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Vidéo-montage de 45 minutes résumant le débat “Ce soir ou jamais”, avec Christine Tasin

Excellent montage de 45 minutes, résumant quelques passages forts de l’émission “Ce soir ou jamais” le 10 mars, avec des montages sur la réalité du refus de l’école, par les islamistes, et quelques rappels historiques sur l’esclavage. Surtout, des réponses à toutes les approximations indignées d’Emmanuel Todd. A savourer sans modération… 

http://www.youtube.com/watch?v=t0n8GzFaMP8

[youtube t0n8GzFaMP8]




Vidéo-montage de 45 minutes résumant le débat "Ce soir ou jamais", avec Christine Tasin

Excellent montage de 45 minutes, résumant quelques passages forts de l’émission “Ce soir ou jamais” le 10 mars, avec des montages sur la réalité du refus de l’école, par les islamistes, et quelques rappels historiques sur l’esclavage. Surtout, des réponses à toutes les approximations indignées d’Emmanuel Todd. A savourer sans modération… 
http://www.youtube.com/watch?v=t0n8GzFaMP8
[youtube t0n8GzFaMP8]




Laurent Fabius a-t-il été vraiment laïque et socialiste un jour ?

J’ai découvert, sans aucune surprise, le nom de Laurent Fabius parmi les signataires de l’infâme pétition du Nouvel Obs, demandant, ni plus ni moins, à ce qu’on renonce au débat sur l’islam, en France !
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110323.OBS0156/non-au-debat-proces-de-l-islam-un-appel-du-nouvel-obs-et-de-respect-mag.html
Donc, selon celui qui fut le plus jeune Premier ministre de France, en 1984, parler de la réalité de l’islam, en France, serait forcément aller sur les terres du Front national, et, bien entendu, “rappellerait les heures les plus sombres de notre histoire, sans oublier la stigmatisation d’une population déjà victime de discriminations sociales et du racisme quotidien”.
Pourtant, en 2003, alors que j’animais la campagne pour une loi contre les signes religieux à l’école, je me souviens qu’au congrès du Parti socialiste, à Dijon, un nommé Laurent Fabius avait reçu une ovation géante, de la part d’une salle debout. Etonnant pour un homme davantage connu pour sa capacité à fédérer efficacement son courant, dans le PS, que pour ses qualités de tribun. Qu’avait-il dit ? Il avait fait un appel vibrant à la laïcité, et n’avait pas hésité à parler du dernier congrès de l’UOIF, où Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait été sifflé dix minutes pour avoir, lors de son discours, réaffirmé qu’en France, une femme devait retirer son voile avant de se faire prendre en photo pour une pièce d’identité.
http://lesdiscours.vie-publique.fr/pdf/033001611.pdf
Laurent Fabius avait alors exprimé, avec des mots très forts, son refus d’une société où les hommes et les femmes étaient séparées par une allée centrale, où presque tous les hommes étaient barbus, et presque toutes les femmes voilées. Il avait tenu, à une époque où le journaliste du “Point” Claude Imbert avait été victime d’un lynchage médiatique pour s’être revendiqué “islamophobe”, des propos qui auraient pu lui valoir les foudres du Mrap ou de la LDH (rappelons qu’à l’époque, Sos Racisme, avec Malek Boutih, avait une ligne laïque toute autre que celle qu’impulse aujourd’hui Sopo).
Si j’avais apprécié le propos, je m’étais étonné que ces fortes paroles n’aient jamais été suivies, notamment à l’époque où le débat sur le voile et l’école était très vif, d’une prise de position forte de celui qui était à l’époque le numéro 2 de son parti. Cela m’avait irrité, et interrogé quant à la réalité des convictions de Fabius. Il faut dire que celui-ci, avec Delors et Rocard, avait toujours été ma tête de turc, au Parti socialiste (où je n’ai jamais milité). Je voyais dans ces trois leaders une tendance droitière, et je les imaginais sans problème capable de militer dans un parti de droite. J’avoue que je pensais – peut-être avec malveillance – que l’adhésion de Laurent Fabius au Parti socialiste était davantage un plan de carrière qu’une réelle conviction de gauche.
Son passage comme Premier ministre, de 1984 à 1986, période de la rigueur, et toute ses prises de position me confirmaient cette mauvaise impression. Je trouvais qu’il défendait toujours les postures les plus droitières, au PS. Son passage comme ministre des Finances, dans le gouvernement Jospin, de 2000 à 2002, m’avaient renforcé dans cette conviction, je n’ai pas oublié que c’est lui qui a fait baisser la fiscalité des plus hauts revenus, ce qui n’est guère une attitude très socialiste. Dans une étude intéressante, intitulée “Ces cadeaux fiscaux qui ont ruiné la France”, le journaliste Laurent Mauduit démontrait que, sous Laurent Fabius, les cadeaux fiscaux, rarement pour les salariés les plus modestes, n’avaient pas été en reste. C’était l’époque où toute une frange social-libérale du PS, incarnée par Fabius-Rocard-Strauss-Kahn, au delà des guerres de courant, avait repris le discours de la droite, considérant l’impôt républicain comme ringard et dépassé. Autrement dit, les plus modestes payaient en taxes ce que les plus riches ne payaient plus en impôts. Bien sûr, quand elle revint au pouvoir, la droite ne fit qu’accentuer ce qu’avait préparé la gauche.
http://www.crashdebug.fr/index.php/actuatlites-france/1836-ces-dix-ans-de-cadeaux-fiscaux-qui-ont-ruine-la-france
Je fus perplexe quand j’appris, en 2004, que Laurent Fabius, européiste acharné de tout temps (ce qu’on retrouve dans son discours de Dijon), appelait à voter “non” au traité consitutionnel européen, défendu avec acharnement par toute la direction du PS. Mais à une époque où les partisans du “non” ne faisaient que 30 % dans les sondages, et suscitaient souvent l’ironie moqueuses des caciques socialistes, nous ne pouvions pas cracher sur un soutien pareil, qui valut à l’intéressé d’être mis au ban du Parti socialiste, et lynché par la presse.
Certes, Fabius n’alla pas battre les estrades de meeting, comme Mélenchon et Filoche le firent avec talent et courage. Mais il fut un grain de sable utile, dans cette bataille qui se termina par l’extraordinaire victoire du non, le 29 avril 2005. J’avoue que je n’avais toujours pas confiance en Fabius, ni en sa sincérité, mais que je le regardais quand même avec plus d’indulgence que quelques années auparavant.
Mais quand je commençais à entendre l’aile gauche du Parti socialiste nous expliquer que Laurent Fabius était l’homme de la situation, un véritable “homme d’Etat”, et qu’il devait être celui qui, pour couronner la victoire du non de gauche, serait le candidat à soutenir à l’intérieur du PS, je commençais à me dire que si Fabius devenait l’aile gauche du PS, je ne devais plus comprendre grand chose à la politique ! Jean-Luc Mélenchon et les siens se rangèrent sous sa bannière au congrès du Parti socialiste qui suivit, six mois après le tsunami du 29 avril 2005. Et tout ce beau monde signa une motion de synthèse, oubliant l’ampleur et les enjeux des divergences sur le TCE, 6 mois plus tôt ! Fabius reprit ses responsabilités nationales, et se positionna pour les primaires socialistes. Mélenchon et toute l’aile gauche du PS demandèrent donc à leurs militants de voter pour lui, contre Ségolène Royal et Strauss-Kahn. Mais balayé par la vague Royal, et sans doute par sa mauvaise image, l’ancien premier ministre fit un piteux score à 18 %.
Après la défaite électorale de Ségolène Royal, les comptes se réglèrent, au Parti socialiste. Certains suspectèrent les éléphants, dont Fabius, d’avoir contribué largement au faible score de la candidate. Julien Dray, fondateur de Sos Racisme, ancien compagnon de Mélenchon à la Gauche socialiste, et ami du couple Royal-Hollande, avait été l’éminence grise de la campagne présidentielle, souvent menée à la marge de l’appareil du PS. Il se fendit d’un livre vengeur, quelques semaines après la défaite, “Règlements de comptes“, où il signala, notamment, le chantage qu’avait effectué Fabius auprès de Hollande, en 2004. Il exigeait alors d’avoir le soutien de la direction du PS, pour être le candidat socialiste à la présidentielle de 2007. Devant le refus du premier secrétaire, il affirma que dans ce cas, il ferait campagne pour le non au référendum. Aucun démenti de cette accusation grave proférée par Julien Dray ne vint des rangs fabiusiens, et curieusement, la presse fut très clémente avec Laurent Fabius, devant une infomation aussi explosive.
J’avoue qu’elle me rassura sur mon ressenti du personnage. J’ai trouvé que quand Georges Frèche avait dit, au sujet de Fabius, qui venait de mal parler de lui, “Fabius, il n’a pas une tronche très catholique”, je n’avais rien vu d’antisémite, comme l’affirmèrent les “antiracistes” la direction du PS – qui essaiera, avec le résultat qu’on connaît, d’avoir la peau de Frèche aux régionales suivantes – mais tout simplement la vérité. Quand je vois et que j’écoute  Laurent Fabius, je ne peux pas croire en sa sincérité, ni en ses convictions, et cela se voit dans ses postures, tout simplement. Je pense que tout cela n’est que positionnement politicien, et qu’il a fonctionné comme cela toute sa vie, résumant par sa personnalité la dégénérescence du Parti socialiste, où comme le disait Malek Boutih, les plans de carrière remplacent les convictions.
Mais le discours de Dijon de Fabius, et les applaudissements nourris qui l’accueillirent, résume mieux que de longs discours la dérive et les abandons laïques du Parti socialiste. Sept après avoir ovationné la laïcité de combat, les militants de ce parti voient le PS dirigé par Martine Aubry, dont la connivence avec les islamistes n’est plus à démontrer. Ils ont vu leur parti refuser de voter la loi sur le voile intégral, qui s’appliquera le 11 avril.
A mon avis, Fabius n’a jamais été laique, ni socialiste, mais simplement carriériste et opportuniste. D’où son silence quand le Parti socialiste a aidé Sarkozy à nous faire adopter le traité de Lisbonne, bafouant le vote du peuple français. D’où sa signature – qu’il finit par retirer, à cause de la présence de Tariq Ramadan, sans remettre en cause le fond de ce texte – à un texte qui est à la laïcité et au socialisme ce que Benoit XVI est au droit à l’IVG.
Pierre Cassen




Ce que disait le dangereux islamophobe Laurent Fabius, en 2003…

Rassurez-vous, Riposte Laïque n’est pas devenu fabiusien. Mais j’ai retrouvé, en faisant quelques recherches, le discours que Laurent Fabius prononça au congrès de Dijon du Parti socialiste de 2003. Il était principalement axé sur la défense de la laïcité, et sur la nécessité de se montrer ferme devant l’offensive islamiste. Huit ans plus tard, le-dit Laurent Fabius signait la pétition de Respect-Mag, relayée par Le Nouvel Observateur, demandant à l’UMP d’annuler le débat prévu, le 5 avril, sur l’islam…
Lucette Jeanpierre
Le discours de Laurent Fabius
Les principaux extraits :
Les valeurs qui sont notre drapeau, nous les partageons tous :
– la justice sociale, bien sûr, qui implique plus de démocratie sociale ;
– l’école, et pas n’importe quelle école, l’école de l’égalité des chances, l’école deformation toute la vie ;
– le développement durable, à condistion que ne soit pas un mot vide sens, mais quelquechose de profond tel que nous l’ont proposé nos amis écologistes ;
– et puis la solidarité européenne, et puis une autre conception du monde face à l’hyperpuissance et à l’hyper myopie du marché.
Et l’ajouterai, car c’est un point que je veux traiter, la laïcité, parce que face aux intégrismes de toutes sortes, et aujourd’hui encore, ils ont frappé au Maroc de façon dramatique, face aux intégrismes de toutes sortes dont la France n’est pas exempte, il faut que nous sachionsréaffirmer que la valeur fondatrice unitaire, c’est la valeur de laïcité.
Or, à cet égard les signes d’inquiétude sont nombreux.
Je veux en citer quelques uns :
L’autre jour j’ai rencontré une institutrice de maternelle, qui me disait, et c’est à peine croyable, que des enfants de sa classe avaient refusé de faire la ronde parce qu’un des parents avaient dit qu’il ne fallait pas que les filles et les petits garçons se touchent la main.
Je connais comme vous des enseignants qui, au moment de faire cours sur l’affaire Dreyfus, sur l’égalité des droits, sur la situation au Moyen- Orient, voient quelqu’un se lever dans leur classe, porté par un fanatisme qui ne vient pas de lui-même, et qui les menace, et qui leur interdit defaire ce cours, ce qui les conduit parfois à se censurer eux-mêmes.
Dans un autre ordre d’idée, j’ai vu comme vous ce ministre de l’Intérieur tenir des paroles pertinentes sur la laïcité, mais le faire benoîtement devant une salle ( on n’a pas assezremarqué ce détail) où il y avait deux entrées séparées : l’une pour les femmes, l’autre pourles hommes, et où chacun siégeait physiquement séparé dans la même enceinte.
Et puis, comme vous, je vois ce débat à propos de la future commission européenne où certains proposent, sans que cela semble choquer, sauf nous et heureusement quelques autres, que l’on définisse l’Europe par sa filiation religieuse.
Et en très haut lieu, que répond-on à tout cela ? “Il faut faire preuve de sagesse, il ne faut rien brusquer, il faut voir les problèmes au cas par cas.” Nous, socialistes, nous disons que la République ne se défend pas au cas par cas.
Il est temps, mes camarades, il est temps de redire un certain nombre de choses de choses simples.
D’abord la République, qui n’est pas un lieu, un régime où chacun vient pour mettre en avant sa confession, mais qui est un lieu et un régime où les citoyens sont à égalité de droit et de devoir, et parmi ces droits et ces devoirs, il y a la laïcité.
Ensuite, la laïcité qui n’est pas une opinion parmi d’autres, mais, Bertrand l’a fort bien dit, ce qui permet à toutes les opinions de coexister et non de se combattre, avec cette grande loi surlaquelle intervint jaurès en 1905, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat . Oui, l’Etat c’est la société des hommes et des femmes entre eux. Oui, l’Eglise, c’est la société des femmes et des hommes qui le veulent avec Dieu, et il n’est pas question de mettre en cause, si peu que ce soit, la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Puis l’école, qui n’est pas un lieu parmi d’autres, mais un lieu où l’on forme les petits citoyens. Et ce trépied, République, école, c’est un trépied auquel nous tenons.
Il est donc temps de préciser et de dire notamment deux règles :
La première, c’est que, dans la République française, chacun est libre de pratiquer son culte et sa foi.La République ne reconnaît aucun culte, mais elle ne méconnaît aucun culte. Et il est exact et honnête de dire que certains cultes, certains je pense en particulier aux musulmans, ne peuvent pas aujourd’hui pratiquer dans des conditions dignes. Il faudra donc, ce sera notre honneur de socialistes, que, dans le strict respect de la loi de 1905, nous trouvions les modalités pratiquespour qu’ils puissent exercer leur culte dans des conditions dignes.
Mais de la même façon, et symétriquement, le temps est venu, je crois, de clarifier notre position sur le port des insignes religieux.
Il y a plus de dix ans, dans un autre contexte, et en toute bonne foi, nous avons cru pouvoir confier au Conseil d’Etat le soin de décider de cette question. Le Conseil d’Etat, malgré la qualité de ses membres, n’avait pas cette fonction là. On est arrivé à une sorte de casuistique finalement peu tenable où l’on met en première ligne les enseignants et les chefs d’établissement, qui doivent, malgré qu’ils aient au premier rang leur appréciation subjective, je dis qu’il faut changer cela, et qu’il est temps que les politiques, c’est à dire nous mêmes prennent leurs responsablilités.
Je prends ce matin les miennes. Je crois qu’autant il est fondamental que, dans la sphèreprivée, chacun puisse exprimer sa foi, autant, il est fondamental que, dans la sphère publique, et, d’abord à l’école publique, il ne puisse plus être exhibé d’insigne religieux, ni voile,ni kippa, ni croix. Bref, qu’après les consultations nécessaires, une loi vienne préciserce point : la foi dans le domaine de l’espace privé doit avoir libre exercice, mais la foi ne remplace pas la loi.
On me dira : cela soulèvera des difficultés. Peut-être. Moins de difficultés que si on laissait se développer les germes de l’intégrisme que l’on observe ici ou là avec les conséquences de tous ordres que cela aurait, y compris mes camarades au plan politique car le développement de l’intégrisme d’un côté aurait comme conséquence inéluctable le développement de l’extrême droite de l’autre.
On me dira : vous risquez , par cette position, au fond, de nuire au droit des femmes et des jeunes filles que vous prétendez défendre. Je ne le crois pas. Le voile, quoi qu’en dise,est une atteinte portée à l’égalité entre les femmes et les hommes. Et si on laisse porter cette atteinte là, alors les libertés des femmes seront emportées.
On me dira enfin : encore une fois c’est la spécifité de la France. Moi j’accepte, et même je revendique, cette spécificité si c’est la spécifité de la liberté. Nous connaissons toutes et tous, en particulier des femmes, des militantes qui, dans d’autres pays, ont été exilées, lapidées, assassinées, parce qu’elles ont défendu la liberté, pour elles quand elles ne le voulaient pas, une attitude autre que le voile. Nous n’avons pas le droit d’abandonner ce combat là.
Mes camarades, derrière ce débat, il y en a un autre qui est la question suivante : oui ou non, voulons-nous que la République, notre mère, intègre toutes ses filles et tous se fils, quelle que soit leur religion, quelle que soit leur origine sociale, quelle que soit leur couleur de peau ? Le voulons-nous et croyons-nous que la France en est capable ? Certains disent non. Et pour augmenter leur emprise sur les communautés , ils développent précisement le rôle de ces communautés. Pour nous la République ne peut pas reconnaître une autre communauté que la communauté nationale.
Mais pour réaliser une vraie intégration, il ne suffit pas de prononcer des interdits, il faut aller beaucoup plus loin, il faut faire en sorte que cessent les discriminations nombreuses qui continuent à s’exercer sur à l’égard de beaucoup d’autres sur le logement, l’emploi et la culture, et s’agissant en particulier de nos amis, de nos frères issus de l’immigration, il faut, et je regrette que sur ce point la gauche ait été devancée par la droite, qu’il y en ait davantage au gouvernement du pays, qu’il y en ait dans les grandes écoles, dans les grandes entreprises, et à la télévison, bref partout où l’on détient une parcelle de pouvoir, parce que c’est ainsi que nous ferons reculer l’intégrisme et que nous montrerons que nous avons une haute idée de l’égalité, quelle soit l’origine, quelle que soit la couleur de la peau, et quelle soit, au fond, la religion dont on se réclame.
Le pacte laïque, il est là. Et plus la société française sera diverse et plus le principe émancipateur de la laïcité devra être respecté.
(…)
PS. Voilà l’homme qui, 8 ans après, refuse de voter la loi sur la burqa, et demande l’annulation du débat sur l’islam…




2012 : quelle est la méthodologie du PS ?

Pour les sympathisants du PS il n’avait pas été facile de comprendre le cheminement du parti lors de l’élection à la présidentielle de 2007. Difficile désignation, par les adhérents, d’un candidat qui avait finalement été une candidate. Ségolène Royal, à qui l’on avait reproché de s’affranchir du parti était allée chercher  sa légitimité  sur le terrain au contact du peuple, sans demander vraiment l’avis du parti et avait emporté sa désignation sur le fil au finish, en la jouant perso. Reconnaissons-lui le mérite d’une campagne courageuse, tant ses chers petits camarades lui avaient tiré le tapis sous les pieds. Elle s’était engagée sans aucun  soutien de son groupe, rappelons-nous  des douceurs machistes de Jean Luc Mélenchon : «  la  Présidence de la République n’est pas un concours de beauté », ou celle de Laurent Fabius : «  Qui va garder les enfants ?».  Elle avait, avec une petite équipe, créé une dynamique et un site : « désir d’avenir » sur lequel elle sollicitait le Français lambda afin qu’il apportât suggestions et/ou projet innovateur ce qui était, tout de même, un signe d’ouverture et d’écoute.
Aujourd’hui, comment expliquer que le désamour des Français pour Nicolas Sarkozy et l’UMP ne profite pas  au PS ?  Au-delà des appréciations de fond sur l’abandon de valeurs  fondamentales de la gauche, et sur lequel Riposte laïque a déjà longuement disserté n’y a-t-il pas aussi une difficulté de compréhension, pour ceux qui voudraient participer aux primaires en faveur de ce parti, un manque de lisibilité méthodologique ?
Qu’est-ce qui a  changé pour 2012 ? Depuis un moment Martine Aubry martèle dans les médias que les têtes pensantes du parti travaillent pour construire un projet PS et avancer des solutions sur TOUS les sujets, dont acte. Mais alors comment va s’articuler la compétition entre tous les prétendants à la désignation ? Va-t-on demander au candidat (e) désigné(e ) de porter l’intégralité du projet élaboré en commun ? Pourra-t-il/ elle n’en prendre qu’une partie et refuser de cautionner des éléments avec lesquels il/ elle ne serait   pas d’accord ? Peut-on croire à une véritable entente cordiale alors qu’on sait très bien que les divergences sont profondes entre tous les courants et les candidats ? Le  projet estampillé PS  de quoi sera-t-il le bilan, et qu’adviendra-t-il au cours des mois à venir ?
Ne vaudrait-il pas mieux que les candidats réfléchissent à leur projet pour la France ? Ils le font sans doute aussi, dans leur coin, puisque chacun y va de son livre (1), et a une équipe perso de fidèles. Ne serait-il pas plus logique que les militants puissent associer un projet à une personne ? Faut-il au contraire dissocier projet et personne ? Est-ce que cela signifie que le projet PS, immuable et défini par le groupe devra être obligatoirement accepté par le prétendant (e), auquel cas pourquoi ne pas désigner  l’élu( e) par simple tirage au sort, et suivant la formule consacrée ouvrir une enveloppe : « le gagnant est » ? Ne s’achemine-t-on pas d’ailleurs vers cette solution si la personnalité miraculeuse s’avère être DSK ?
Il y a là un point de méthode qui est particulier au PS et qui est un peu curieux, et source de bien des questionnements.  Les autres partis s’acheminent plutôt vers un projet, une personne.
Si le PS arrive au second tour, il y aura aussi les marchandages d’alliance avec le Parti de Gauche, les Verts, le  PC, etc.. pour un grand rassemblement. Quelles incidences auront ces discussions  sur le projet PS ? Au-delà  des promesses de postes  ministériels il y aura des questions  de fond, notamment avec les Verts, qui réussissent assez bien dans les cantonales, et qui vont sans doute chèrement monnayer leur soutien,  le nucléaire par exemple sera le sujet sensible. Ne serait-il pas honnête, avant le premier tour, que le PS annonçât les points sur lesquels il pourrait bouger. Si le PS doit composer avec les autres, l’attelage ne risque-t-il pas de tirer à « hue et à dia » ?  Mélenchon pourrait-il se renier complètement et venir sous la coupe d’un candidat potentiel PS qui pourrait être DSK( actuel chouchou des médias et des sondages) ?
Que va-t-on privilégier alors, le projet, la personne, la nécessité  des alliances ? La stratégie du PS doit se préciser car elle manque de clarté.  Outre que l’ouverture des primaires à tout le monde peut être un véritable piège et faute d’une  personnalité forte  autour de laquelle pourrait se grouper une large majorité de militants, la démarche adoptée, à ce jour, ne semble pas  propice à  galvaniser les foules. Le PS doit d’abord redonner aux Français de l’appétence pour la vie politique, et aussi  reconquérir  la gauche qu’il a perdue. Il ne faut  jamais oublier que, alliance ou pas, rien n’est jamais acquis d’avance et que l’électeur reste propriétaire de sa voix.
Chantal Crabère
 
(1)   « Pouvoir » de Manuel Valls  éditions  Stock , A Montebourg « Des idées et des rêves » Editions Flammarion, déjà ancien :« Ma part de vérité » de François Hollande  Editions du Seuil
 




Dialogue avec un vieil ami de gauche, qui craint que mon islamophobie ne me mène au racisme

Il y a quelques jours un ami de plus de 35 années est passé me voir.
Tout de suite après que je l’ai fait assoir, l’ami m’a posé la question : “Alain, il paraît que tu écris des choses qui sont racistes ? Tu serais islamophobe ?”
L’ami est un homme de gauche. Nous nous sommes connus dans l’action syndicale de terrain il y a plus de trente ans. Aussi, ai-je voulu lui répondre avec autant de franchise qu’il m’a interrogé, en étant le plus précis possible.
– Je vais te répondre d’une manière qui te permettra de te situer toi même.
Comme tu le sais, j’appartiens à une famille qui a été dévastée par la shoah. Néanmoins, j’ai toujours refusé et me suis activement opposé au slogan stalinien « à chacun son boche ». J’ai toujours combattu le point de vue faisant un amalgame entre l’hitlérisme, ses crimes, et le peuple allemand en tant que peuple et nation. Pour l’islam et les musulmans, pour moi, c’est la même chose.
Tu sais aussi que j’ai appartenu à un courant politique que les géniteurs du NPA qualifiaient de « stalinophobe ». J’étais effectivement stalinophobe1*. Est-ce que cela voulait dire que je haïssais le peuple russe en tant que peuple et personnes ? Non, au contraire même. Est-ce que cela voulait dire que je disais aux militants PCF et à ses sympathisants, qui croyaient dur comme fer que l’URSS était « la patrie de travailleurs » malgré la dictature bureaucratique totalitaire qu’ils ne voulaient pas voir : dehors les gars ! Dégagez !
Non, je parlais avec eux, autant qu’il était possible de le faire, parce qu’à l’époque, en France, les staliniens avaient un faible pour les arguments du genre : injures, bousculade et poing dans la gueule.
Est-ce que cela voulait dire que j’amalgamais les staliniens qui croyaient à l’édification socialiste en URSS malgré la police politique et ses chefs qui terrorisaient des millions de soviétiques et organisaient les procès truqués et le goulag ? Bien sur que non.
L’ami n’a pas bien compris cette réponse. Certainement, le stalinisme était totalitaire, mais l’islam, c’est autre chose, c’est une religion, il n’y a rien qui appelle à tuer les Juifs ni à éliminer les gens qui refusent l’islam.
J’ai invité mon ami à faire un effort personnel, en lisant le Coran et ses compléments appelés « hadiths », et en se faisant ainsi sa propre opinion sur sa question.
Une question de mon côté, lui ai-je dis : tu es républicain et laïque ? Alors, réponds-moi, es tu d’accord avec la situation des ces établissements scolaires bordelais ou lillois où tous les élèves doivent prendre des repas « halal », où avec ces restaurants d’entreprise qui ne servent plus de porc aux rationnaires, parce que le cuisinier, musulman, dis que cela contrevient à ses obligations religieuses en le rendant impur, ou parce que des salariés musulmans prenant leur repas au restaurant d’entreprise affirment que la proximité de consommateurs de porc rend leur propre repas ou leur personne impure, du point de vue de leurs convictions et obligations religieuses ?
Réponse de l’ami : “ça je ne suis pas d’accord. On doit pouvoir librement manger du porc ou ne pas en manger, que ce soit à l’école ou dans le restaurant d’entreprise”.
– Est-ce que tu es islamophobe, au sens de « raciste », quand tu me réponds cela ? lui ai-je demandé.
– Non bien sur.
– Pourtant, pour la conférence de l’organisation des Etats islamique (OCI), et pour certaines associations et aussi pour certains « juges » dans ce pays, et pour certains journaux, tu es « islamophobe », tu es raciste, tu es xénophobe et tu devrais être poursuivi et amené devant un tribunal…
Je résume notre conversation. Depuis, pour répondre à l’incrédulité de mon ami concernant l’appel «religieux» à la violence et au meurtre, je suis revenu aux sources.
J’ai rouvert mes deux versions du texte. C’est ainsi qu’après une relecture, j’ai trouvé 33 versets, éparpillés dans 13 sourates, invitant à la brutalité et aux meurtres contre les Juifs et les autres incroyants ou infidèles refusant obstinément d’entrer dans l’islam.
J’avais dit quelque chose d’inexact à cet ami, ce n’est pas le « coran », mais les « hadiths » dits authentiques, répertoriés par deux savants musulmans, qui invitent à « tuer le Juif qui se cache derrière la pierre ou derrière l’arbre »*2.
Trouver ces textes n’impose pas beaucoup d’effort. Ils sont traduis dans toutes les langues. Pour y avoir accès, et pour être influencé par leur message, il n’est pas obligatoire de lire l’arabe et de comprendre le dialecte parlé par les clans bédouins de la tribu Quraychite, il y a quatorze siècles, ni d’acheter de coûteux ouvrages, il suffit désormais d’aller sur Internet et lire le français, ou n’importe quelle autre langue.
Celui et celle qui fera l’effort de prendre connaissance de ces slogans, qui sont présentés comme un impératif religieux, lui permettra de se faire une opinion. Je ne sais pas si ceux qui veulent déférer devant les tribunaux, les citoyennes et les citoyens qui parlent de danger résultant de ces appels au meurtre, ont eux mêmes fait cet effort de s’informer avant de cataloguer et/ou condamner.
Alain Rubin
1) « stalinophobe », reçurent cet épithète, qui était tout sauf amical, – accusation venant essentiellement des « trotskistes » de l’école qui a produit le NPA ainsi que de socialistes de la gauche tiers mondiste fascinée par Nasser et autres commanditaires de porteurs de valises FLN-, les militants qui se prononçaient pour une nouvelle révolution en URSS brisant la dictature totalitaire de la bureaucratie prétendument socialiste. Se prononcer pour la démocratie des conseils (soviets), et agir contre la dictature d’une nomenklatura aux privilèges énormes, vous valait, dans les années cinquante-soixante, une qualification « d’anticommuniste primaire » ou de stalinophobe, comme aujourd’hui, défendre la démocratie politique et l’égalité homme-femme, s’opposer à l’enfermement vestimentaire de ces dernières, refuser qu’au nom de leurs propres dogmes affirmés indiscutables des musulmans vous imposent leur propres normes que vous devez accepter sans discuter, sans quoi vous seriez un oppresseur s’opposant à leur « liberté religieuse »… vous vaut d’être qualifié ici et là de « raciste », de « xénophobe », « d’extrême droite », et je ne sais quoi encore.
2) Lisons Al-Boukhary, ce savant musulman, né en 766 à Boukhara et décédé à Samarkand soixante douze ans plus tard, cet érudit réputé fameux pour son extraordinaire mémoire, fait dire au prédicateur fondateur de la nouvelle religion qui serait le retour à la religion originelle, je cite :
« L’apôtre d’Allah a dit : l’heure ne sera pas établie jusqu’à ce que tu ne combattes avec les Juifs, et la pierre derrière laquelle un Juif se cachera dira : Musulman, il y a un Juif se cachant derrière moi, alors tue-le. » (4.52.177).
Un autre hadith « authentique », répertorié par Al Boukhary, invite le fidèle dans ces termes : « Mahomet aurait dit : tout Juif dont vous serez maître, tuez-le. »
Un autre expert, un certain Tabari, né un peu plus tard, en 839, élève du fondateur d’une des écoles juridiques de l’islam, Hambal, cite le même hadith, avec quelques variantes lui donnant plus de force en tant qu’impératif. Il s’agit du hadith de Sobhi Saleh (18.18) qui dit : « la résurrection des morts n’aura pas lieu avant que les musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : ô musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer. »
Ces textes de Tabari se retrouvent dans les « annales ». Ils sont toujours accessibles et par cela, facteurs de violences.




Le leurre du référendum égyptien

Le référendum du 19 mars 2011 en Égypte a sonné le glas de la révolution du 25 janvier 2011 qui a réussi à écarter un dictateur installé depuis 30 ans.
Ceux qui ont suivi de près le déroulement de ce référendum ont qualifié la journée du 25 janvier comme une journée de festivités de noces qui s’est transformée le 19 mars en convoi de deuil avec l’enterrement de la démocratie, tuant ainsi les espoirs de l’Égypte. Certains ont dit : Ce sont les intelligents qui planifient la révolution, les courageux qui la font et les opportunistes recueillent tous les fruits (1).
 A cause du texte de la Constitution remodelée présenté au référendum, en raison d’un très fort taux d’abstention et enfin en raison des modalités des votes, ce référendum est un leurre. 
Où va l’Égypte après le succès du oui au référendum sur les modifications constitutionnelles : 77% pour le oui et 23% pour le non ? L’enjeu réel et immédiat était celui de l’article 2 de la Constitution qui n’a pas été modifié donnant ainsi un gage aux Frères Musulmans pour les futures consultations. Il stipule : « L’islam est la religion de l’État. La langue arabe est sa langue officielle. La charia musulmane est la source principale des lois. ».
Il faut noter ensuite que 25,7 millions d’électeurs n’ont pas participé au vote. Ce qui représente 58% du corps électoral qui seront l’objet de tous les égards de la part  des forces politiques pour les étapes suivantes. Les 42% de votants ne sauraient représenter le peuple égyptien. D’autant plus que les Frères Musulmans ont vite compris l’enjeu de ce référendum et se sont empressés d’embrigader leurs hommes et de lancer des slogans religieux allant jusqu’à rendre apostats ceux qui voteraient non en les accusant aussi d’être des suppôts d’un plan venant de l’étranger. Ils ont lancé des rumeurs parmi les gens simples : il s’agit d’une guerre pour protéger l’article 2, d’une guerre sainte pour empêcher les coptes d’arriver au pouvoir et même que le président américain est au Caire, depuis trois jours, pour donner le pouvoir aux chrétiens …
Enfin le vote est entaché d’irrégularités. Un témoin oculaire (1) du déroulement du vote a fait plusieurs remarques :
–          « J’étais à peine arrivé dans le bureau que le contrôleur, chargé de relever le numéro national, m’a accueilli en ces termes : « Vous paraissez un honorable citoyen venu voter pour le oui ». Puis il s’est rétracté aussitôt devant mon expression et ma rebuffade ».
–          « Nous avons appris que certains bulletins de vote ne portaient pas le tampon requis … ».
–          « En sortant, nous avons plongé un doigt (n’importe lequel) dans l’encre phosphorescente prévue pour rester sur le doigt pendant plusieurs heures. Or, un simple lavage, dans l’heure qui a suivi, a fait disparaître toute trace de cette encre. Ce qui a sûrement permis à certains de voter dans plusieurs bureaux  … ».
–          « Lors de la déclaration des résultats, le juge responsable a commencé par annoncer la date du jour en citant la datation de l’hégire qui correspond au 19 mars 2011. Est-ce déjà l’état islamique … ? ».
La réponse pourrait être un oui puisqu’on on entend le cheikh salafite égyptien Mohammad Hussein Ya’coub  lancer un appel à la « razzia des urnes » et suggérer aux Coptes (qui sont en fait les égyptiens authentiques) : « Si devenir des zimmis dans votre pays ne vous plait pas émigrez en Amérique ou au Canada … (3)
La révolution du 25 janvier 2011 n’est pas terminée.
 Bernard Dick
(1)  Sâmi al-Masri : http://www.ssrcaw.org/ar/show.art.asp?t=2&aid=251698
(2)  Hishâm Hataté : http://www.ssrcaw.org/ar/shw.art.asp?t=2&aid=251672
(3)  Georges al-Masri : http://www.ssrcaw.org/ar/show.art.asp?t=2&aid=252353




Un bateau français pour Gaza, symbole de paix, ou caution pour les fascistes du Hamas ?

Voici dans l’ordre le nom des associations philanthropiques, amies de l’humanité en général et des juifs en particuliers qui avec la CGT participent à une opération visant à apporter par bateau, après les philanthropes Turcs de l’organisation IHH du matériel « humanitaire » à Gaza.
L’IHH mouvement fasciste interdit en Allemagne pour ses liens avec Al Quaida, s’afficha comme une ONG humanitaire, alors qu’elle est un des rameaux des fascistes turques du mouvement de Erbakan « mili görüs » lui-même issue des tristement célèbres « loups gris ».
Mais ce voisinage ne gêne pas nos amis français de l’humanité réitérant l’opération du mavi Marmara, afin de lutter contre les assassins sionistes et par la même occasion, apporter bonheur et joie aux pauvres Gazaouis pliant sous le joug esclavagiste de l’infâme armée juive, qui campe à leur frontière.
(voir ci-joint les photos des pauvres gazaouites, photos parus dans RL))
Donc revenons dans l’ordre à nos amis de l’humanité :
Association France Palestine Solidarité – AFPS
Américains contre la guerre – AAW
Union syndicale Solidaires
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui – ACCA
Alliance for Freedom and Dignity – AFD
Association des Travailleurs Maghrébins de France – ATMF
Association des Tunisiens en France – ATF
Association Nationale des Elus Communistes et Républicains – ANECR
Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Action Citoyenne – ATTAC
Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises – AJPF
Association Républicaine des Anciens Combattants – ARAC
Campagne Civile Internationale Pour la Protection du Peuple Palestinien – CCIPPP
Cimade
Collectif des Musulmans de France – CMF
Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes – CICUP
Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix – CJACP
Collectif Paix Palestine Israël – CPPI Saint-Denis
Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire – CCFD – Terre Solidaire
Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens – CBSP
Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient – CVPR PO
Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt – CJPP5
Confédération Générale du Travail – CGT
Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives – FTCR
Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique – FASE
Génération Palestine – GP
Fédération Syndicale Unitaire – FSU
Initiatives Pour un Autre Monde CEDETIM – IPAM
Les Verts / Europe-Écologie
La Courneuve Palestine
Le Mouvement de la Paix
Les Alternatifs
Union Juive Française pour la Paix – UJFP
Les Femmes en noir
Ligue des Droits de l’Homme – LDH
Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty – WILPF – LIFPL
Nouveau Parti Anticapitaliste – NPA
Parti Communiste Français – PCF
Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – MRAP
Parti de Gauche – PG
Organisation de Femmes Egalité
Mouvement International de la Réconciliation – MIR
Participation et Spiritualité Musulmanes – PSM
Parti Communiste des Ouvriers de France – PCOF
Terre des Hommes France
Pax Christi France
Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens – UTIT
Union Générale des Etudiants de Palestine – GUPS-France
CAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture)
Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN)
Mouvement Jeunes Communistes de France
Confédération Paysanne
Que du « beau linge » garanti gauche pure, paysans du Larzac et évêques de France. A se tordre comme dirait Alphonse Allais en voyant ce défilé d’âmes pures et d’honnêtes gens.
Aux cotés des associations qui portent le projet, le CE de la SNCF en région PACA se distingue par son zèle antisioniste ou antisémite, l’on ne sait plus très bien.
Marcel Almero, son responsable, présente l’opération sur le site internet du Comité central d’entreprise de la SNCF en région PACA, en précisant que le CE de la SNCF s’y engageait pour poursuivre ” la démarche du CE des Cheminots pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens” ajoutant que ” depuis nombre d’années, l’objectif du Comité d’Etablissement a été à la fois d’apporter sa contribution à la Paix, sa solidarité et de sensibiliser les cheminots à ce problème”.
On cherchera en vain, chez l’ensemble de ces «zélés philanthropes » au titre de leurs contributions à la paix qu’ils proclament avec tant de ferveur, une quelconque compassion pour les populations civiles du sud d’Israël soumis aux bombardements du Hamas et des groupes islamistes de la Bande de Gaza.
Une once de honte devant cet attentat au terminal des bus de Jérusalem le 23 mars 2011 ou 25 personnes ont été blessés échappant par miracle à la mort.
Aucune larme dans l’œil de ces grandes consciences de gauche devant l’horreur du meurtre d’une famille de 5 personnes égorgés à itamar ce vendredi 18 mars et tout ce que trouva à dire un membre du cabinet politique du Hamas par la voix de Ezzat Al-Rashak : son mouvement ne pouvait être responsable du meurtre des 5 membres de la famille Fogel à Itamar. ’’Ce n’est pas la politique du Hamas et des factions de la résistance palestiniennes d’attenter à des enfants’’. Selon lui, ’’il ne faut pas exclure que des colons aient eux-mêmes commis l’acte, pour des motifs criminels’’. Y at-il des degrés dans l’horreur et le cynisme, la vie d’un bébé de trois mois égorgé est pour le hamas comme l’ensemble de la classe politique française, une conséquence de la « colonisation ». Ils ont les mêmes arguments.
A se demander si ce ou ces bateaux ne devraient pas subirent le sort des engins militaires qui devant partirent pour l’indochine furent renversés dans le port de Toulon en 1952 par les marins et les dockers communistes sous la direction de Jean Bartolini, député communiste de Toulon.
Le 14 janvier dernier, Marcel Almero , le tartarin de la Joliette, président du CE SNCF de la région PACA, précisait que “à bord, devraient embarquer 80 à 150 personnes pour un voyage d’une durée de quatre à sept jours”, ajoutant que “la CGT a la lourde tâche de trouver un bateau, or soit on trouve des cargos soit de gros ferrys, donc on continue à œuvrer auprès des armateurs”, a-t-il expliqué.
Très actif, le CE participe en tant que tel, à travers ses responsables, à des soirées de sensibilisation et de collecte de fonds, témoin cette soirée au centre culturel des cheminots CGT, à laquelle appelle Jacques MOLLEMEYER du Mouvement de la Paix, et toujours avec la participation du sémillant Marcel Almero , Secrétaire du CE des Cheminots PACA qui déclare : “Le CE des Cheminots PACA avec le Collectif Vauclusien pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens , l’Union départementale CGT du Vaucluse, s’unissent pour contribuer à affréter Un bateau français pour Gaza, à Marseille”. Le CE cheminot PACA prend l’initiative : il organise un débat soutenue par le collectif 13 “un bateau français pour Gaza” le 17 février 2011. Derrière cette initiative, bien sur le PCF et ses alliés du front de gauche, qui n’osent encore apparaître au grand jour et évidemment nos amis d’Europe Ecologie.
Il est vrai que selon la loi, la SNCF a juridiquement peu de moyens de s’opposer à ce que fait son comité central d’entreprise, ou un des comités régionaux, elle donne cependant une définition relativement claire des missions d’un CE:
Le Comité d’entreprise est un conseil doté de la personnalité civile composé du chef d’entreprise ou d’un de ses représentants, et de membres du personnel élus. Outre les missions légales liées au fonctionnement de l’entreprise, le CE met en œuvre des action, financées sur un budget spécifique attribué par l’entreprise, en faveur des salariés, des anciens salariés et de leur famille (les activités sociales et culturelles sont organisées et développées par le comité d’entreprise Il s’agit de prestations non obligatoires légalement, fournies aux personnes pour leur bien-être ou l’amélioration de leurs conditions de vie).
On est loin d’un Bateau pour Gaza, sauf à penser que l’opération améliorera les conditions de vie des cheminots si difficile surtout en PACA où elles paraissent encore plus dures que celles des dockers de Marseille ; c’est dire !
Le CE de la SNCF reçoit plusieurs dizaines de millions d’euros de l’entreprise au titre de son fonctionnement et des activités sociales et culturelles.
La SNCF, entreprise publique à vocation commerciale, reçoit de l’Etat et des collectivités locales près de 7 Milliards d’euros de subventions directes, et plus de 5 milliards sont versés à RFF (Réseau Ferré de France), soit un total de 12 Milliards d’euros de subventions !
Qu’il s’agisse des collectivités locales ou de l’Etat, ces subventions sont versées à partir de ressources de l’impôt direct ou indirect, sur les particuliers et les entreprises.
Comment s’assurer que ces sommes versées par la collectivité ne se retrouvent pas dans les caisses du comité d’entreprise ?
Dans ce cas, il s’agirait d’un détournement de fonds publics, qui viendraient financer des opérations politiques et partisanes.
De même, on peut légitimement s’interroger sur le financement des réunions, des déplacements (y compris à Gaza); si ce financement vient du budget du CE, celui-ci sortirait des missions qui lui sont dévolues par la Loi.
Le site internet de l’opération “Un bateau pour Gaza” annonce que 16% des 450 000 euros nécessaires à l’affrètement du bateau, soit plus de 70 000 euros, proviendront de “financements institutionnels”, sans préciser l’origine de ces fonds.
Pour nos amis qui serais tenter par une démarche juridique, rappelons qu’en avril 2010, des contribuables obtenaient l’annulation d’une subvention de la commune de La Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône) au ” Fonds de solidarité et d’urgence pour les collectivités locales et la population de la bande de Gaza”. Dans cette affaire, le tribunal administratif de Marseille avait retenu le caractère politique et partisan de cette délibération.
Plusieurs CE de grandes entreprises sont actuellement dans le collimateur de la Cour des comptes, il serait bon que celle-ci se penche spécifiquement sur le financement de cette opération.
Et quand on pense qu’il y a quelques années le CCE de EDF-GDF osa jeter dehors Jean-Claude Laporte qui en était le directeur car il avait regardé les comptes de prés et s’était rendu compte des cadeaux fais par le CCE au Parti Communiste Français.
Mais cette « flottille de la paix » aussi scandaleuse soit-elle, n’est pas la vraie question.
Ce qui est pour le moins surprenant c’est l’attitude du gouvernement français et celle d’une majorité de la gauche, qui d’ailleurs soutient cette opération et l’inavouable attitude d’une grande partie de la droite toujours prêtent à défendre les terroristes assassins de ce pauvre Hamas au nom d’un antisémitisme paré du voile de l’antisionisme.
Il est vrai que l’exemple vient de haut ainsi le 15 juillet 2010 le consul de France à Jérusalem prononce un discours à Gaza dans lequel il déclare que les valeurs de liberté, égalité, fraternité sont aussi des valeurs palestiniennes, que Jérusalem doit être la capitale de deux États ou que « l’occupation » doit cesser, sans même prononcer le nom du Français Gilad Shalit, otage de Gazaouis depuis plus de quatre ans et dont le Quai d’Orsay se lave apparemment les mains.  « Liberté, égalité, fraternité, telles étaient les aspirations des révolutionnaires français, telles sont aussi les aspirations du peuple palestinien. » Cela le Consul de France à Jérusalem le dit sans rire en recevant le gratin gazaoui pour célébrer le 14 juillet…. On sait que « comparaison n’est pas raison » mais là, on verse l’ignoble…
Combien de roquettes ou autres obus de mortier ont été tirés depuis Gaza au petit bonheur la chance sur le sud d’Israël ? Des centaines, bien plus de mille. Bombardements justifiés par le Consul de France, au nom de la devise de la République française « liberté, égalité, fraternité ».
Certes Monsieur le consul se prononce pour deux États et prononce le nom d’Israël –mais il ajoute : « En attendant, la France – je l’ai rappelé hier au cœur de la vieille ville de Jérusalem –demande qu’il soit mis un terme à la colonisation, que cessent les démolitions de maisons et les évictions de familles. A Jérusalem en particulier, il est crucial que soient respectés la diversité et les équilibres démographiques, humains, sociaux, religieux. » A noter le poncif éculé et inexact de « colonisation » ainsi depuis son évacuation par israël , afin de favoriser la paix, il ne reste plus un seul Israélien ni un seul Juif d’ailleurs dans la Bande de Gaza – alors, parler de respect de la diversité et des équilibres divers est cocasse.
Il y a foule pour cette fête et le Consul commente : « Votre participation en grand nombre témoigne de l’amitié qui nous lie, elle est le symbole de la profondeur des liens qui unissent la France à Gaza. » De quelle France parle-t-il ? Pas de la grande majorité des Français…
Et d’énumérer les projets menés par la France à Gaza – comprendre financés et donc payés par le contribuable français – : « Dans le domaine de l’eau, avec le projet d’assainissement de Beit Laya, dont les travaux de la station d’épuration commenceront dans quelques jours. Dans le domaine de la santé, avec la réhabilitation du département des urgences de l’hôpital Al Quds dont nous allons fournir l’équipement médical. En appui au secteur privé, avec l’accord que je vais signer demain pour soutenir le secteur des technologies de l’information. » Ce qui prouve que les travaux se font très normalement dans la Bande de Gaza….Quant aux« technologies de l’information, » la question qui se pose est de savoir si la France, nous donc, contribue à la télévision du Hamas, mouvement terroriste et qui diffuse des programmes incitant à la haine d’Israël et des Juifs, utilisant sans vergogne des enfants palestiniens ou a concocté une vidéo misérable mettant en scène le père deGilad Shalit toujours otage dans des années…
Parmi les autres projets financés par le contribuable français le Consul se félicite: « Nous contribuons à la formation des cadres et au développement de la recherche à travers la coopération universitaire que nous avons engagée avec l’université Al Aqsa (université qui sur son site accuse Israël d’avoir assassiné Rafik Hariri), , Al Azhar – site en arabe uniquement – , l’Université islamique – qui lance une chaîne de télévision pour dénoncer « les crimes commis par le régime sioniste, » etc. et promouvoir « les valeurs sublimes de l’Islam » ah bon, pas celles de la République française ? – et le Collège de Sciences appliquées. » Alors, de quelle recherche parle-t-on ?
Mais la coopération de la France ne s’arrête pas là. On trouve un partenariat également avec « l’association Al Mizan pour les droits de l’Homme » Association qui déclarait en juin dernier : « Le Centre “Al-Mizan” pour les droits de l’homme a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à la torture pratiquée dans les territoires palestiniens occupés, et à activer la convention de l’ONU sur la lutte contre la torture. Dans un communiqué, dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, “Al-Mizan” a rappelé que les Palestiniens fêtent, ce samedi, la journée de la lutte contre la torture, au moment où toutes sortes de violences sont pratiquées contre leurs détenus incarcérés dans les geôles israéliennes. Le centre a souligné que les captifs palestiniens sont privés de leurs droits les plus élémentaires, et sont soumis à toutes sortes de torture. »
Et le Consul de conclure : «Il est difficile de citer tous nos partenaires. Mais, à tous, je souhaite exprimer notre appréciation pour le travail accompli, pour leur dynamisme qui illustre la force et la vitalité de la société civile à Gaza. Une société civile que nous continuerons de soutenir. »
Et de demander la libre circulation des biens et des personnes. Mantra habituelle du quai d’Orsay qui systématiquement oubli d’ évoquer la liberté de circuler de Gilad Shalit, Franco-Israélien kidnappé il y a plus de 4 ans…
Il n’est pourtant pas si timoré que ça, le Consul, car il ose appeler à « la réconciliation interpalestinienne, » et surtout, en félicitant l’UNRWA( l’organisation de l’ONU qui depuis 1948 verse conscenscieusement plus de dollars par mois pour les palestiniens 25 fois plus d’argent que pour l’aide au Sénégal) pour son travail dans la Bande de Gaza il ose dire : « Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences et les menaces dont ils ont fait l’objet. » Des « inconnus » avaient saccagé des colonies de vacances jugées immorales car permettant aux petites filles de danser ou chanter…
Et le Consul termine en fanfare , en saluant les Français de Gaza « en quelque sorte les dépositaires de cette dimension humaine de la relation d’amitié ancienne qui existe entre les Français et les Palestiniens ». Une dimension que privilégiait Mahmoud Darwich, ce grand poète et humaniste palestinien qui, entre autres, perpétua le mensonge Mohammed Al Durah qu’il qualifie de petit Christ amputé de son pays et tué de sang-froid par un chasseur inhumain….
Mahmoud Darwich dont Paris, par la voix de l’ineffable Delanoè, s’enorgueillit d’avoir baptisé de son nom une de ses places. C’était il y a un mois et un jour, le 14 juin, en présence du président Mahmoud Abbas, du maire de Paris et de nombreuses personnalités françaises et arabes. Au cœur de Paris, cette place marquera la pérennité de nos liens. »
Mais depuis les révolutions dans le monde arabo-musulman , les choses sont en train de changer, ou plutôt elles changent pour que rien ne bouge, mais les sanguinaires de la bande de Gaza sont assez furieux de perdre la vedette de “la victime” idéale.
Non seulement les terroristes envoient des projectiles dans le seul but de tuer des civils israéliens, et lorsque l’armée israélienne pour défendre ses citoyens riposte et cible les infrastructures terroristes ils disent envoyer des roquettes en réponse à l’agression du peuple palestinien par les “sionistes”.
Le djihad islamique (Branche armée du fatah – parti d’Abbas) fait de la surenchère sur ses petits copains. Les brigades d’Al-Qods veulent frapper plus loin à l’intérieur du territoire israélien- Leur porte parole Abou Ahmad a déclaré que les cibles telles que Sdérot et Aschkélon sont dépassées. Il n’ya plus de ligne rouge tant que l’ennemi ne respectera pas les résolutions et les chartes de l’ONU.
Alors que leur charte a eux préconise la destruction de l’Etat d’Israël, civils inclus.
Ces terroristes lanceront des roquettes Israêl ripostera et les occidentaux recommenceront leur jérémiades avec leur rapport abjecte et les larmes de Sarkozy.
Les terroristes considèrent chaque civil israélien comme une cible à détruire, et préparent de jolis tableaux pour les dupes occidentales.
Le ‘Hamas et autres factions terroristes ciblent intentionnellement des civils, des quartiers d’habitation dans les villes, des jardins d’enfants, des kibboutzim.
Aucune action de l’Armée israélienne n’est menée si ce n’est en représailles des tirs aveugles et abjectes des terroristes. Les tirs de l’armée israélienne sont étudiés et ciblées au millimètre pour éviter toutes pertes civiles.
Lors de certaines représailles l’armée israélienne envoie des messages à la population en arabe pour les prévenir de se tenir éloignée des cibles définies. L’armée israélienne ne tire pas sur des civils mais sur des objectifs et infrastructures terroristes.
Il arrive qu’il y ait des victimes collatérales qui sont souvent utilisées comme boucliers humains par les terroristes.
Souvenez-vous de l’infâme rapport Goldstone qui avait pris en compte des témoignages des activistes du ‘Hamas, qui d’ailleurs furent démentis par le ministre de l’intérieur du ‘Hamas lui-même : Fathi Hamad.
C’est des Etats-Unis que nous vient une parole juste et sincère Pourquoi vous excusez-vous tout le temps , dit Sarah Palin aux Israëliens
Avec cette seule phrase faite à ses hôtes israéliens, Sarah Palin fait preuve d’un sens de la répartie qui réchauffe le cœur de plus d’un Israélien la future candidate aux présidentielles américaines réaffirme un ton qu’elle n’a jamais cessé de donner : celui de l’amitié sincère et franche avec l’État Juif !
C’est avec une étoile de David autour du cou que Palin est arrivée en Israël. Non pas parce qu’elle se serait convertie au judaïsme mais pour une autre raison : « Porter cette étoile autour du coup, c’est se rappeler des luttes de David contre Goliath. Dans le monde actuel où l’inversion de la réalité est fait courant, c’est rappeler que le petit David israélien fait face au Goliath du terrorisme arabe. Pas uniquement palestinien, mais musulman dans son ensemble djihadiste ».
Puis elle continue « Depuis 3000 ans, les juifs prient en se tournant vers Jérusalem. Depuis 3000 ans, les juifs prient pour y vivre. Aucun autre peuple au monde ne mérite autant Jérusalem ».
« Israël n’a jamais été accepté par les populations arabes. Elles disent vouloir la paix. Elles se disent prêtes à signer la paix si Israël recule jusqu’aux lignes de 1967. Mais dans les faits, que ce soit en Égypte ou en Libye, on le voit: place Tharir, les civils chantaient « A Jérusalem nous allons. Nous allons pour devenir des millions de martyrs ». Lorsque la journaliste américaine Lara Logan a été brutalement attaquée, la foule scandait « Juive ! Juive ! » et « c’est une agent du Mossad ! »
Le courage de Sarah Palin met en lumière la lâcheté des politiques français.
Et surtout jette une lumière crue sur ce qui est en jeu avec cette « 2 ème flottille de la paix », un nième coup de boutoir contre le seul état-nation du moyen-orient, contre le seul pays démocratique de la région. Le colonel Kadhafi, bachar el assad et les autres peuvent tranquillement tirer sur les manifestants, aucune manifestations dans les rues de Paris, aucun défilé à Marseille, pauvre Olivier Besancenot, priver d’images et de déclarations chocs. Salauds de journalistes.
En réalité, il faudrait qu’en tête de proue de ces navires les organisateurs mettent messieurs Mélenchon, Ramadan, Thibault et Pierre Laurent, eux qui partagent le même amour pour Israël et ses habitants , que le Hamas.
Lazare Zylbergleitt




Ne plus manger halal sans le savoir

A l’occasion du débat sur la laïcité, on a pu lire que le gouvernement veillerait à faire respecter la neutralité religieuse dans les cantines scolaires, c’est à dire à ne plus permettre qu’on y serve de la viande halal. C’est bien si c’est traduit en actes, mais c’est insuffisant.

En effet, la vente de viande provenant d’un abattage sacrificiel à un consommateur non averti est un phénomène étendu, qui va bien au delà des cantines scolaires. On peut trouver une telle viande dans toutes sortes de cantines, et même au supermarché. Il ne suffit pas alors au consommateur de lire les étiquettes et de s’assurer de l’absence des mentions “halal” ou “kasher”. En effet, la viande abattue de façon sacrificielle peut s’être vu refuser ces mentions pour des raisons rituelles, par exemple parce que le sacrificateur a raté son geste, ou parce que certains rabbins ont décidé que les parties arrières d’un animal, même abattu rituellement, ne sont jamais kashères. Cette viande, issue d’abattages sacrificiels mais refusée par les religieux, est écoulée auprès du consommateur ordinaire, qui acquiert ainsi un déplaisant statut de poubelle.
Il importerait qu’une information transparente sur le mode d’abattage soit apportée au consommateur. Le député Nicolas Dhuicq avait déposé une proposition de loi en ce sens. Elle a été retirée, mais, d’après lui, seulement de façon provisoire.
On aimerait savoir si notre gouvernement, si allant parait-il, depuis peu, sur les questions de laïcité, entend réactiver ce dossier important.
Outre les questions de souffrance animale, la connaissance par le consommateur du mode d’abattage est une simple question de respect : il a le droit de choisir ce qu’il mange et aussi, au passage, celui de ne pas être transformé en poubelle.
C’est aussi une question de respect de la liberté de conscience et de la laïcité. Celle-ci inclut, on l’oublie trop, non seulement le droit de pratiquer une religion, mais aussi celui de ne pas en pratiquer.
Or, celui qui mange halal ou kasher, même sans le savoir, participe à un rite sacrificiel ainsi qu’au financement de filières religieuses.
Il serait temps que cela cesse.
De même qu’il serait temps que cessent les manoeuvres d’intimidation et les menaces voilées en provenance d’autorités administratives, politiques ou judiciaires, envers ceux qui demandent simplement le respect de leur droit de ne pas participer malgré eux à un rite sacrificiel et au financement de religions. On rappellera à cet égard deux affaires scandaleuses.
La première est celle de ces gardiens de la paix qui mangèrent de la viande halal à la cantine sans le vouloir et qui dénoncèrent cette situation dans un tract. Non seulement ils ne reçurent pas satisfaction, mais la hiérarchie leur fit la morale et dénonça le tract.
Il est également scandaleux que Brice Hortefeux, alors ministre, ait pu qualifier de “discriminant” un étiquetage sur le mode d’abattage, ce qui insinue que ceux qui le demandent mériteraient d’être traînés devant les tribunaux pour appel à la discrimination.
On rappellera enfin que c’est l’action de la France qui a tiré vers le bas l’encadrement de l’abattage rituel lors des discussions européennes sur le sujet.
Pour une fois, n’accusons pas l’Europe : le coup vient de nos ministres à nous.
Artémis




Avec les initiateurs de l’appel de Respect Mag, il n’y aurait jamais eu la loi de 1905

La semaine dernière, suite à une déclaration de Jean-François Copé au Figaro, deux des ténors socialistes, Martine Aubry et Laurent Fabius, ont retiré leur signature d’un appel, lancé par le Nouvel Observateur et Respect Mag, « magazine online de culture et de société, urbain, social et métissé, engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité », comme il se présente. Le retrait de leur signature étant dû à la présence parmi les signataires de Tariq Ramadan.

Fidèles à leur posture moralisatrice habituelle, M. Aubry et L. Fabius avaient signé un appel, qui reprenait les postulats usuels du musulman victime bouc émissaire, du citoyen stigmatisé qui ne disposerait pas de cette pleine citoyenneté … Et comme tout cela était déclamé au nom de convictions républicaines et laïques, l’enrobage apparaissait séduisant d’autant qu’il se calquait pleinement au fond de commerce du PS.

Au-delà de l’apparence lisse de cet appel, et de ce consternant et irréfléchi «un pas en avant – un pas en arrière» des deux socialistes, quelle est la réelle teneur de l’appel « Non au débat-procès de l’islam » (1) ? Au-delà de l’apparence de ce texte pouvant amener de nombreux Français à nous faire remarquer ingénument que ces signataires, dont Tariq Ramadan, sont donc des républicains, ne peut-on percevoir un autre message ?

LE REFUS DU DEBAT

C’est le thème principal de cet appel ; le refus du débat est pourtant une attitude peu démocratique, ne relevant pas d’un esprit républicain. « Ce nouveau débat est biaisé, stigmatisant » affirme l’appel ; cela sonne fort comme un aveu, de la part des rédacteurs de l’appel, du futur bilan négatif de ce débat pour l’islam. Cette peur de l’échec ne s’explique que par leur crainte que ce débat soit l’occasion de révéler au public la vraie nature totalitaire de l’islam.

Pourtant un débat qui se prolongerait permettrait à chacun de fournir ses arguments pour ou contre l’islam. Mais au-delà des vœux pieux habituels d’un islam, religion de tolérance, de paix et d’amour, ou de sa variante de l’islam des lumières, de l’islam moderne, de l’islam de France, les défenseurs de l’islam n’ont pas d’arguments précis qui fassent le poids à opposer à ceux qui ont une connaissance solide de l’islam.

Aussi, préfèrent-ils des méthodes de harcèlement, de «guérilla», consistant à placer sans en avoir l’air, dans des émissions dont l’islam n’est pas le thème, ou au détour d’une conversation des petites banderilles, telles les plus éprouvées « nulle contrainte en islam » ou « celui qui détruit une vie, c’est comme s’il avait détruit le monde, et celui qui sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé le monde » (2). Face à des interlocuteurs ne connaissant pas l’islam, ne sachant pas que le «nulle contrainte en religion» est un verset abrogé, l’opération séduction sera une réussite. Dans d’autres cas, dans des émissions consacrées à l’islam, on trouvera des spécialistes propagandistes de l’islam nous exposer leurs fadaises religieuses sans rencontrer de contradictions pertinentes, fadaises ayant l’aval des hochements de tête empathiques, mais ignares en la matière, d’animateurs tv tels Giesbert, Durand ou Ruquier.

Leur problème est que leur propagande rencontrera de plus en plus d’opposition structurée et argumentée ; le mieux pour eux est alors de refuser le débat. Ils prétextent la dénonciation de « ces procès récurrents de l’islam et de tous ses représentants » ; ce qui est un mensonge grossier. Ce qui est critiqué, ce sont les préceptes antirépublicains, antilaïques et archaïques de l’islam. C’est avant tout une critique des idées. Les musulmans qui pratiquent leur religion uniquement dans le domaine privé ne subiront jamais de procès de notre part ; seuls seront soumis à notre feu critique, les musulmans qui pratiquent avec ostentation leur religion, avec un dessein prosélyte et impérialiste, réclamant des privilèges et un régime à part en fonction de leur « qualité » de musulman. Tariq Ramadan en est un des plus beaux profils.

En lisant le 3° paragraphe de leur appel, dénonçant « ces procès récurrents de l’islam », le refus du débat serait prétexté par « un formidable mouvement d’élan pour la démocratie dans les pays musulmans ». Nous nous réjouirions tous de ce processus si l’issue de ces révoltes aboutit bien à l’établissement de la démocratie dans ces pays. Mais rien n’est encore acquis. Aussi leur déclaration relève-t-elle plus de l’espérance ou de la propagande que d’un constat objectif. Regardez, nous suggèrent-ils, l’islam n’est pas incompatible avec la démocratie. Wait and see ! Pour l’instant, l’histoire ne peut que nous laisser dans l’expectative.

D’ailleurs, ce qui a réuni tous les manifestants dans cet élan n’est pas forcément l’attrait pour la démocratie, mais au minimum le refus des dictatures en place. Si certains des insurgés et manifestants sont des démocrates sincères, le million d’islamistes réunis au Caire pour le retour triomphal du Cheikh Youssef al-Qaradaoui, et pour prier dans la rue, montre que nous n’avons pas affaire qu’à des démocrates (3) ; l’insurrection face à Kadhafi est pour partie d’ordre tribal ; quant à la Tunisie, il suffit d’écouter les inquiétudes du laïque tunisien Hamadi Redissi, (4) à propos des pressions islamiques (et non islamistes) qui empêcheraient l’installation d’une démocratie laïque en Tunisie.

UNE VOLONTE D’ ASEPTISER LA LAICITE

Pour en revenir à l’appel, objet de cet article, dans ce même 3° paragraphe, les rédacteurs de l’appel invoquent pour justifier leur refus du débat sur l’islam, une instrumentalisation grossière de la laïcité ; lisons là, en fait, de leur part, le refus tout simplement d’utiliser la laïcité comme moyen de combattre la tentative d’emprise d’une religion sur le domaine public. Avec de tels raisonnements, la loi de 1905 n’aurait jamais pu voir le jour, et il est à craindre qu’une authentique laïcité ne puisse apparaître dans les pays musulmans (5). Cette laïcité rendue stérile ne peut que satisfaire des élus socialistes, chantres de la laïcité positive et des accommodements raisonnables.

DES ANTIRACISTES NE S’OPPOSANT PAS A UNE IDEOLOGIE DISCRIMINANTE

Pour conclure, les initiateurs de l’appel nous invitent, citoyens français, à les rejoindre, « pour refuser cette France des ‘eux’ et des ‘nous’ et créer ensemble un avenir commun. ». C’est une proposition auquel tout républicain ne peut que souscrire. Et nous y souscririons volontiers avec eux, s’ils adhéraient vraiment à leur proposition. Ce n’est malheureusement pas le cas, car nous avons là des aspirants à une république communautarisée, à des adeptes du communautarisme.

Que l’on en juge : deux des rédacteurs, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, plaident en faveur d’une citoyenneté musulmane (oui, vous ne rêvez pas !), dans une note du think tank Terra Nova (6). Faut-il en déduire qu’il existerait alors plusieurs types de citoyenneté en France, en fonction d’une religion ou de l’absence de religion ; beau vivre-ensemble !

Souscrire à cette proposition du vivre ensemble serait possible si elle n’était pas signée par des personnes comme Tahar Ben Jelloun qui s’efforce d’essentialiser l’appartenance de ses enfants à l’islam en leur inculquant l’idée qu’ils sont nés musulmans (7) ; si tous ces signataires ne défendaient pas, par leur refus d’un débat, l’islam ; cet islam qui ne propose un vivre ensemble qu’aux musulmans mâles et hétérosexuels. Pourquoi passer sous silence le caractère discriminatoire de l’islam, avec les statuts inférieurs réservés aux non-musulmans, aux femmes et aux homosexuels ?

Ce silence à propos des défauts de l’islam, ne permettra, en fait, que de favoriser sa progression dans la société française, ce à quoi participent à des degrés divers, et de façon plus ou moins consciente et volontaire un Tariq Ramadan, par son prosélytisme dans les banlieues, un Malek Chebel par son islam enchanteur, pseudo islam des Lumières (8), une Rokhaya Diallo qui a tout fait, par ses participations dans les différents media, pour empêcher l’adoption de lois empêchant le port de signes religieux ostentatoires dans les écoles ou le port de la burqa, un Jean Baubérot anesthésiste de la laïcité, quelques historiens toujours prêts à faire dévier les interrogations sur l’islam en direction de la culpabilisation coloniale des Français …

Si la logique des musulmans croyants, à propos de cet appel, est donc compréhensible, il est étonnant de constater que des non croyants de culture musulmane contribuent à cet appel ; certes, ils craignent d’éventuelles conséquences qui les transformeraient en victimes d’énergumènes racistes. Ce risque est plus que minime dans une France de 2011, acquise aux idées de l’antiracisme, et qui ne ressemble plus guère à la France des années 70. Ils ont en tout cas plus à perdre qu’à gagner en se faisant les défenseurs de l’islam en tant que religion. Ils risquent de rendre beaucoup plus difficile leur possibilité d’émancipation vis-à-vis des pressions de leur groupe culturel d’origine. Finalement que gagneront-ils, mécréants qu’ils sont, à consolider la religion islamique en France ?

Les auteurs de l’appel ont raison de souligner que la cohésion sociale de notre pays est en péril. Mais contrairement à ce qu’ils disent, elle ne trouve pas son origine dans la politique actuelle. C’est justement, parce que progressivement depuis près d’une dizaine d’années, de plus en plus de Français sont confrontés ou constatent la baisse du vivre ensemble dans leur pays, qu’ils ont été nombreux à souhaiter un débat sur l’identité nationale, ou qu’ils souhaitent un débat sur l’islam, pour préciser quels sont ses aspects compatibles avec la République et ce qui ne l’est pas. Sous un aspect inoffensif et se voulant progressiste, cet appel se révèle, en fait, fort pernicieux.

Jean Pavée

(1) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110323.OBS0156/non-au-debat-proces-de-l-islam-un-appel-du-nouvel-obs-et-de-respect-mag.html

ou
http://www.respectmag.com/2011/03/23/signez-lappel-%C2%AB-non-au-debat-proces-de-lislam-%C2%BB-5050

(2) sauf que cette formule est incomplète, voici l’intégralité de cette tirade contenue dans la sourate 5 du coran :
32. C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.
33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,
Le passage « celui qui détruit une vie » devient « quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre », et donc les corrupteurs sur la terre (dans le verset suivant 33), eux, peuvent être tués.

(3) http://oumma.com/Retour-triomphal-du-Cheikh-Youssef
(4) émission « C’est arrivé demain » sur Europe 1 – 27/03/11
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/C-est-arrive-demain/Sons/C-est-arrive-demain-27-03-11-472487/
(5) les laïcités à la turque et à la tunisienne ne sont que des leurres ; n’évoquons là que le réveil du matin avec les slogans du muezzin à la gloire d’Allah.
(6) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/14/debat-sur-l-islam-pour-une-citoyennete-musulmane_1492672_3232.html
(7) http://ripostelaique.com/Le-catechisme-de-Tahar-Ben-Jelloun.html
(8) http://ripostelaique.com/Malek-Chebel-un-islam-des-Lumieres.html