront d’extreme droite, puisque la gauche par exemple ne veut ni rien voir ni entendre ni comprendre, et préfère crier au racisme, devant la réaction des plus normales d’un peuple renié, culpabilisé et purement et simplement rejeté !
Bonne réflexion.
Jack Lucent




Le rectorat d'Aix-Marseille refuse de communiquer les résultats de ses "enquêtes de police religieuse" !

Le rectorat d’Aix-Marseille refuse de communiquer les résultats statistiques de ses « enquêtes de police religieuse » au motif qu’ils relèvent de la vie privée !

Votre média a informé dernièrement vos lecteurs, par le témoignage de l’un d’entre eux (Docdory de Rouen), que l’Education Nationale faisait des « enquêtes de police religieuse » dans les collèges en recensant les faiseurs de ramadan et non mangeurs de porc à la caractéristique islamique manifeste.
Ainsi sensibilisé, j’ai interrogé mon épouse qui m’a répondu que le collège public de mon enfant l’avait également réalisé à Marseille, en réclamant là aussi les réponses toutes affaires cessantes, comme d’habitude, alors que ses responsables ne répondent jamais à mes courriers.
Connaissant mes convictions foncièrement laïques, j’en conclu qu’elle a omis de m’en informer dans l’espoir que je ne le conteste pas afin que, d’une part, l’inscription de mon enfant ne soit pas rejetée, et, d’autre part, il ne soit pas de nouveau pénalement discriminé par des mesures de représailles scolaires (aussi vainement que d’habitude manifestement !).
Conséquemment, je n’ai pas pu ainsi en demander l’annulation devant le tribunal administratif dans le délai requis de deux mois.
J’ai néanmoins porté plainte le 21/10/2009 pénalement pour la quadruple (voire quintuple) discrimination que ce recensement implique, à savoir les droits reconnus aux seuls islamiques à :
1) manger ainsi dans les cantines scolaires, alors que mêmes les élèves de parents travailleurs n’y ont aucun droit comme le rappelle chaque année les écoles de Marseille ;
2) des repas adaptés ;
3) s’absenter un mois d’affilé de la cantine scolaire sans aucun motif médical ;
4) tout en étant exemptés de payer les repas non pris non seulement au-delà de 15 jours sans raisons médicales mais apparemment cette année même en deçà.
Bien évidemment, comme de coutume avec le Procureur de la République de Marseille dans ces cas depuis au moins 1993, il n’y a réservé aucune suite à ce jour alors qu’il s’est déjà permis de diligenter, notamment à la demande des autorités scolaires locales, quatre à cinq poursuites judiciaires principales, dont trois à quatre pénales sous contraintes de la force publique des plus douloureuses, et dont le bien fondé n’a toujours pas été établi judiciairement depuis 1997.
Par ailleurs, par lettre du même jour sur un modèle de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, j’ai demandé communication du résultat du recensement des élèves qui font le Ramadan et de ceux qui ne mangent pas de porc par un simple pourcentage entre ces élèves et les autres dans ce collège en précisant que le détail entre niveau de classe et classes dont celle bien évidemment de mon enfant m’agréerait bien davantage (il s’agit donc de statistiques anonymes destinées à m’informer du nombre d’islamiques qui revendiquent et obtiennent ainsi des discriminations pénales à l’encontre des non islamiques de la part des autorités scolaires locales dans ce collège laïque d’obligation pénale et de carte scolaire alors que par ailleurs, d’une part, les autorités scolaires locales ne comprennent pas en quoi m’imposer –ainsi qu’à mon enfant- jusque dans les classes d’obligation pénale scolaire la présence de femmes islamiques voilées intervenant essentiellement pour obtenir des adaptations de l’école laïque à leur religion est un manque de respect de la laïcité et d’autres part elles n’hésitent pas à « signaler »- porter plainte contre les parents, surtout quand ils respectent l’obligation pénale scolaire qu’elles ne veulent pas respecter et même sans raison comme dans mon cas, preuves à l’appui dans les services judiciaires pénaux et socio-familiaux saisis).
Pour la première fois, non seulement l’autorité de l’établissement scolaire m’a répondu et avec la participation du service juridique du rectorat mais en plus rapidement le 05/11/2009 même si le délai n’était réglementairement que d’un mois alors qu’auparavant certaines autorités scolaires locales ne répondaient même pas à la Commission d’Accès aux Documents Administratifs !
Bien évidemment, cette réponse est négative au motif que « cela » relève du domaine privé !
En conséquence, et sans même que cette réponse ne mentionne légalement une fois de plus les voies de recours, je saisi la Commission d’Accès aux Documents Administratifs pour un avis avec l’argumentaire suivant :
En quoi un recensement officiel effectué par la plus grande administration de l’état français, seule à avoir été autorisée à ma connaissance à ficher ainsi, dans des conditions particulièrement opaques, l’appartenance des élèves et conséquemment de leur famille à une religion, en l’occurrence manifestement islamique, dans un cadre d’obligation pénale (scolaire), peut-il relever du domaine privé ?
En effet, je constate que de nombreuses statistiques sur le nombre d’islamiques en France sont régulièrement diffusées par les moyens de communication de masse qui en ont par conséquent reçue communication -à moins qu’elles soient toutes mensongères !- et je ne comprends pas en conséquence que les seules reconnues comme officielles par l’état français à ma connaissance ne puissent pas m’être communiquées pour le collège, le niveau de classe et la classe de mon enfant alors que toute ma famille est directement concernée, sans qu’il y ait alors par ailleurs discrimination pénale à raison de notre non appartenance à la religion islamique.
En outre, qu’est-ce qui autorise alors la plus grande administration française à recenser légalement ainsi la vie privée de ses administrés d’obligation pénale (scolaire) ? (et alors même que le recensement de la religion autre que chrétienne que des fonctionnaires régionaux de la région Rhône-Alpes également dans le strict cadre d’une discrimination pénale positive (sic !congés supplémentaires religieux) avait suscité il y a à peine un an un tollé national hostile, avec en tête le ministre de l’intérieur et le président de la région concernée tandis que le président du Conseil Régional du Culte Musulman concerné et le recteur de la grande mosquée de Lyon eux-mêmes fustigeaient assez paradoxalement une « initiative discriminatoire totalement illégale contraire aux valeurs républicaines et au principe de laïcité » prouvant que le recensement et le fichage consécutif de la religion de quelques fonctionnaires français dans ce strict cadre -et a fortiori des familles françaises- est bien encore interdite, excepté apparemment cette année que par la seule administration scolaire publique.)
Par ailleurs, l’absence simultanée de tous les élèves qui font le ramadan à la période islamiquement officialisée, ne pourra que se constater publiquement et nominativement par les élèves qui ne manqueront pas de le rapporter à leurs parents et eux-mêmes à leurs relations (et médias comme Riposte Laïque !) sans que leur caractère privé puisse être légalement invoqué pour le leur interdire une nouvelle fois judiciairement.
De même, il me semble qu’il sera difficile pour les autorités scolaires de garantir le caractère strictement privé des non mangeurs de porc même si leur repas adapté leur est délivré en secret dans un endroit isolé, auquel cas leur seule absence ne pourra que se remarquer publiquement et nominativement par les élèves dans les mêmes conditions que précédemment.
[Par ailleurs quand je vois comment les autorités scolaires respectent généralement les droits parentaux, je me demande pourquoi à la demande des seuls parents islamiques elles interdisent ainsi à leurs élèves bien identifiés à l’entrée par quelques policiers scolaires religieux (de nouveaux emplois publics réservés qu’aux islamiques ?!) de manger à la cantine tout un mois -sans d’ailleurs qu’il y ait maltraitance physique pour sous alimentation !- et toute l’année du porc en les stigmatisant alors nominativement aux yeux de leurs camarades à raison de la religion de leurs parents !
Quant à refuser du porc aux élèves fichés non mangeurs de porc, cela suppose une police scolaire religieuse drôlement efficace (puisque demandant la participation même des serveurs !) pour reconnaître immédiatement les élèves qui tenteraient de s’immiscer dans la chaine de restauration laïque en en réclamant (tout en privant un mangeur de porc de son plat pour le lui avoir mangé !]
Enfin, et le moins que l’on puisse dire ( !), est que l’appartenance à la religion islamique relève tellement du domaine privé et non public que non seulement il a fallu une loi en 2004 pour éviter la manifestation publique ostensible de l’appartenance à cette religion par le port de, sinon, à l’époque !, burqa au moins voile islamique, jusque dans les classes des écoles d’obligation pénale mais qu’en ce moment même la représentation nationale du peuple français s’informe encore sur l’extension de cette loi bien au delà de l’école publique et que bon nombre d’associations, médias et partis politiques dénoncent principalement le caractère essentiellement public de ces religieux jusqu’à transformer les rues en lieux de culte et entraver ainsi jusqu’à la circulation d’obligation pénale, notamment scolaire !
Il semblerait qu’en agissant dans les délais judiciaires votre lecteur -si mes souvenirs sont bons- ait finalement obtenu l’adaptation de cette démarche à l’état de droit français.
Il serait utile que les ressortissants du rectorat d’académie d’Aix-Marseille puissent enfin obtenir de leur recteur le même respect de l’état de droit en intervenant ainsi de même.
Sauf erreur de ma part, la contestation judiciaire – de nouveau gratuite et non formalisée- d’un document administratif est généralement soumis à un délai de deux mois, il est d’un à trois ans au pénal le cas échéant –selon qu’il s’agit d’une contravention ou d’un délit- alors que les demandes de statistiques ne sont pas judiciairement prescriptibles mais leur réponse fixée à un délai d’un mois avant saisine de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs dans les deux mois ( sauf en cas de non information des délais et voies de recours ) et les recours consécutifs au tribunal administratif de mêmes délais.
Je ne manquerai pas de vous tenir informé des suites réservées à cette affaire.
Jacques Le Roux
[P.S. : je suis bien conscient qu’il y a des moyens bien moins visibles pour intégrer l’islam à la laïcité (des repas sans porc imposé au choix offert à tous de menus sans porc ; de ne pas faire payer la cantine à tous en cas d’absence notamment) mais en ne réservant, comme une nouvelle provocation, qu’aux seuls islamiques ces discriminations pénales positives publiques par leur fichage et conséquemment celui des non islamiques, il s’agit clairement pour les autorités scolaires de manifester ostensiblement leur préférence pour favoriser cette religion, comme cette dernière se manifeste partout ailleurs pour rendre bien visible sa supériorité affichée (tenues, prières sur la voie publique, mosquées avec minaret, appels publics en arabe à la prière, plaintes judiciaires, fatwas publiques, manifestations d’opposition, etc. ), alors je pousse au bout cette logique de discriminations.
Je tiens en outre à préciser que je ne suis pas du tout dans un quartier islamique mais plutôt petit bourgeois de droite, noyauté par quelques islamiques très revendicatifs à qui personne n’ose s’opposer].




Atteinte à la laïcité pour la région PACA et le département des Bouches-du-Rhône

A l’occasion de l’Aïd-el-Kébir, des musulmans de Marseille ont loué le Hall 1 du parc municipal Chanot pour trois jours, du 27 au 29 novembre 2009 (1). A quel prix ? Nous avons interrogé par téléphone l’imam responsable de cette manifestation, ainsi que des responsables sur place. Ils ont refusé de répondre à la question.
Mais le document suivant prouve que la région et le département « sponsorisent » cette manifestation religieuse, avec un mépris total des lois laïques de notre République :

Roger Heurtebise
(1) en particulier pour la « prière » du vendredi : http://www.youtube.com/watch?v=tw2GAEbu068




A Marseille, il flotte comme un parfum "mafioso"

A Marseille, il n’y a pas que le foot, l’OM et ce grand maladroit de Brandao qui a gâché « le ballon de la victoire » face à l’AC Milan, mercredi dernier…
Non !
Il y a aussi Alexandre Guérini, simple homonyme du fameux « Mémé » des temps passés ( et du « Bar des Colonies »), frère du président socialiste du Conseil Général, candidat potentiel aux prochaines régionales, « collègue » de parti avec le nouveau président (PS) de la Communauté Marseille Métropole, et au cœur d’une affaire qui, pour n’être pas d’ampleur « napolitaine », ne manque ni d’odeurs nauséabondes ni de surface pestilentielle…(1) (2) (3) (4)
Mais il y a aussi Sylvie Andrieux, députée socialiste, fille du sénateur de même nom, filleule de sénatrice socialiste ( « S’est-elle vraiment donnée la peine de naître ? »), vice-présidente (rétrogradée aujourd’hui simple « conseillère ») du Conseil Régional, et au centre d’une vaste affaire de subventions publiques versées indûment à des associations-bidons chargées, soit disant, d’aider les « immigrés », de participer à « une politique de la ville » initiée par la Région…( 5 : huit références pour faire le point) Le hic, c’est que ces associations surfant sur le misérabilisme et la compassion hypocrite avaient pour vraies finalités de constituer une clientèle électorale afin de donner à notre sémillante « élue » un réservoir de suffrages à chaque tour de scrutin…tout en participant de l’enrichissement personnel de leurs responsables ! (Par parenthèse, cela ne fait-il pas penser à une autre affaire liée à un autre responsable socialiste, celui-là parisien ?) (6)
Seuls les « doux rêveurs » ( ou ceux qui croient encore que les promesses électorales ont une autre fonction que celle d’appâter les gogos ….) s’étonneront de voir que les discours « écolo-responsables » ou sur « la citoyenneté nouvelle » ou encore sur le « je trie donc je protège la planète »(sic !) ne servent qu’à masquer des prises d’intérêts sordides ou à nourrir des prébendes électorales tout en parant ceux qui les prononcent du nouveau costume à la mode, celui de « l’environnement »…

Seules les âmes naïves (ou celles qui prennent pour « argent comptant » les lamentations compatissantes de la « gôôôche » bien-pensante et des humanitaristes professionnels…) s’étonneront de ce rapprochement entre l’octroi de subventions destinées à « engraisser » des réseaux électoraux et les discours sur la « régularisation des « illégaux » (appelés par abus de langage « sans-papiers ») et l’accueil à bras ouverts d’immigrés superflus quand le manque de travail et de logements est endémique, quand les budgets sociaux sont en déficit chronique, quand l’assistanat social supplante l’accès obligatoire à l’emploi, quand le poids que font peser ces flux incessants sur les salaires et les conditions de travail devient excessif.
Seuls les « angéliques inguérissables » ou les nostalgiques de Jean Jaurès s’étonneront de la parole frelatée, du double langage qui nous est servi par des responsables socialistes (certes, on trouverait sans forcer leurs doubles à l’UMP ou chez « les Verts »….) habiles à disserter sur les « cités et banlieues » qu’il faut sauver de la discrimination, de la misère, du rejet par d’abondantes subventions publiques que les impôts abondent à fonds perdus (pas pour tout le monde !) tout en y laissant s’instaurer toutes les formes du communautarisme, de l’économie souterraine, de la délinquance organisée…
Eh, oui…A Marseille flotte la douce odeur mafieuse des concussions, manipulations, magouilles, hypocrisies en tous genres…
Ah, bon ….A Marseille seulement ?
Empédoclatès
« du bon usage de la raison »
1 – http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/11/25/01016-20091125ARTFIG00091-enquete-pour-corruption-sur-le-marche-marseillais-des-dechets-.php
2 – http://www.laprovence.com/article/region/ecoutes-train-de-vie-documents-alexandre-guerini-dans-le-collimateur-du-juge
3 – http://www.laprovence.com/article/region/mpm-les-dechets-tries-finissent-a-la-decharge)
http://www.laprovence.com/articles/2009/02/03/713635-Region-en-direct-Vu-sur-LCM-des-associations-auraient-detourne-des-fonds-publics.php
4 –http://www.laprovence.com/article/region/derive-dans-le-business-des-dechets-la-bataille-pour-la-decharge-de-la-ciotat)
5 – http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/11/25/01016-20091125ARTFIG00069-paca-l-affaire-quiembarrasse-le-ps-.php
http://www.laprovence.com/articles/2009/02/18/733313-Region-en-direct-Deux-fonctionnaires-de-la-Region-en-garde-a-vue.php
C’est du lourd : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-05-14/a-marseille-on-achete-les-votes-des-cites/917/0/343376
http://www.laprovence.com/articles/2009/06/30/854151-Region-en-direct-Subventions-detournees-deux-ex-cadres-de-la-Region-en-garde-a-vue.php
http://www.laprovence.com/articles/2009/05/28/827756-Region-en-direct-Affaire-des-subventions-detournees-Vauzelle-met-Andrieux-sur-la-touche.php
http://www.laprovence.com/articles/2009/02/10/722018-Region-Associations-fictives-des-elus-marseillais-dans-le-collimateur.php
http://www.laprovence.com/articles/2009/07/01/854913-Region-en-direct-Conseil-regional-deux-ex-cadres-mis-en-examen.php
http://www.midilibre.com/articles/2009/07/01/Amstrong-Le-directeur-des-services-mis-en-examen-pour-complicite-de-detournement-de-fonds-publics-829058.php5
6 – http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/07/24/01016-20090724ARTFIG00321-le-rapport-d-enquete-accablant-pour-julien-dray-.php




Les obédiences maçonniques, première ligne du Front de Résistance Laïque contre l'offensive islamique

La capitulation de la classe politique de droite et de gauche pendant et au bout de 20 ans de cette offensive islamique

C’est l’affaire du foulard islamique portée par une élève dans un lycée de Creil il y a 20 ans en 1989 qui marque symboliquement le début de l’offensive islamique victorieuse dans notre pays. L’interprétation de loi Jospin sur la liberté d’expression dans les établissements scolaires par le Conseil d’Etat autorisait de facto le port du voile islamique dans ces établissements scolaires, et tout ce compte la gauche en tant que partis, syndicats, associations laïques s’en remettaient à cette complaisance, stigmatisant au passage tous ceux qui osaient s’opposer à cette interprétation en les traitant de « lepénistes », la droite républicaine brillant, elle, par un silence absolue.
Il est vrai que déjà depuis plus d’une dizaine d’années, le patronat des grands groupes industriels, faisant venir une main d’oeuvre immigrée d’Afrique pour être utilisée à bas prix, clandestine de plus en plus souvent (d’où l’origine de la masse des « sans-papiers »), leur offrait des salles et des heures de prières dans leurs entreprises pour s’assurer ainsi de leur docilité.
Puis ce fut l’envahissement de mosquées clandestines dans les caves d’immeubles des quartiers à prédominance d’immigrés , et la généralisation manifestement organisée du port du voile dans les écoles publiques, avec le refus de l’enseignement scientifique et historique qui contredisait la « vérité historique » du Coran
C’est la révolte d’enseignants de gauche contre l’avis des dirigeants de leurs organisations syndicales avec le soutien ici et là de plus en plus affirmée d’une grande partie de la population qui fit aboutir à la loi de mars 2004 interdisant le port des religieux ostensibles dans les établissements scolaires publiques primaires et secondaires et qui mit un terme provisoire à cette offensive dans les milieux scolaires. Et si cette loi passa, ce fut grâce à l’audition de Jean-Paul COSTA, vice-président français de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) qui, auditionné par une commission parlementaire en octobre 2003 apprit aux députés et sénateurs que la France serait condamnée par la CEDH si elle s’en tenait seulement à des règlements spécifiques divers, alors que la CEDH dans sa jurisprudence reconnaissait aux états européens le droit de légiférer contre le port du voile islamique dans les établissements publics au nom de l’Ordre Public et de la préservation des libertés d’autrui face à l’agressivité voulue que constitue le port de signes religieux ostensibles en public.
Mais l’offensive islamique reprit inlassablement dans tout le domaine public
– les salles et heures de prières dans les usines devenues pratiquement obligatoires partout où travaillent des salariés d’origine maghrébine ou africaine.
– les cantines hallal rendues obligatoires non seulement dans les lieux de travail mais aussi dans les écoles (repas hallal en ségrégationnant les élèves)
– l’imposition d’accompagnatrices voilées pour les sorties scolaires grâce au soutien de la HALDE.

– le respect du ramadan obtenu par intimidations, si ce n’est parfois par des menaces dans les usines et systématiquement à toute la population dans certains quartiers à prédominance immigrée du Maghreb et d’Afrique.
– Le barrage systématique le vendredi après-midi de rues toujours plus nombreuses de Paris, Marseille et petit à petit d’autres grandes villes pour la prière en public, avec des services d’ordre musclés et agressifs plaçant des barrières métalliques devant des forces de l’ordre complaisantes
– Enfin et surtout la prolifération du port du voile islamique par les femmes et adolescentes, voire par des fillettes, dans ses formes intégrales, burqa, niqab, ou presque intégrales comme le hidjab , imposé souvent aussi par des intimidations et menaces dans des quartiersoù la loi républicaine n’est plus appliquée.
– Et tout ceci actuellement avec la complaisance des responsables politiques de droite et de gauche(les rues barrées chaque vendredi en sont une illustration flagrante!!!), le silence des médias adeptes de la bien-pensance et de la « real politique », et l’approbation tacite de la LDH et de mouvements traditionnels dit laïques, voire le soutien actif du MRAP et bien sur celui du Conseil Français du Culte Musulman, maintenant dominé par les adeptes des « Frères Musulmans ».
Capitulation de la classe politique et associative grâce au soutien virulent d’organisations dites islamogauchistes comme le MRAP, le NPA, les Verts , et la complaisance d’organisations comme le PS, la LDH et l’UMP
La grande leçon que nous apporte cette période est cette capitulation de la classe politique de droite et de gauche qui continue toujours :
– la droite avec l’UMP pour soutenir la « politique arabe de Sarkozy » qui se définit par une complaisance envers les potentats du Moyen Orient et du Maghreb dit modérés, mais partisans de l’application plus ou moins intégrale des préceptes coraniques dans leurs pays et pour leurs ressortissants en Europe
– la gauche avec le PS au nom de la compassion envers les populations immigrées exploitées par la mondialisation, thème relayé activement par les dirigeants de la LDH.
Mais l’autre leçon terrifiante est que certaines organisations comme le MRAP dirigé par Moulud AOUNIT ont été manifestement infiltrées par d’authentiques forces islamiques intégristes dont l’action est de menacer systématiquement de procès les organisations qui s’opposent à cette offensive islamique pour les faire taire (la dernière affaire scandaleuse est le dépôt de plainte du MRAP contre la nouvelle présidente de Ni Putes Ni Soumises qui a déposé contre leurs agissements devant la commission parlementaire initiée par André Gérin); les Verts, le NPA, sont en sous-mains des organisations actives de soutien, les uns parce que les islamistes sont des opposants au capitalisme des USA, les autres par compassion envers des populations victimes d’une situation post-coloniale
Enfin la dernière leçon imprévisible a été que des dirigeants de mouvements ayant combattu en faveur de la laïcité, notamment pour la loi de mars 2004 comme ceux de l’UFAL, se sont rangés derrière les revendications des organisations musulmanes dite modérées comme celle de la Mosquée de Paris, jusqu’à faire une réunion publique commune à Sens en 2006 avec Dalil BOUBAKEUR, recteur de cette Mosquée de Paris, en pleine période du procès intenté contre Charlie Hebdo, Philippe Val et Caroline Fourest, par ce recteur liberticide !
Nous reviendront sur tout cela dans un prochain article.
Sursaut des authentiques défenseurs de la laïcité au début cette année: les organisations maçonniques progressistes désormais constituent la première ligne du Front de Résistance Laïque contre cette offensive islamique avec le soutien d’associations comme l’ALDPF
C’est le rapport préparatoire à la conférence dite de DURBAN II sous l’égide de l’ONU, écrit par l’Iran et la Lybie, et soutenu par tous les états islamiques même modérés qui fit se lever cette première ligne de résistance contre l’offensive islamique qui veut rétablir le délit de blasphème et soumettre les droits de l’Homme aux préceptes coraniques discriminatoires.
En début de cette année 2009 , toutes les organisations politiques et mouvements associatifs soutenaient plus ou moins ouvertement ce pré rapport, du PS à l’UMP, en passant par le NPA et les Verts, avec bien sur celui du MRAP et de la LDH. Nous remarquions à cette occasion que Caroline FOUREST, la journaliste médiatique qui se pique d’antiislamisme tout en soutenant les états et organisations islamiques « modérées », coqueluche d’une certain milieu bien-pensant, avec son rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Philippe VAL qui soutenait la politique arabe de SARKOZY , lequel d’ailleurs offrait à Philippe VAL la direction d’une radio pour son concours, et que les dirigeants de l’UFAL qui avaient besoin de la « bénédiction » de la Mosquée de Paris pour leur futures candidatures politiques, soutinrent jusqu’au bout l’organisation de cette conférence.
Seules les obédiences maçonniques progressistes , le Grand Orient de France (GODF), le Droit Humain (DH) et la Grande Loge Féminine de France (GLFF) dans un célèbre communiqué commun du 6 mars 2009, osaient appeler les responsables politiques de notre pays à refuser cette compromission et à boycotter cette conférence de DURBAN II; (voire mes articles de Riposte Laïque des 30 mars, 6 avril, 14 avril).
La Ligue Internationale des Droits des Femmes, l’Association Des Libres Penseurs de France (ADLPF) emboîtaient aussitôt le pas de ces organisations maçonniques progressistes dans cette condamnation de DURBAN II, suivies par quelques associations laïques régionales, mais les dirigeants de la LDH, par exemple, brillèrent par leur silence jusqu’à la fin; ils auraient ainsi été complices sans sourcilier de l’introduction d’un délit de blasphème dans nos législations!!!
Et le 12 novembre 2009, devant la commission parlementaire initié par André GERIN sur le port en public de la burqa et du voile islamique intégral, les représentants du GODF et de la GLFF prirent clairement position pour une loi interdisant le port du voile islamique intégral ou presque dans l’espace public au nom des valeurs laïques de notre société
Le 16 septembre, les représentants de l’ADLPF dont je faisais parti, aux cot és des représentants de l’Oservatoire de la Laicité, de Laicité et République et d’Europe et Laicité, avaient présenté à cette commission les attendus et arrêts de la Cour Européenne Des Droits de l’Homme (CEDH) qui instituent une jurisprudence constante en faveur d’une loi interdisant le port du voile islamique dans l’Espace Public quand il représente une menace avérée contre la liberté d’autrui au nom d’un Ordre Public Laïc qui est reconnu explicitement à la France.
Le Front de Résistance Laïque est donc bien désormais en cours de constitution.
Hubert SAGE




Je compte sur la France pour aider les femmes du monde entier contre l'offensive du voile

Mesdames les sénatrices,

Mesdames les présidentes,
Mesdames et messieurs les dignitaires,
Chers amis,
Merci mille fois de ce grand honneur que vous me faites, aujourd’hui, de me consacrer parmi les Femmes debout et de permettre à ma voix, celle d’une femme de culture musulmane féministe et laïque de résonner dans cette prestigieuse institution de la République. Merci à vous mes amies de Femmes solidaires et de la Ligue du droit international des femmes pour votre travail acharné, permanent et indispensable que ce soit dans les quartiers, auprès des femmes victimes de violences et discriminations, des sans papiers ou encore au sein des politiques et des instances onusiennes. C’est dire que c’est ici, localement que prend racine le travail pour les droits des femmes pour se répercuter à l’échelle internationale. C’est dire aussi que la marche des femmes pour la liberté et l’égalité est une et indivisible. Lorsqu’une femme souffre dans un quelconque endroit de la planète, c’est notre affaire à toutes et à tous. Merci de nous faire sentir de mille façons que nous sommes les maillons d’une même chaîne.
Voilà encore quelques années, je n’aurais jamais imaginé que ma vie de femme, que ma vie de militante serait si intimement liée au féminisme et à la laïcité.
Je vous surprendrai peut-être en vous avouant que je ne suis pas devenue féministe en tournant les pages du Deuxième Sexe, ni en me plongeant dans ce magnifique roman d’Aragon Les Cloches de Bâle, où il était question entre autres de Clara Zetkin et de Rosa Luxembourg, deux figures de proue du féminisme et de la paix dans le monde.
Je ne suis pas devenue laïque en m’abreuvant de Spinoza, de Ibn Al-Arabi, de Descartes, de Ibn Khaldoun, ou de Voltaire, mon maître. Absolument pas.
J’aurais pu tourner mon regard ailleurs pour me perdre dans cette enfance si heureuse que j’ai eue dans une famille généreuse, cultivée, ouverte sur le monde et sur les autres, profondément engagée pour la démocratie et la justice sociale. J’aurais pu m’égarer dans la beauté de cette ville qu’est Oran où il faisait si bon vivre au bord de la mer. Cette ville qui a propulsé la carrière littéraire d’Albert Camus, avec son célèbre roman La peste, jusqu’au Nobel de littérature. J’aurais pu ne rien voir, ne rien entendre des brimades, du mépris, des humiliations et des violences qu’on déversait sur les femmes. J’ai choisi de voir et d’écouter d’abord avec mes yeux et mes oreilles d’enfant. Plus tard, j’ai choisi de dire les aspirations de toutes ces femmes qui ont marqué ma vie pour que plus jamais, plus aucune femme dans le monde, n’ait honte d’être femme.
Pour vous dire vrai, à l’enfance et surtout à l’adolescence, je n’ai jamais rêvé de mariage, de prince charmant, de robe longue, de grande maison, d’enfants et de famille. Les quelques mariages auxquels j’avais assisté, en Algérie, me faisaient sentir que la femme était un objet bien plus qu’un sujet. Inutile de vous préciser que ma perspective était ultraminoritaire, car les femmes sont formatées à devenir des épouses puis des mères dès l’enfance. Je devais avoir, quoi, cinq, six, peut-être sept ans tout au plus, lorsqu’on me somma de rejoindre ma grand-mère dans la cuisine, car ma place naturelle était à mi-distance entre les fourneaux et la buanderie, de façon à pouvoir faire éclater mes talents de cuisinière et de ménagère le moment venu.
En 1984, l’Algérie adopte un code de la famille inspirée de la charia islamique. J’ai 12 ans à cette époque. Brièvement, ce code exige de l’épouse d’obéir à son mari et à ses beaux-parents, permet la répudiation, la polygamie, destitue la femme de son autorité parentale, permet à l’époux de corriger sa femme et en matière d’héritage comme de témoignage, l’inégalité est érigé en système puisque la voix de deux femmes équivaut à celle d’un homme tout comme les parts d’héritage.
Question : L’Algérie est-elle devenue musulmane en 1984 ?
Réponse : Je vous la donnerai pendant le débat tout à l’heure si vous le souhaitez.
Pour ce qui est de la laïcité, j’ai compris sa nécessité lorsqu’au tout début des années 1990, le Front islamique du salut (FIS) a mis à genoux mon pays l’Algérie par le feu et par le sang en assassinant des milliers d’Algériens.
Aujourd’hui, on est forcé de constater que les choses n’ont pas tellement changé.
Trop de femmes dans le monde se font encore humilier, battre, violenter, répudier, assassiner, brûler, fouetter et lapider. Au nom de quoi ? De la religion, de l’islam en l’occurrence et de son instrumentalisation. Pour refuser un mariage arrangé, le port du voile islamique ou encore pour avoir demandé le divorce, porté un pantalon, conduit une voiture et même avoir franchi le seuil de la porte sans la permission du mâle, des femmes, tant de femmes subissent la barbarie dans leur chair. Je pense en particulier à nos sœurs iraniennes qui ont défilé dans les rues de Téhéran pour faire trembler l’un des pires dictateurs au monde : Ahmadinejad. Je pense à Neda, cette jeune Iranienne assassinée à l’âge de 26 ans. Nous avons tous vu cette image de Neda gisant sur le sol, le sang dégoulinant de sa bouche. Je pense à Nojoud Ali, cette petite Yéménite de 10 ans, qui a été mariée de force à un homme qui a trois fois son âge et qui s’est battue pour obtenir le droit de divorcer… et qui l’a obtenu. Je pense à Loubna Al-Hussein qui a fait trembler le gouvernement de Khartoum l’été dernier à cause de sa tenue vestimentaire.
La pire condition féminine dans le globe, c’est celle que vivent les femmes dans les pays musulmans. C’est un fait et nous devons le reconnaître. C’est cela notre première solidarité à l’égard de toutes celles qui défient les pires régimes tyranniques au monde.
Qui oserait dire le contraire ? Qui oserait prétendre l’inverse ? Les islamistes et leurs complices ?
Certainement…mais pas seulement.

Il y a aussi ce courant de pensée relativiste qui prétend qu’au nom des cultures et des traditions nous devons accepter la régression, qui confine l’autre dans un statut de victime perpétuelle et nous culpabilise pour nos choix de société en nous traitant de racistes et d’islamophobes lorsque nous défendons l’égalité des sexes et la laïcité. C’est cette même gauche qui ouvre les bras à Tarik Ramadan pour se pavaner de ville en ville, de plateau de TV en plateau de TV et cracher sur les valeurs de la République.
Sachez qu’il n’y a rien dans ma culture qui me prédestine à être éclipsée sous un linceul, emblème ostentatoire de différence. Rien qui me prédétermine à accepter le triomphe de l’idiot, du sot et du lâche, surtout si on érige le médiocre en juge. Rien qui prépare mon sexe à être charcutée sans que ma chair n’en suffoque. Rien qui me prédestine à apprivoiser le fouet ou l’aiguillon. Rien qui me voue à répudier la beauté et le plaisir. Rien qui me prédispose à recevoir la froideur de la lame rouillée sur ma gorge. Et si c’était le cas, je renierais sans remords ni regret le ventre de ma mère, la caresse de mon père et le soleil qui ma vu grandir.
L’islamisme politique n’est pas l’expression d’une spécificité culturelle, comme on prétend ça et là. C’est une affaire politique, une menace collective qui s’attaque au fondement même de la démocratie en faisant la promotion d’une idéologie violente, sexiste, misogyne, raciste et homophobe.
Nous avons vu de quelle façon les mouvements islamistes, avec la complicité, la lâcheté et le soutien de certains courants de gauche cautionnent la régression profonde qui s’est installée au cœur même de nos villes. An Canada, nous avons tout de même failli avoir les tribunaux islamiques. En Grande Bretagne c’est déjà la norme dans plusieurs communautés. D’un bout à l’autre de la planète, le port du voile islamique se répand et se banalise, il devient même une alternative acceptable aux yeux de certains car c’est tout de même mieux que la burqa?
Que dire de la démission des démocraties occidentales sur des enjeux primordiaux à la base du vivre-ensemble et de la citoyenneté tels que la défense de l’école publique, des services publics et de la neutralité de l’Etat ?
Que dire des reculs en matière d’accessibilité à l’avortement ici même en France ?
Tout ça pour dire qu’il est toujours possible de faire avancer les sociétés grâce à notre courage, notre détermination et à notre audace. Je ne vous dis pas que ce sont là des choix faciles. Loin de là. Les chemins de la liberté sont toujours des chemins escarpés. Ce sont les seuls chemins de l’émancipation humaine, je n’en connais pas d’autres.
Cette merveilleuse page d’histoire, de NOTRE histoire, nous enseigne que subir n’est pas se soumettre. Car par-delà les injustices et les humiliations, il y a aussi les résistances. Résister, c’est se donner le droit de choisir sa destinée. C’est cela pour moi le féminisme. Une destinée non pas individuelle, mais collective pour la dignité de TOUTES les femmes. C’est ainsi que j’ai donné un sens à ma vie en liant mon destin de femme à tous ceux qui rêvent d’égalité et de laïcité comme fondement même de la démocratie.
L’histoire regorge d’exemples de religions qui débordent de la sphère privée pour envahir la sphère publique et devenir la loi. Dans ce contexte, les femmes sont les premières perdantes. Pas seulement. La vie, dans ses multiples dimensions, devient soudainement sclérosée lorsque la loi de Dieu se mêle à la loi des hommes pour organiser les moindres faits et gestes de tous. Il n’y a plus de place pour les avancées scientifiques, la littérature, le théâtre, la musique, la danse, la peinture, le cinéma, bref la vie tout simplement. Seuls la régression et les interdits se multiplient.
C’est d’ailleurs pour ça que j’ai une aversion profonde à l’égard des intégrismes quels qu’ils soient, car je suis une amoureuse de la vie.
Rappelez-vous une chose : lorsque la religion régit la vie de la Cité, nous ne sommes plus dans l’espace du possible, nous ne sommes plus dans le référentiel des doutes, nous ne sommes plus dans le repère de la raison et de la rationalité si chères aux Lumières.
Séparer l’espace public de l’espace privé en réaffirmant la neutralité de l’État me semble indispensable, car seule la laïcité, permet de se doter d’un espace commun, appelons-le un référentiel citoyen, loin de toutes croyances et de toutes les incroyances, pour prendre en main la destinée de la Cité.
Avant de conclure, permettez-moi de partager avec vous une lettre destinée à l’un de vos élus.
J’ai longuement hésité avant de vous écrire. Peut-être, par peur d’être perçue comme celle venue d’ailleurs qui fait indélicatement irruption dans les « affaires françaises ». Au diable les convenances, je n’ai jamais été douée pour la bienséance surtout lorsqu’elle est au service des plus forts, des plus puissants et des plus arrogants. Puis, s’il avait fallu que je vive en fonction du regard des autres, je n’aurais rien fait de ma vie ou si peu. Lorsqu’il s’agit des droits des femmes, nulle convenance ne doit primer sur l’essentiel. L’essentiel étant : la liberté, l’égalité et l’émancipation des femmes. J’entends encore des copines françaises me dirent avec insistance : parle-lui, dis-lui, écris-lui. Etrangement, leurs propos me rappellent le titre de ce magnifique film d’Almodovar Parle avec elle où dès les premiers instants, le rideau se lève furtivement, pendant quelques secondes, sur un spectacle de danse, mettant en scène le corps d’une femme, celui de Pina Bausch. Elle qui exprimait si bien dans ses chorégraphies crûment la violence exercée à l’encontre des femmes.
Monsieur Gérin, c’est à vous que je m’adresse, je voudrais vous parler, vous dire la peur que j’ai connu le 25 mars 1994 alors que j’habitais à Oran, en Algérie et que le Groupe islamique armé (GIA) avait ordonné aux femmes de mon pays le port du voile islamique. Ce jour-là, j’ai marché la tête nue ainsi que des millions d’autres Algériennes. Nous avons défié la mort. Nous avons joué à cache-cache avec les sanguinaires du GIA et le souvenir de Katia Bengana, une jeune lycéenne âgée de 17 ans assassinée le 28 février 1994 à la sortie de son lycée planait sur nos têtes nues. Il y a des événements fondateurs dans une vie et qui donne une direction particulière au destin de tout un chacun. Celui-là, en est pour moi. Depuis ce jour-là, j’ai une aversion profonde pour tout ce qui est hidjab, voile, burqa, niqab, tchador, jilbab, khimar et compagnie. Or, aujourd’hui vous êtes à la tête d’une commission parlementaire chargée de se pencher sur le port du voile intégral en France.
En mars dernier, je publiais au Québec, un livre intitulé Ma vie à contre-Coran : une femme témoigne sur les islamistes. Dès les premières phrases, je donnais le ton de ce qu’est devenue ma vie en termes d’engagements politiques en écrivant ceci : « j’ai vécu les prémisses d’une dictature islamiste. C’était au début des années 1990. Je n’avais pas encore 18 ans. J’étais coupable d’être femme, féministe et laïque. » Je dois vous avouer que je ne suis pas féministe et laïque par vocation, je le suis par nécessité, par la force des choses, par ces souffrances qui imprègne mon corps car je ne peux me résoudre à voir l’islamisme politique gagner du terrain ici même et partout dans le monde. Je suis devenue féministe et laïque à force de voir autour de moi des femmes souffrir en silence derrière des portes closes pour cacher leur sexe et leur douleur, pour étouffer leurs désirs et taire leurs rêves.
Il fut un temps où on s’interrogeait en France sur le port du voile islamique à l’école. Aujourd’hui il est question de voile intégral. Au lieu d’élargir la portée de la loi de 2004 aux établissements universitaires, nous débattons sur la possibilité de laisser déambuler dans nos rues des cercueils. Est-ce normal ? Demain, peut-être c’est la polygamie qui sera à l’ordre du jour. Ne riez pas. Cela s’est produit au Canada et il a fallu que les cours s’emmêlent. Car après tout la culture à bon dos lorsqu’il s’agit d’opprimer les femmes. Ironie du sort, j’ai constaté dans plusieurs quartiers que les jupes se rallongent et disparaissant peu à peu. La palette des couleurs se réduit. Il est devenu banal de camoufler son corps derrière un voile et porter une jupe, un acte de résistance. C’est tout de même une banlieue française qui est le théâtre du film La Journée de la jupe. Alors que dans les rues de Téhéran et de Khartoum, les femmes se découvrent de plus en plus, au péril de leur vie, dans les territoires perdus de la république française, le voile est devenu la norme. Que se passe-t-il ? La France est-elle devenue malade ?
Le voile islamique est souvent présenté comme faisant partie de « l’identité collective musulmane ». Or, il n’en est rien. Il est l’emblème de l’intégrisme musulman partout dans le monde. S’il a une connotation particulière, elle est plutôt politique surtout avec l’avènement de la révolution islamique en Iran en 1979. Que l’on ne s’y trompe pas, le voile islamique cache la peur des femmes, de leurs corps, de leur liberté et de leur sexualité.
Pire encore, la perversion est poussée à son paroxysme en voilant des enfants de moins de cinq ans. Il y a quelques temps, j’essayais de me rappeler à quel moment précisément, en Algérie, j’ai vu apparaître ce voile dans les salles de classe. Pendant mon enfance et jusqu’à mon entrée au lycée, c’est-à-dire en 1987, le port du voile islamique était marginal autour de moi. À l’école primaire, personne ne portait le hidjab, ni parmi les enseignants, surtout pas parmi les élèves.
Voilà 12 ans que j’habite au Québec dont la devise inscrite sur les plaques d’immatriculation des voitures est « je me souviens ». A propos de mémoire, de quoi la France devrait-elle se souvenir ? Quelle est porteuse des Lumières. Que des millions de femmes se nourrissent des écrits de Simone de Beauvoir dont le nom est indissociable de celui de Djamila Boupacha. C’est peu dire. Il ne fait aucun doute pour moi que la France est un grand pays et ceci vous confère des responsabilités et des devoirs envers nous tous, les petits. C’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers votre Commission et que nous attendons de vous à ce que vous fassiez preuve de courage et de responsabilité en interdisant le port de la burqa.
Pour notre part au Québec, on se souvient qu’en 1961, pour la première fois dans l’histoire, une femme, une avocate de surcroît, est élue à l’Assemblée législative lors d’une élection partielle. Son nom est Claire Kirkland et elle deviendra ministre. En invoquant un vieux règlement parlementaire qui exigeait des femmes le port du chapeau pour se présenter à l’Assemblée législative, on la force à se couvrir la tête pendant les sessions. Elle refuse. C’est le scandale. Un journal titre : Une femme nu-tête à l’Assemblée législative ! Elle résiste et obtient gain de cause.
Il faut comprendre par là que nos droits sont des acquis fragiles à défendre avec acharnement et qu’ils sont le résultat de luttes collectives pour lesquelles se sont engagés des millions de femmes et d’hommes épris de liberté et de justice. J’ose espérer, monsieur Gérin que la Commission que vous présidez tiendra compte de tous ces sacrifices et de toutes ces aspirations citoyennes à travers le monde et les siècles.
A vous chers amis, s’il y a une chose, une seule, que je souhaiterais que vous reteniez de ces quelques mots, c’est la suivante. Entre une certaine gauche démissionnaire, le racisme de l’extrême droite et le laisser-faire et la complicité des gouvernements nous avons la possibilité de changer les choses, plus encore, nous avons la responsabilité historique de faire avancer les droits des femmes. Nous sommes, en quelque sorte, responsables de notre avenir et de celui de nos enfants. Car il prendra la direction que nous lui donnerons. Nous, les citoyens. Nous, les peuples du monde. Par nos gestes, par nos actions et par notre mobilisation. Toutes les énergies citoyennes sont nécessaires d’un pays à l’autre au-delà des frontières. L’avenir nous appartient. La femme est l’avenir de l’homme disait Aragon. S’agissant d’homme, je veux en saluer un présent aujourd’hui, c’est mon père à qui je dois tout.
Et je finirai par une citation de Simone de Beauvoir : « On a le droit de crier mais il faut que ce cri soit écouté, il faut que cela tienne debout, il faut que cela résonne chez les autres. » J’ose espérer que mon cri aura un écho parmi vous.
Djemila Benhabib
Lettre lue au Palais du Luxembourg, le vendredi 13 novembre, lors de la journée “Femmes debout”, organisée par Femmes Solidaires et la Ligue du Droit International des Femmes




Respecter la laïcité, c'est interdire le voile dans l'espace public

De même que, dans la navigation à voile, la position des voiles détermine le cap d’un voilier, de même le voile islamique détermine le cap d’une nation par les différentes positions qu’il entérine. Le voile n’est pas uniquement en contradiction avec nos lois par ce qu’il montre – et qu’il cache cependant, puisqu’il s’agit de cacher la femme dans l’espace public ! – : il l’est aussi, et plus fondamentalement, par ce qu’il ne montre pas, et qui relève de l’agression quotidienne faite aux femmes et aux valeurs de la République.
Le voile diabolise notre sœur en humanité, banalise l’inégalité des sexes, justifie leur séparation, infantilise l’homme – qui ne serait plus capable de maîtriser sa libido sans l’aide providentielle de ce tissu –, invite aux accommodements raisonnables, prépare à la construction de salles de prières, corrobore l’édification d’une France mahométane, confisque l’espace public, récuse la laïcité et nie l’identité nationale – les femmes voilées disant implicitement qu’elles sont musulmanes avant d’être françaises.
Plus nombreuses seront les femmes voilées, plus nombreuses seront les revendications islamisantes, car derrière le voile, il y a la charia.
Il faut donc bannir le voile non seulement des établissements scolaires – bien des mères musulmanes qui y pénètrent sont voilées –, mais de l’espace public.
Qu’est-ce donc que l’espace public ? C’est l’espace réservé au public, c’est-à-dire l’espace que je découvre en sortant de chez moi.
Cet espace est civil, collectif, professionnel et institutionnel. C’est le monde extérieur dans ce qu’il a de plus large, le ciel, la mer, la plage, la montagne, la campagne, la rue, les transports, les gares, les aéroports, les commerces, les grandes surfaces, les centres de loisirs, les centres de repos, les cafés, les restaurants, les théâtres, les cinémas, les cliniques, les hôpitaux, les maisons de retraite, les maisons closes, les entreprises, les salles de classe, de concert, de rencontre, les jardins publics, les services publics, les administrations, les édifices et les lieux représentant l’Institution… bref, l’espace «où l’on jouit de ses libertés sous le regard d’autrui».
En conséquence, l’espace «où l’on jouit de ses libertés à l’abri du regard d’autrui» est l’espace privé. Il n’y en a qu’un : c’est le domicile !
Plus cette distinction sera nette, plus la paix civile sera possible. Il importe donc de tout faire pour que l’espace public soit régi par le principe de laïcité, sans quoi la France renouera immanquablement avec la Saint-Barthélemy !
Le voile islamique, en effet, est tout sauf anodin : sa présence grandissante accule la République à se mettre en question, alors que c’est l’inverse qui devrait se passer !
Cette mise en question est, à son tour, dangereuse, car elle a pour toile de fond les prémisses de la guerre civile. Les islamistes n’ignorent pas ce qu’est la laïcité : c’est la raison pour laquelle ils la combattent. Or, combattre la laïcité, c’est porter atteinte à l’essence même de la vie civile, c’est-à-dire à la liberté et à l’égalité qu’assure précisément la séparation du politique et du religieux. Nos politiques le savent mieux que quiconque.
Mais alors, pourquoi cette complaisance à l’égard de l’islam ? En d’autres termes, pourquoi accorde-t-on aux musulmans ce qu’on n’accorderait ni aux juifs ni aux chrétiens ? Pour avoir la paix ? Mais que peut valoir la paix si les lois que l’on modifie au profit du communautarisme pervertissent les valeurs-clés sur lesquelles elles s’appuient ? Quelle société construisons-nous lorsque chacun constate que la peur de la violence communautaire fait reculer la République sur ce qu’elle a de plus républicain ? L’Etat ne légitime-t-il pas ainsi la violence à des fins politiques ? Pourra-t-il longtemps encore tolérer sur son sol les agissements d’une communauté qui n’admet nulle critique à l’égard d’elle-même, et qui, à ce titre, entend s’imposer comme telle à la France entière ?
La présence, le 12 novembre dernier, d’une élève portant le voile islamique dans l’enceinte de l’Assemblée nationale (!) ne nous est-elle d’aucune leçon ? Tandis que Françoise Hostalier, députée du Nord, dénonçait à juste titre une nouvelle provocation de l’intégrisme islamique, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, y voyait une nouvelle stigmatisation de la communauté musulmane. Mais qui va croire monsieur Moussaoui, à part ses acolytes ? Qui stigmatise qui ? Cette élève ne «stigmatise»-t-elle point la République en la «condamnant définitivement et ignominieusement », dans son enceinte même, par le port ostensible du voile ? Depuis quand porter le voile serait respecter les lois de la République ?
Non, monsieur Moussaoui, le strict respect de la laïcité républicaine ne vise pas «une frange particulière de la communauté musulmane» : c’est, au contraire, «une frange particulière de la communauté musulmane» qui vise la laïcité républicaine ! C’est donc à vous et aux vôtres, monsieur Moussaoui, de vous soumettre aux lois de la République, et non à la République de se soumettre à vos lois ! En France, serait-il le plus discret possible, le voile n’a pas droit de cité !
Maurice Vidal




La mission parlementaire va auditionner l'héritier « spirituel » d'Hassan al-Banna

Courant décembre 2009, Tariq Ramadan sera auditionné par la Mission Parlementaire d’information sur la pratique du port du voile intégral (Le Figaro.fr 26 /11/2009).
Avant de poser quelques interrogations sur sa probable intervention, voyons d’abord qui est Tariq Ramadan.
Tariq Ramadan est né en Suisse mais porte en lui l’héritage d’Hassan Al-Banna son grand-père et de Saïd Ramadan son père.
Hassan Al-Banna a fondé en 1928 en Egypte l’organisation des Frères musulmans (Al-Ikhwan Al-Muslimoun). Hassan Al-Banna pensait que le principal danger, pour l’Islam, provenait de l’influence des idées occidentales. Il prêchait le rejet de toute notion occidentale. Cette idée du retour à la «pureté» de l’Islam d’origine et de l’éradication de toute influence ou institution non islamique est au cœur de sa doctrine.
Le Djihad mené par les Frères musulmans dans les années 1930 et 1940 n’était pas dirigé principalement contre l’occupant britannique, ni contre les élites égyptiennes occidentalisées, mais presque exclusivement contre le sionisme et les Juifs. Leurs tracts appelaient au boycott des marchandises juives et des magasins juifs. Leur discours attribuait tous les maux de l’Egypte et du monde musulman au «danger juif », et leurs méthodes s’inspiraient de celles des nazis. En 1938, les Frères musulmans se comptaient par centaines de milliers.
L’antisémitisme des Frères musulmans était un mélange d’antijudaïsme musulman traditionnel et d’antisémitisme moderne européen. Cet antisémitisme virulent explique le rapprochement idéologique entre les Frères musulmans et le nazisme.
Le 8 décembre 1948, le mouvement des Frères musulmans fut déclaré illégal en Egypte, et le 12 février 1949, Hassan Al-Banna fut assassiné par des agents du gouvernement.
Saïd Ramadan est né le 12 avril 1926 à Shibin El Kom, au nord du Caire. A l’âge de quatorze ans, il entend parler Hassan Al-Banna dans une conférence à Tanta et rejoint le mouvement des Frères musulmans. En 1946, après des études de droit à l’université du Caire, bastion de la Confrérie à cette époque, le jeune homme est choisi par Hassan Al-Banna – dont il deviendra le gendre – pour être son secrétaire personnel, et également l’éditeur de la revue islamique Al Shihab.
En 1948, Saïd Ramadadan quitte l’Egypte pour le Pakistan. En 1950, il revient en Egypte car l’interdiction des Frères Musulmans à été levée .Il publie la revue Al Muslimoun, consacrée à la pensée islamique et à l’actualité. En 1954, Nasser le fait emprisonner avec les autres dirigeants du mouvement. Libéré au bout de quatre mois, il se rend à Jérusalem (sous occupation jordanienne) pour y représenter les Frères à la première réunion du Congrès mondial islamique, dont il est élu secrétaire général.
En 1958, Saïd Ramadan part pour Cologne (RFA) où il poursuit des études universitaires puis en 1961 il s’installe à Genève.
A Genève, Saïd Ramadan accomplit un travail de militant infatigable de l’Islam, écrivant et diffusant des brochures en arabe, en anglais, en français et en allemand. Il est l’un des fondateurs de la Ligue islamique mondiale (Rabita Al’ Alam Al islami), qui sera plus tard financée par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, et impliquée, elle aussi, dans le financement du terrorisme islamique.
C’est à Genève qu’il va poser les fondements de la politique de « réislamisation » de l’Europe, en créant le Centre islamique de Genève. Ce centre, note Tariq Ramadan, « devait servir de modèle pour la création d’autres lieux à Munich, à Londres, à Washington et de façon générale en Occident ». Le Centre islamique de Genève est avant tout un centre de propagande, de diffusion d’une conception politique très particulière de l’Islam, et de conversion…
La direction du Centre islamique de Genève sera reprise par son fils Hani, le frère de Tariq Ramadan. Un article d’Hani Ramadan justifiant la lapidation paru le 10 septembre 2002 dans Le Monde l’a fait connaitre des médias.
Né en 1962 à Genève, Tariq Ramadan fait des études de lettres et milite dans des associations tiers-mondistes. En 1991, il part en Egypte suivre une formation islamique, et il y reste un an et demi.
De retour en Suisse, il fonde l’Association “Musulmans et musulmanes de Suisse”, et commence à donner des conférences à travers la France. C’est à ce moment qu’il devient un habitué des médias français, se présentant comme partisan d’une synthèse de l’Islam, de la laïcité et de la République… Mais au delà ce discours rassurant, Tariq Ramadan poursuit un tout autre but : celui de la « réislamisation » des populations musulmanes d’Europe, objectif que s’est fixé l’Union des Organisations Islamiques de France, qui appartient à la mouvance des Frères musulmans. L’UOIF a été créée en 1983. En 2003 Nicolas Sarkozy a fait de l’UOIF un interlocuteur de l’Etat au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Actuellement l’UOIF occupe la vice-présidence du CFCM. L’UOIF est porteuse d’une radicalité politique, l’intégrisme, et elle est en cela une organisation dangereuse, d’autant plus dangereuse qu’elle prétend incarner un islam majoritaire en France et en Europe.
Tariq Ramadan est chargé de cours d’islamologie à Fribourg de 1996 à 2003.
M. Ramadan fut interdit de séjour en France en 1996, car il était soupçonné d’entretenir des liens avec un islamiste algérien instigateur d’une récente campagne d’actions terroristes à Paris.
En 1998, il séjourne un an à la Fondation islamique de Leicester, centre fondamentaliste créé à la fin des années 1970 par un dirigeant de la Jamaa Islamiya pakistanaise, exilé en Angleterre. Leicester est devenu le point de transit de nombreuses recrues des réseaux terroristes islamistes en route vers l’Afghanistan.
En 2004 Tariq Ramadan intervient dans les débats concernant la loi française sur les signes religieux : avant le vote de ladite loi, il engage ceux qui le suivent à s’opposer à cette loi, au nom de l’islamophobie supposée de celle-ci. Dans un texte paru sur oumma.com il déclare : « La lutte que nous sommes en train d’entamer sera longue et elle exige une vision claire des enjeux globaux présents et futurs. (…) il faut se lever aujourd’hui et s’opposer à ce projet de loi discriminatoire et insensé ».
En 2005 Tariq Ramadan obtient une invitation de visiting scholar à l’université d’Oxford et est invité à participer à un groupe de réflexion fondé parTony Blair sur le problème de l’islamisme au Royaume –Uni suite aux attentats survenus à Londres le 7 juillet de la même année.
Tariq Ramadan est rapidement devenu un penseur musulman populaire parmi les jeunes musulmans, où ses discours sont diffusés sous la forme de cassettes audio et DVD édités par la librairie Tawhid de Lyon, centre névralgique de la mouvance islamiste dans l’hexagone… Il prône la stricte observance du Coran et des hadits, tout en voulant concilier l’appartenance musulmane avec la vie commune et les lois des sociétés européennes.
En 2007 l’université de Leyde aux Pays-Bas lui propose d’occuper la chaire d’islamologie.
Tariq Ramadan finit par refuser ce poste tout en affirmant que sa décision n’a aucun lien avec les protestations relayées par les médias. La même année il est embauché comme consultant sur les questions d’intégration par la mairie de Rotterdam et comme professeur invité par l’université de cette ville. Les deux institutions le renvoient en août 2009 en raison de sa participation aux programmes de Press TV, une chaine de télévision financée par le régime iranien.
Tariq Ramadan est avant tout un prédicateur de charme et responsable de la « Dawaa » [propagation de l’Islam] en Europe. Il est taxé de tenir un double langage, langage adapté selon son auditoire : Dr Jekill à la télévision et Mr Hyde au congrès de l’UOIF. Pour mémoire lors du congrès du mois d’avril 2009 il a apporté son soutien à la liste antisioniste de Dieudonné et Soral (Elections européennes 2009). (1)
Dans le procès qui l’opposait à Antoine Sfeir (2003), dans son jugement du 22 mai 2003, la cour d’appel de Lyon avait estimé que les discours de prédicateurs comme Tariq Ramadan pouvaient « exercer une influence sur les jeunes islamistes et constituer un facteur incitatif pouvant les conduire à rejoindre les partisans d’actions violentes».
Petit florilège des déclarations ambigües de Tariq Ramadan (2):
Il précise en effet qu’il faut respecter la Constitution et la loi à partir du moment où «tout ce qui dans ce pays, d’un point de vue social, culturel, économique et légal, ne s’oppose pas à un principe islamique (…) devient islamique » .Cassette de Tariq Ramadan, Vivre en Occident: les cinq fondements de notre présence, partie II, QA 40, Tawhid.
« Il faut s’engager dans tous les domaines qui sont les nôtres où l’on peut amener à changer les choses vers plus d’islam ». Cassette de Tariq Ramadan, Islam et laïcité: compréhension et dialogue, QA 18, Tawhid.
Il préfère même que l’on évite les poignées de main entre homme et femme, sauf si cela peut être interprété comme un geste intégriste: «Essayez de l’éviter, mais, quand on vous tend la main, vous donnez la main.» Cassette de Tariq Ramadan, Les Grands Péchés, QA 4, Tawhid.
«Plus on sera présent, plus des femmes avec leur hidjab seront présentes, sur le plan social, présentes dans la discussion, expliquant leur démarche, expliquant qui elles sont (…), plus on habituera les mentalités, et plus les choses changeront ». Cassette de Tariq Ramadan, Vivre en Occident: les cinq fondements de notre présence, partie II, QA 40, Tawhid.
Ramadan encourage très clairement les jeunes filles à ne pas participer à toutes les activités sportives: «Il n’est pas permis aux femmes de faire du sport dans des conditions qui dévoilent leurs corps aux hommes.» Cassette de Tariq Ramadan, La Femme musulmane face à son devoir d’engagement, op. cit.
Qui va être auditionné par la Mission Parlementaire ? Le professeur ès islamologie occidentalisé au possible avec ses discours bien policés ou l’héritier d’Hassan Al –Banna, fondateur des Frères Musulmans avec son devoir d’islamisation de l’Europe …
Marie-José LETAILLEUR
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1/ http://www.rue89.com/2009/04/20/au-bourget-tariq-ramadan-a-apporte-sa-caution-a-soral-et-a-dieudonne
2 /http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/extraits-exclusifs_488295.html