L’UOIF invite un savant saoudien qui ordonne aux femmes d’offrir leur vagin aux combattants islamistes
S’exprimant devant les caméras de la télévision publique, questionné par Pujadas, le Président Hollande a soutenu la justesse et l’efficacité de l’intervention de l’armée française au Mali.
Je ne le contredirai pas sur ces deux points. Je ne me livrerai pas à un macabre calcul quant à nombre de fanatiques djihadistes mis hors d’état de nuire.
Les soldats français combattent au Mali dans de rudes conditions ; cinq d’entre eux l’ont payé de leur vie. Les soldats tchadiens combattent courageusement et ont eu des pertes importantes. L’armée malienne, qu’il faudrait reconstruire en même temps que l’Etat du Mali, souffre et combat elle aussi.
Par contre, s’il m’avait été donné de me trouver à la place de monsieur Pujadas, j’aurai posé une ou deux questions, nettement moins consensuelles.
J’aurai demandé à François Hollande : Monsieur le Président, votre ministre des Affaires étrangères, -manifestement un simple commissionnaire de l’Etat dans l’Etat qui a pour nom « Quai d’Orsay »-, dit qu’il va organiser une contrebande des armes pour aider à vaincre militairement, les adversaires de la dictature du parti de la renaissance arabe socialiste, (le Baath).
Monsieur le Président, savez-vous que le parti Ennahda et les salafistes tunisiens ont envoyé par centaines les jeunes tunisiens fondamentalistes combattre et se faire tuer en Syrie au sein des milices djihadistes dont l’objectif est de renverser le clan Assad et le parti Baath pour réaliser la dictature de la charia s’imposant à tous les Syriens ?
Cette contrebande de jeunes gens est devenue un scandale politique qui agite la société tunisienne toute entière. Des centaines de jeunes tunisiens ne reviendront pas dans leur famille. Ceux qui rentreront risquent d’être devenus, ou devenir, ce que furent les jeunes algériens partis au djihad en Afghanistan où ils se formeront pour être, à leur retour, l’instrument humain principal de ces années de plomb qui coûteront la vie à plus de deux cent mille algériens de tous sexes et tous âges.
Monsieur le Président, comment vous-même et votre ministre aux affaires syriennes, le sieur Fabius, comptez-vous empêcher les armes de contrebande envoyées par notre pays, aux frais du contribuable, de tomber dans l’escarcelle des frères de combat des hommes que l’armée française, que les Tchadiens et que les Touareg armés traquent dans le massif des Ifoghas ?
Comment combattre le banditisme tyrannique pro-charia, au nord du Mali, et lui paver la voie du pouvoir absolu en Syrie ? N’y aurait-il pas là comme une grosse c…. dans le potage ?
En d’autres termes, n’est-ce pas deux orientations et deux choix politiques antinomiques ?
Monsieur le Président, nos soldats, les soldats tchadiens, les soldats maliens, combattent contre des voyous pour lesquels la « religion » permet de considérer la femme comme un simple moyen de satisfaire une pulsion, sans se masturber, sans payer une femme dont c’est le gagne-pain, et de libérer l’homme des tensions permanentes que produit son organisme.
Au Mali, ces personnages pour qui la femme n’est qu’un trou, n’est qu’un vagin anonyme, ont épousé pour une nuit, ou moins, ou plus, de toutes jeunes femmes et des adolescentes données par des familles tenues en joue. Vous avez condamné cela. Vos ministres ont condamné cette prostitution forcée, déguisée et gratuite.
Une question : une organisation agissant en France, -l’UOIF elle s’appelle-, invite à son congrès annuel un « savant » saoudien. Ce savant*1, selon la terminologie de cette organisation émanant des « Frères musulmans », vient de se caractériser curieusement, lui et son savoir.
En effet, se préoccupant des pulsions sexuelles des djihadistes, de leur bien-être et de leur efficacité optimale, ce savant vient d’émettre une « fatwa » : les femmes et les jeunes filles de Syrie doivent se livrer à un « djihad » au moyen de leur corps, qu’elles doivent pour cela livrer aux djihadistes. Ceux-ci pourront les « épouser », pour quelques instants ; puis ils devront les répudier « religieusement », -leur affaire faite, leur tension psychique sexuelle et leurs tensions glandulaires sexuelles retombées-, pour que d’autres djihadistes les épousent également pour quelques instants.
Pendant toutes les guerres, cela s’appellera un « BMC », un bordel militaire de campagne. Des femmes dont c’étaient le métier recevaient des soldats. Elles recevaient aussi salaire, à cette fin. C’était une forme officielle de la prostitution, l’Etat en étant l’organisateur.
Ici, en Syrie, -pour les besoins physiologiques et psychiques des djihadistes-, un « savant » saoudien de la charia énonce un jugement « religieux » : il fait devoir aux jeunes filles et jeunes femmes syriennes de s’offrir, en qualité d’épouse provisoire, en tant qu’E.D.D. (épouse à durée déterminée, d’une durée définie par l’époux provisoire) aux pulsions des combattants de la charia anti-ASSAD, pour améliorer leurs performances au combat.
Le ministre de l’intérieur a accordé le droit de venir pour discourir, à ce proxénète d’un genre nouveau
Manuel Valls maintiendra-t-il son autorisation, quand il saura en quoi consiste l’enseignement du « savant » invité par l’UOIF ; un « savant » qui œuvre, comme Ennahda et les salafistes tunisiens, à remplacer le pouvoir autoritaire du parti Baath syrien par la tyrannie de la charia et de ses miliciens.
Question : Peut-on vouloir la victoire du peuple malien, -dans son combat acharné pour briser définitivement la tyrannie de la charia portée par les djihadistes retranchés dans les Ifoghas-, et laisser publiquement, devant des milliers de personnes, prêcher en faveur des djihadistes qui veulent imposer à l’immense majorité des Syriens ce qu’elle ne veut pas ?**2
Question : peut-on encore s’interroger sur la prostitution, sur ses limites et laisser librement et légalement parler, devant des milliers de personnes rassemblées par l’UOIF, un personnage appelant à la prostitution djihadiste habillée en mariage à durée minimale ???
Ces questions n’ont pas été posées par le journaliste Pujadas. Mais ce n’est pas de sa faute, il n’était sûrement pas au courant.
Alon Gilad
*1 en Allemagne hitlérienne, les « scientifiques » qui mirent au point les gaz pour mettre à mort les malades mentaux allemands, puis les Juifs déportés vers les camps d’extermination, en plus de leurs grades d’officiers supérieurs SS, portaient pour la plupart de ronflant titres, honorifiques et honorables, de Herr Professor » ou « Herr Doktor ».
Ces Doktor et ces Professor, n’étaient cependant que des criminels en blouse blanche, des assassins, quand même ils ne voyaient pas de leurs propres yeux et ne touchaient pas de leurs mains les victimes des gaz qu’ils mirent au point. Nos savants du congrès de l’UOIF sont eux aussi des savants, à la manière dont les Herr Doktor et les Herr Professor nazis étaient professeurs et docteurs.
**2 Le prédicateur en question, ne se singularise pas que par son appel à la mobilisation du vagin des jeunes filles des zones syriennes tenues par les salafistes en tous genres.
L’homme en question s’est aussi singularisé par un rappel de l’actualité d’un « dit authentique » de MHMD, celui concernant le devoir de tuer « le Juif qui se cache derrière la pierre ou derrière l’arbre »…
Encore une question, pour notre Président qui avait déclaré solennellement que la défense de la sécurité des Juifs « était cause nationale ». Et c’est parce qu’elle est cause nationale, que ce brave ministre de l’intérieur a accepté que le prédicateur qui appelle a achever par des mains musulmanes l’extermination des Juifs commencée par le troisième Reich, a obtenu un visa pour venir haranguer les futurs djihadistes des deux sexes réunis au Bourget par l’UOIF ?
Question : N’y aurait-il que pour le « mariage homosexuel » que ce brave bougre d’hôte de l’Elysée souquera ferme et mettra en œuvre ce qu’il a promit pendant sa campagne électorale ou tout de suite après ?
Tout le reste n’aurait pas autant d’importance, ou pourrait être oublié ?!
Curieuses promesses ?
Curieux Président ?
Curieux homme ?