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Lampedusa : honte à l’Europe ou honte au nuisible BHL ?

Riposte laïque étant un média cultivant la liberté de pensée et d’expression, je me permettrai sans une once de provocation d’évoquer la Toussaint, journée traditionnellement dédiée au souvenir des morts – et occasionnellement au profit des fleuristes – dans les pays de tradition catholique. Pour le croyant non pratiquant que je suis, ce grand week-end m’a également permis de faire le tour de la presse en ligne récente et de tomber sur un article édifiant de BHL publié dans le Parisien du 13 octobre 2013 et relatif au récent drame des naufragés africains de Lampedusa (plus de 200 morts noyés).

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/honte-a-l-europe-13-10-2013-3220121.php

S’agit-il de malhonnêteté intellectuelle, d’arrogance ou d’un terrible aveuglement de l’auteur? A moins que ce soit les trois à la fois. Intitulé « Honte à l’Europe », l’article m’a définitivement convaincu que le chantre du botulisme connaissait un état de mort cérébrale. Finalement, en cette période de célébration des morts, je ne dérogerai pas à la tradition en tentant une oraison « funeste » de BHL.

BHL aurait-il oublié ce qu’était la Libye de 2010 ? Aurait-il consommé trop de psychotropes à l’instar des Lotophages, ces proto-Libyens mangeurs de lotos des récits homériques.  En quelques lignes –  de texte, pas de cocaïne – je veux bien rafraîchir sa mémoire défaillante. Avant que le stratège BHL et que le généralissime Sarkozy ne décident de l’attaquer, la Libye était un Etat artificiel dirigé par le colonel Kadhafi, dictateur corrompu et fantasque qui avait au moins le mérite de veiller sur les frontières sud des pays sahéliens. Sa chute, provoquée par les armées française et américaines, a abouti à une situation incontrôlable que personne ne semblait avoir anticipée (si ce n’est la dirigeante d’un parti politique qui pèse près de 20 % des électeurs). Les anciens soldats de Kadhafi et leurs armes lourdes ont depuis grossi les rangs d’AQMI et d’autres armées djihadistes de l’Ifriqiya. Hier, ils ont failli s’emparer du Mali, demain ils s’attaqueront à un autre Etat instable de la région. Entre temps, la Libye post -BHL & Sarkozy est devenue un magma informe dans lequel diverses katibas se disputent le rivage des Syrtes  alors que la zone sahélienne est totalement abandonnée facilitant les migrations de populations noires venues des pays frontaliers, en route vers le nord en quête d’un rêve hyperboréen qui finit souvent dans les camps de Lampedusa quand ce n’est pas au fond de la Méditerranée. La Libye post-BHL est devenue une matrice de terroristes et un tremplin pour l’invasion africaine en Europe.

Tout le monde reconnaît aujourd’hui cette réalité, y compris les lecteurs du Parisien dont BHL semble nier l’intelligence et la mémoire.

BHLCertes, il n’y a pas de trou de souris assez gros dans lequel pourrait se cacher le nuisible BHL. Au moins, le vilain rongeur devrait avoir la décence de cesser de se pavaner. Que nenni, le ragondin germanopratin cherche toujours à ronger le fromage de l’humanisme de pacotille dans lequel il se complait depuis des dizaines d’années.  « Honte à l’Europe !» glapit-il depuis son salon parisien. Que ne disparait-il pas de la surface de la terre ou du moins de de la surface de cette Europe qu’il méprise et qu’il accuse d’être à l’origine du sort des naufragés miséreux dont il est en réalité partiellement responsable. Après la déconfiture du printemps libyen, l’europhobe BHL aurait dû changer de nom, sauter dans le premier taxi pour Tobrouk, subir une chirurgie plastique au Soudan (comme un certain terroriste islamique), récupérer la trésorerie de son ancienne société d’exploitation de bois africains et se réfugier dans son luxueux riad marocain avec Ariel et un harem de groupies, mais de grâce, en évitant d’organiser une séance de photos glamours dans la piscine.

L’humilité et les  remords sont des sentiments inconnus de BHL. C’est plus fort que lui, il a besoin d’apparaître à la lumière et de continuer à professer des inepties pour notre plus grand malheur. Que faire lorsqu’on a un égo démesuré, un besoin inextinguible de reconnaissance mais que l’on est doté d’une intelligence et d’une culture finalement assez limitées ? Pour le narcissique BHL, la réflexion ne renvoie pas à la pensée mais au miroir. N’est pas Emile Zola ou Victor Hugo qui veut. Là où les écrivains d’antan parvenaient à réveiller les consciences, BHL parvient tout juste à provoquer un bâillement du lecteur.  Les Zola, Hugo, Lamartine – et même les deux Camus (Albert et Renaud) – ne suivaient pas la pensée dominante.  A des années-lumière de ces écrivains, BHL tente désespérément  de grimper dans le wagon de tête accroché à la locomotive folle de ce courant qui depuis quarante ans règne sans partage sur la médiasphère française, talonné par les Fourest, Askolovitch, Joffrin, Caron et tant d’autres plumitifs. Dois-je vous rappeler les conditions impérieuses pour appartenir à ce club élitiste à qui l’on doit le concept de la repentance: être anti-français, anti-occidental, antipatriote, antichrétien, tiers-mondiste, islamophile, mondialiste et immigrationiste. Un passé de trotskyste ou de maoïste est fortement recommandé. A défaut d’écrire quelque chose d’intéressant ou d’intelligent, il ne lui restait plus qu’à adopter cette vielle recette qui a déjà fait ses preuves dans le passé : avec sa fidèle alliée la télévision, il a pensé pouvoir mettre en scène le malheur des damnés de la mer et ainsi culpabiliser l’occident. En guise d’introduction à son texte vide de sens mais gonflé d’émotion, il a passé une mince couche de vernis culturel en osant la fable inopportune de Zeus et d’Europe. Pitoyable.

Les Français qui auront lu l’article de BHL paru dans le Parisien seront amusés, agacés ou écœurés, en fonction de leur degré de cynisme. La majorité des Français n’ignorent pas que l’accroissement du flux des candidats africains à l’immigration en Europe est la conséquence directe des « Printemps arabes ». Ils savent également que BHL et le président Sarkozy partagent une grande part de responsabilité dans l’origine des naufragés de Lampedusa

Honte à BHL !

Guillermo Dias




Merci, Monsieur Boualem Sansal, vous rejoignez le très petit cercle du courage

http://www.levif.be/info/actualite/international/je-ne-crois-pas-a-la-democratie-dans-le-monde-arabo-musulman/article-4000435439244.htm

Alors que les politiques européens trahissent ou laissent faire, la cinquième colonne  de toutes les lâchetés: les collaborateurs de toutes sortes, les bobos inconscients ou criminels se prosternent devant la barbarie islamiste la plus primitive, la trahison des clercs , des pseudos-intellectuels, qui rejoignent les cohortes de toutes les collaborations sur deux siècles de guerre et d’invasions en Europe, une voix s’élève.

Merci monsieur Boualem Sansal.

Cette voix qui rejoint le cercle très fermé du courage, de la lucidité, de l’intelligence, de la compréhension des horreurs de l’histoire et des fanatismes, cette voix si rare, celle de tous les dissidents des ignominies de tous les fascismes :rouge, noir et maintenant vert, cette voix perdure.

Merci Monsieur, Boualem Sansal.

Vous rejoignez le Cénacle des Justes et des Lucides, forcés de se cacher, de vivre sous protection rapprochée, sous la menace permanente des barbares.

Ce cercle du courage est très petit.

Merci au couple Sakharov, à Ayan Hirsi Ali, à Irshad Manji, à Robert Reddeker, à Sam Raincy,  et à tant d’autres dont nous n’entendons jamais parler , mais qui luttent et meurent tous les jours, dans tous les continents pour leur dignité et leur refus de l’inacceptable.

Danièle Kamp




Pour un candidat aux présidentielles avec des vraies valeurs

Face à la coalition islamo-écolo-bobo-socialiste, le chef du camp des patriotes, la droite populaire sans doute,  qui est censé obtenir les suffrages des électeurs du FN, de l’UMP et d’autres formations de droite, devra tenir compte du réveil des Français, actuellement sous le joug de la Mecque et de Sodome.

Le champion de la droite peut se contenter de tirer à boulets rouges sur Hollande et sur  le socialisme, et, pour le reste, pratiquer la langue de bois, rassurer toutes les catégories de la population, promettre des subventions à tous,  sans augmenter les impôts de personne, afin de contenter tout le monde, se positionnant ainsi en sauveur et  rassembleur.

Dans ce cas, et si ses concurrents sont du même acabit, un tel candidat pourrait gagner l’élection présidentielle, ne serait ce que d’une voix et avec un taux de participation ridiculement bas, et ce,  sans avoir dévoilé ses véritables convictions, car finalement  il n’en a point.

Même élu Président de la République avec une confortable majorité à l’Assemblée Nationale, ce nouveau président de droite serait tout aussi  incapable de gouverner que l’actuel, tant les Français méprisent des chefs politiques, qu’ils savent  intelligents, habiles, mais, hélas,  sans courage ni valeurs.

Aucune politique, quand bien même  répond-elle aux besoins du pays, ne pourra être mise en œuvre, si le chef élu l’a été, à la suite de manœuvres politiciennes semblables à celles qui permettent, dans le cadre d’une téléréalité, à une personne totalement  abjecte, de supplanter d’autres personnages tout aussi abjects, par des procédés fondamentalement abjects.

Les Français ne suivront aucun politicien qui aurait été élu de piètre manière.

Une telle élection serait un coup pour rien, qui nous rapprocherait encore du précipice.

Il est temps qu’une personnalité politique se lève et déroge au politiquement correct, à la langue de bois et parle avec sincérité.

Peu importe que, par la suite, son camp politique gagne ou perde les élections.

L’essentiel, c’est que sa campagne, ses discours, ses prises de positions  changent radicalement la donne,  créent le  choc salutaire tant attendu.

Que ce candidat soit  sans reproche ou critiqué, pour peu qu’on le désigne comme le champion de la droite populaire face au candidat de gauche, il aura l’occasion de se taire, de trahir lâchement et de livrer la France, ou bien de parler, d’attaquer courageusement et de donner un avenir aux Français, en affirmant, publiquement, ces engagements  révolutionnaires, donc, susceptibles de causer des troubles considérables à l’ordre public, des guerres civiles, ethniques, religieuses ou étatiques :

-Fin  de l’islam en France

-Fin, dans les mairies, des innommables cérémonies initiées par la ministre  Taubira

-Fin des programmes scolaires innommables initiés par le ministre Peillon

-Fin de l’invasion de la  France.

-Fin de la sauvagerie en France.

-Usage légitime de toute la force nécessaire pour mettre fin à ces maux.

Philippe Grimberg




Courrier des lecteurs

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Citation de la semaine :

« Le “politiquement correct” est la meilleure chose que l’on ait inventée pour permettre aux imbéciles de l’ouvrir et obliger les gens de bon sens à la fermer » (Pascal Pigeolet)

 

 

 

 

 

bisounoursLe bisounours d’or de la semaine est attribué à Christophe Perret :

 

Objectifs?

J’effectuais des recherches sur la religion musulmane, pour en savoir un peu plus sur ses pratiques, et comprendre la difficulté de cette religion à s’intégrer dans notre pays, et le phénomène d’islamophobie qui en résulte.

Il est inutile de parcourir en long, en large et en travers votre soit-disant journal pour comprendre qu’il s’agit d’un site appelant à la haine envers les musulmans; les premiers paragraphes d’un “article” suffisent.

Soit-disant journal, car le journalisme est un métier, pas une action volontaire, à laquelle n’importe qui peut se livrer. Votre site est un site de désinformation et d’appel à la haine par la caricature, l’exagération, la stigmatisation, la confusion, et le mensonge.

Contrairement à ce que vous avancez, vous ne défendez pas la laïcité, mais menez une campagne islamophobe, en ne citant qu’une seule religion, alors que toutes grouillent d’excités, d’intégristes.

Contrairement à ce que vous affirmez, vous n’êtes pas apolitiques, vous soutenez des thèses d’extrême droite, qu’on entend chez les sympathisants du bloc identitaire et du front national.

La réalité, c’est que vous vous cachez lâchement derrière la laïcité pour vous attaquer à une religion, mais vous n’êtes pas des laïques, vous de l’extrême droite. Vous êtes des intégristes tout aussi dangereux et répugnants que les terroristes islamistes que vous attaquez.

Mais si raffolez de laïcité, pourquoi n’y a-t-il pas une page, une ligne, sur l’idée d’étendre la loi de 1905 à l’ensemble du territoire français? Vous vous prétendez laïques, mais le fait que les écoles de la République d’Alsace et de Moselle dispensent des enseignements religieux ne vous choque pas. N’y a-t-il pas là une contradiction?

Non, vous préférez écrire des “articles” sur la viande halal, histoire d’alimenter un débat qui nous a ridiculisés à la face du monde, lancé par votre maitresse à penser, la fille le Pen.

On lit des lignes expliquant que l’Islam est une religion machiste. Mais lorsqu’on prône le déremboursement de l’IVG, les mères porteuses, et le retour de la femme à la maison, on n’est pas féministe.

J’ai le sentiment que je pourrais passer des heures, des jours à lire toutes les pages remplies d’absurdités sur votre site, et à relever toutes les inepties qu’elles contiennent mais franchement, j’ai autre chose à faire.

Militer, en luttant contre le racisme, par exemple.

Je fais le pari que mes camarades et moi remporterons la lutte contre vous, contre la haine et le rejet de l’autre.

Christophe Perret 

 

 

Encore Léonarda

Bonjour,

Depuis la lecture, ce matin, d’un article du Figaro La femme voilée de Trappes face au Tribunal, nous pouvons nous apercevoir que nous avons des avocats qui soutiennent les musulmans de plus de souche française.

Vous vous souvenez de la femme voilée de Trappes (femme d’origine bien française (Cassandra Belin) vêtue d’un niqab disant entre autres aux policiers qui l’avaient interpellé « Allah va t’exterminer ! » etc,. elle nie avoir proféré des insultes à caractère religieux, mais elle reconnaît un « ferme ta gueule ». Reste à savoir si le procès va bien se tenir car Me Bataille son avocat compte déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour demander rien moins que l’examen par le Conseil constitutionnel de la loi de 2011 sur le voile intégral, avant même d’ouverture des débats. »la loi a été examinée par le Conseil constitutionnel avant son entrée en vigueur, donc sans l’épreuve des faits. Or il y a eu cinq circulaires d’application, ce qui veut dire que son application n’est pas évidente… » note l’avocat, qui reproche à cette loi de n’avoir pas de « portée générale ». »On sait bien qu’elle vise principalement les musulmans, argumente-t-il. D’un autre côté, je ne suis pas convaincu que le port du voile porte atteinte à l’ordre public. »  C’est inadmissible et à signaler le plus largement possible. Cela va être nécessaire de suivre de très près cette affaire. Où va notre culture ???

Claude*

 

 

La loi confirme que la fête de l’Aid est illégale en France

Bonjour

Je souhaite apporter une suggestion à Me Wagner suite à son article

La loi confirme que la fête de l’Aid est illégale en France

Publié le 30 octobre 2013 par Alain Wagner – Article du nº 327

Les arguments qu’il avance me semblent imparables, et je souhaite qu’il pousse la logique jusqu’au bout: si cette pratique est effectivement illégale, il faut faire plus que la dénoncer dans un article et porter plainte devant la justice.

Créer un collectif, obtenir un maximum de soutiens, faire signer une pétition (www.activism.com), puis porter l’affaire devant les tribunaux.

Imaginez le buzz qui s’en suivra…

Continuez!

Romain

 

 

A Bernard Bayle

Bonjour Bernard Bayle, j’ai lu avec beaucoup de plaisir votre prise de position dans votre article « Socialos et féministes, foutez la paix à ceux qui ont envie d’aller aux putes ! »

Je suis pleinement d’accord avec vous

Ceux qui ont permis de pérenniser les activités de ces réseaux de proxénètes, sont les mêmes qui aujourd’hui nous manipulent avec cette loi répressive

Il s’agit d’une double intox. Nous devons les empêcher de nous faire tourner en rond. Il faut appliquer la loi et démanteler ces réseaux de proxénétisme.

Merci pour votre article

Alejandro*

 

 

A Cyrano : Urgent, ce “qu’ils” nous préparent encore !

Bonjour Cyrano,

Je voulais vous faire parvenir à vous et votre équipe le plus vite possible cette info qui est sortie hier, et qui est dans son implication d’une extrême gravité pour nous. Il faudrait faire sortir le plus vite possible et faire circuler un max car nous museler et se coucher devant les soumis, nous faire surveiller et allez donc savoir quoi d’autre pour critiquer les soumis et leur soit-disant religion serait ce qu’ils nous préparent.

Je n’ai malheureusement pas le temps pour l’instant de la traduire mais pour une fois, google traduction fait un boulot relativement correct. Donc je met le lien original en plus de celui de la traduction :

http://ruleofreason.blogspot.com/2013/10/stealthy-moves-against-freedom-of-speech_1390.html

http://translate.google.com/translate?sl=auto&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=en&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fruleofreason.blogspot.com%2F2013%2F10%2Fstealthy-moves-against-freedom-of-speech_1390.html

Cordialement et avec mes salutations Patriotiques,

Alain*

 

 

PERE FOUETTARD

Bonjour

Suite à l’article concernant le père fouettard et les réactions idiotes concernant un « racisme » potentiel, étant natif du Nord de la France, j’ai bien connu St Nicolas dans ma jeunesse (fêté le 6 décembre) et son « adjoint » le père fouettard.

Je vous confirme donc qu’il s’agit bien, à l’origine, d’un ramoneur, ce qui explique le noir de fumée qui couvre son visage.

En aucun cas, il ne s’agissait d’un « black »  que l’on aurait fait passer pour le « méchant nègre de service ».

Racisme pour racisme, je ne crois pas me tromper en disant que dans certaines tribus africaines, le diable était souvent  représenté par… un Blanc. Un membre de la tribu se couvrait le visage de peinture blanche pour figurer le mauvais esprit ou le méchant blanc (colonisateur, esclavagiste ?…).

Donc, qui est le plus raciste des deux ? Le Blanc ou le Noir ?…

Hubert*

 

 

A Mr Brazon

Mr Brazon,

Merci à vous d’avoir expliqué la polémique ridicule concernant les propos tenus par Marine Le Pen. Je ne connaissais pas ces remarques et n’en avais  qu’un écho à travers RMC par le remplaçant de Bourdin et  ne parlons des auditeurs qui se sont ridiculisés tout en se croyant importants, vous savez ces résistants d’après, plus comiques que sérieux.  Manifestement lorsqu’on écoute les propos tenus il n’y a pas de quoi en faire un scandale. Mais c’est Marine Le Pen, celle qui fait monter le FN dans les sondages et ça fait peur au système usé,  alors tout est bon. Malheureusement le ridicule ne tue pas, car nous serions débarrassés de tous ces c…..malhonnêtes.

François*

 

 

Merci Gérard Brazon

Merci pour votre article du numéro 327 (Otages : en service commandé, la meute a bavé sur Marine toute la journée). Comme Madame Le Pen, j’ai regardé la vidéo de l’arrivée des otages, comme elle j’ai été frappé par leur allure. Marine a abordé le problème avec énormément de civisme, échappant aux pièges du journaleux durant son interview que j’ai écouté avec une grande admiration, admirant un calme que je n’aurais jamais été capable de conserver face aux interruptions incessantes et pièges tendus. Quant aux Bretons, et j’en suis un, si je ne suis pas en faveur de la violence, je comprends leur raz-le-bol et souhaite que les bonnets rouges (en y ajoutant la cocarde tricolore) se multiplient à travers la France, en espérant qu’un jour cette police aux ordres qui s’en est prise aux cultivateurs bretons comprenne que sans eux et leurs semblables dans tout le pays, ils pourraient bien un jour faire maigre pitance aux heures des repas. De toute manière, plus la “meute” bave, plus Marine marque des points. Merci la “meute”.

Jack*

 

 

Réponse à Jacqueline Fichet sur la question de la vénalité sexuelle

Jacqueline Fichet a des enfants et semble s’en satisfaire : grand bien lui fasse. Moi pas. Pourquoi ? Parce que jamais je n’ai imaginé que mon sexe et les garçons puissent servir à faire des bébés. En revanche et contrairement à elle, j’ai toujours  pratiqué la vénalité sexuelle et là, je vois d’un sale oeil qu’on veuille s’en prendre à mes amants.
Les putes-martyres ? Certes elles sont des millions dans le monde. Exploitées. Forcées par un univers marchand que je condamne. Tout comme le sont la plupart des mariages. La procréation. Le travail.
Mariages contraints, maternités subies, viols en tous genres, travailleurs exploités, enfants esclaves : voilà le sort de bien des hommes. Les prostituées n’échappant pas à cette misère. De là à interdire la Procréation si chère au coeur de Jacqueline Fichet, le Mariage ou le Travail-aux-mille-vertus,  non!  Personne n’y pense… Dans ce cas, pourquoi réserver ce triste sort au seul Amour vénal ?
Personnellement, en tant qu’européenne de langue française née à la fin du siècle passé dans un milieu cultivé, je n’ai jamais eu à subir la contrainte, et mon attrait pour une certaine sensibilité libertaire m’a amenée à explorer l’érotisme vénal et à y trouver à certains moments mon content. Mes amants ? Des hommes choisis, sympathiques, respectueux, que je répugnerais à rendre coupables.  Que vaut-il mieux qu’eux pour tromper les temps morts de la passion ou combler un désir sensuel du moment ? L’infâme séducteur ? Le libertin sans âme ? Au nom de quoi au juste nous retirer ce recours sensuel si précieux, si léger ?

Aider les prostituées aliénées pour qui ce plaisir reste un calvaire ? Certainement. Stigmatiser les hommes violents, l’organisation vénale du travail sexuel, les mariages forcés, le viol, l’esclavage des sans-papiers, tout à fait. Mais s’en prendre à nos plaisirs et nos libertés en la personne de nos amants, au nom de quoi ?

Lady D. (D comme Dracula et non comme l’anglaise… )

 

 

Article de M. Gomez RL 327

Merci à Manuel Gomez (Riposte Laïque 327)  d’exprimer dans son article,  l’opinion de beaucoup de Français !

De l’étranger où j’habite, la décadence de notre Nation est aveuglante et nous fait honte!

L’image que donne de la France sa classe politico-journalistique acoquinée aux bouffons du „Schowbizz“ nous donne la nausée!

Trahi par ses élites notre peuple a perdu tout sens de l’honneur et du courage.  Ces traîtres semblent  pouvoir agir en toute impunité !

Les hommes de France  semblent avoir perdu toute volonté, toute dignité !

Oui je le crois, le dis et le répète aujourd’hui à la fin de ma vie, après avoir combattu volontairement pour la France en Algérie, je ne peux hélas que constater que le courage en France est passé du pantalon à la culotte!

Je suis convaincu que ce sont les femmes de France qui, entraînant leurs pleutres maris dans une terrible mais nécessaire  révolution, redonneront à leurs fils l’honneur et la fierté d’être des Français!

Français  fiers de leur Histoire, fiers de leur culture, fiers de leurs Traditions, fiers de leur Religion ancestrale!  Fiers oui, mais toujours dans le respect des autres Nations et de leurs usages, du moment que celui-ci est réciproque.

Serge*

 

 

Les otages

«La propreté, c’est le début de la liberté» réflexion de Fernandel dans le
film «La Vache et le Prisonnier» après son évasion, se lavant dans une auge
où boivent les bestiaux.

On aurait aimé que les otages s’en inspirent en se rasant et se débarrassant
notamment de leur chèche, façon d’effacer les stigmates de leur détention.

Mon grand empressement a été en son temps, de quitter mon uniforme le jour
de la quille, après plus de deux ans de service militaire, bien que n’étant pas anti-militariste.

Il est quand même surprenant que ce même ressenti n’ait pas été éprouvé par
les otages après trois ans de captivité.

Les médias ont fait des gorges chaudes des interrogations légitimes de Marine Le Pen à ce sujet; belle occasion pour eux d’avoir enfin, un os à ronger.
Mais ne peut-on aussi les rendre coupables de délit d’opinion?

Le port du chèche et de la barbe était soi-disant par solidarité avec les autres otages.
Et si ces derniers avaient été détenus dans un centre naturiste?…

Alain*

*noms connus de la rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Quimper et les bonnets rouges, de la révolte à la révolution…

Nous, qui ne sommes pas passés par les pseudos grandes écoles, ces écoles qui fabriquent de nouvelles élites incultes.

Nous, qui n’avons pas été formatés par les machines à décérébrer, produites, pour partie, avec l’aide du slogan du turlupin de Nanterre, -chassant de sa salle de cours le doyen Ricoeur-, au nom du « communisme libertaire » décliné dans le droit de visite réciproque des étudiants et étudiantes de la résidence universitaire de la faculté de Nanterre, -pour « s’aimer librement ».

Nous, qui avons pris au sérieux Lénine et Trotski, lorsqu’ils écrivirent, l’un comme l’autre : que le prolétariat révolutionnaire n’abolit pas la culture bourgeoise, mais veut y faire accéder l’ensemble de la société, même les plus opprimés, même les plus incultes, nous avons appris, et n’avons cessé de vouloir apprendre, en blanchissant sous le harnais.

Nous avons appris, -et nous avons aussi retenu-, ce que l’on enseignait à l’école communale française à propos du 14 juillet 1789 : « Mon ami –demanda le roi, apprenant la prise de la forteresse de la Bastille- c’est une révolte ? Non sire, répondit le conseiller, c’est une révolution ».

bonnetsrougesquimperUne Révolution ?

Oui une Révolution : une Révolution, universelle dans ses principes, nationale dans ses moyens et ses résultats pratiques ; une Révolution appelant « patriotes », ses plus ardents défenseurs.

Une révolution, ce mouvement hétéroclite d’ouvriers au chômage, d’artisans, de boutiquiers, de bourgeois aisés, de Gardes françaises passées de la protection du roi à celle du peuple de Paris, en lui fournissant même des canons pour prendre la Bastille?

L’Histoire le confirmera, ce n’était plus une révolte, c’était bien la Révolution, la grande Révolution, celle qui ébranlera en profondeur toute la société humaine.

Et pourtant, ces quelques milliers de parisiens et de militaires mutinés ne savaient pas trop encore ce qu’ils voulaient, concrètement.

Le 14 juillet 1789 n’était pas né de rien.

Le 14 juillet 1789 avait été précédé de journées, d’attentes diverses plus ou moins confuses et de déceptions multiples et évidentes.

Parmi les journées qui exprimeront ce qui surgissait alors et interpellait le Roi, le 7 juin 1788. Ce jour là, se produisit à Grenoble la « journée des tuiles ». Elle donna lieu à la reconduite du nouveau représentant du monarque, consécutivement à l’action de la population bourgeoise montée sur le toit de ses maisons pour jeter des tuiles sur l’escorte militaire de l’envoyé de Louis XVI .

Aujourd’hui, tout le monde s’interroge

Cela veut dire quoi cette seconde révolte des « bonnets rouges » ? Cela signifie quoi, ce mouvement de toutes les classes, couches sociales et organisations de la société bretonne, depuis le syndicat d’employeurs (le MEDEF), l’organisation agricole de la FNSEA locale, jusqu’aux organisations syndicales ouvrières et aux simples ouvriers eux-mêmes, en passant par plusieurs partis et groupements politiques, unis contre une nouvelle taxe, -une de plus, une de trop-, contre une taxe « écologique » (une « écotaxe », ils appellent cela) ressentie comme une nouvelle gabelle donnant lieu à la résurrection de l’institution des Fermiers généraux qui s’enrichissaient grassement de la collecte de l’ancienne?

En effet, outre son coût, cette taxe « écologique » sera privatisée, au plan des moyens de sa collecte.

Comme la Ferme générale et comme la gabelle, l’écotaxe enrichira certains personnages appelés à se substituer à un Etat se proclamant incapable de mettre lui même en œuvre sa décision fiscale.

J’évoquais Trotski et Lénine

Ce dernier brossera, dans une de ses brochures célèbres -« la faillite de la seconde internationale »-, les éléments caractéristiques d’une situation de crise se transformant en crise révolutionnaire.

C’est ainsi qu’il dira : qu’on y voit toute les classes de la société se détacher du pouvoir. Il rajoutera que la révolution fait que soit on y adhère, soit on s’y résigne. Il dira aussi, pour résumer son propos : que la révolution frappe à la porte de la société lorsque « en haut, on ne peut plus gouverner comme avant, tandis qu’en bas on ne veut plus se laisser gouverner comme jusqu’alors ».

N’est-ce pas ce qu’à l’évidence montre la Bretagne des nouveaux Bonnets rouges ?

N’est-ce pas ce que montre précisément Quimper ?

L’écotaxe n’est qu’une goutte fiscale de plus, une grosse goutte devenant une fiscalité de trop !

L’irresponsabilité gouvernementale et bureaucratique, -sous le manteau hypocrite et irresponsable, du point de vue économique, du point de vue de l’impact sur l’emploi, du point de vue de la remise en cause ou pas des conditions d’existence de la population, toutes classes confondues-, produit un surgissement populaire menaçant tout un ordre économique et social vermoulu.

LE PLAN DE RIGUEURJean-Marc Ayrault est nantais paraît-il ?

Le Premier ministre devrait se souvenir : ce ne sont pas les polissonneries de collégiens du « communiste libertaire » de Nanterre, s’agitant frénétiquement autour des revendications du « sexpol », qui ont produit l’onde de choc et la grève de dix millions de travailleurs salariés, entre le 14 mai et le 6 juin 1968.

Mai-juin 1968, la grève de masse, avait mûri, depuis la grève générale des mineurs de fer et de charbon des bassins miniers du Nord et du Pas de Calais commencée en décembre 1961 et se concluant en janvier 1962 après avoir imposé des négociations à un gouvernement qui n’en voulait pas.

Mai 1968, parti de Nantes, puisait aussi dans le passé régional breton, celui de la grande grève des métallos nantais et nazairiens de septembre 1955, longue grève réprimée brutalement.

Mais ce qui la mettra en branle, ce qui activera directement la plus grande grève ouvrière de toute l’Histoire, ce seront ces grèves ouvrières, -des grèves à répétition avec manifestations et recherche systématique d’en découdre avec les forces de l’Etat-, dans lesquelles se lanceront avec détermination les Paysans-ouvriers des usines de Redon et de sa région.

Redon, ce n’était pas bien loin de Nantes où, le 14 mai 1968, après avoir décidé de garder auprès d’eux le PDG venu en visite, les ouvriers de l’aéronautique de Bouguenais-Nantes (la SNIAS) voteront d’entrer en « grève générale », éliront un comité de grève incorporant les syndicats de l’usine (FO, CGT et CFDT), lanceront à tous les travailleurs de France, un appel à les rejoindre dans la grève générale totale : pour la satisfaction des revendications générales à toute la classe ouvrière et pour celles particulières à chaque entreprise, ainsi que pour la satisfaction des revendications universitaires opposées à la « réforme Fouchet » et celles de la paysannerie mise en cause dans son existence par les décisions bruxelloises (déjà).

Quimper sera-t-elle le Redon de 2013 ?

Les travailleurs de Doux, menacés dans leur emploi, comme ceux de la SNIAS de Nantes Bouguenais en 1967, seront-ils la SNIAS- Bouguenais de 2013 ?

Une chose demeure, indépendamment des résultats immédiats, quels que soient les résultats des manœuvres gouvernementales et bureaucratiques au sein des organisations syndicales ouvrières, paysannes et patronales, quelque chose de profond a commencé, quelque chose qui ne s’arrêtera pas.

En 1936, a surgi un grand mouvement gréviste. Il a entraîné dans les grèves d’occupation trois à quatre millions de travailleurs des usines et du commerce. Les grévistes d’alors voulaient ainsi aider le gouvernement du socialiste Léon Blum, pour qu’il puisse favoriser ou satisfaire leurs revendications et aspirations au mieux-être. Ils ne voulaient pas le combattre, Blum était « leur Premier ministre » ! En 2013, de qui JM. Ayrault est-il le Premier ministre ?

En 2013, l’indignation monte, monte, monte...

Cette fois, si le gouvernement persiste, restant l’esclave volontaire des décisions bureaucratiques bruxelloises, s’il s’obstine dans ses oukases « écologiques » et autres, la prochaine grève générale, -le mouvement social généralisé qui monte-, sera une grève nationale dont personne ne peut dire jusqu’où il ira.

Ce sera une grève « nationale », par son ampleur et son contenu ; ce sera un soulèvement de toutes les classes et couches de la société ; ce sera une action résolue de toutes les populations non liées, par la grosse gamelle, aux prébendes de l’ordre europoïde.

Ce sera une grève nationale, ce sera une action de toute la nation, pour aider le gouvernement en place à faire ses valises, -sans tarder-, l’invitant fermement à prendre un billet pour s’en aller trouver accueil ailleurs : hors de l’Elysée, hors de Matignon, hors des ministères et des administrations.

Alain Rubin




L’exécution des deux journalistes : une embrouille liée aux quatre otages libérés ?

[youtube]eQfjvT4g-_k[/youtube]

http://www.youtube.com/watch?v=eQfjvT4g-_k

Aldo Stérone s’interroge, à chaud, sur l’exécution des deux journalistes français de RFI. Il explique que, dans un contexte où le gouvernement français vient de payer 20 millions d’euros pour la libération de quatre otages, soit 5 millions par otage, plus quelques frais supplémentaires pour les intermédiaires, il est irrationnel qu’un groupe terroriste exécute deux nouveaux otages après les avoir capturés. Donc, il y a forcément embrouille quelque part…

A part cela, la véritable question est posée : quand la France paye pour libérer des otages, elle met forcément en danger ses compatriotes, en les transformant en futurs otages potentiels. Il est temps sur ce sujet d’avoir une politique ferme, et de faire savoir, par des actes, aux ravisseurs qu’ils ne toucheront jamais un centime, même s’ils exécutent nos otages. C’est exactement le message qu’exprimait l’exemplaire Diane Lazarevic, fille d’un otage non libéré.

Lucette Jeanpierre




Honte à cette France, qui paie des rançons aux islamistes pour libérer des otages

Je me prosterne devant le courage, la lucidité, l’abnégation et, surtout, le patriotisme de cette jeune femme, Diane Lazarevic, dont le père, Serge, est depuis plus de trois années l’otage au Mali des terroristes d’AQMI.

Elle s’insurge et crie sa colère devant la rançon payée pour libérer ces 4 autres otages car ces 25 millions d’euros (20 aux ravisseurs et 5 aux intermédiaires) vont servir (cela ne fait aucun doute) à armer ces djihadistes et leur permettre de tuer, d’enlever plus facilement et en plus grand nombre des militaires et des civils français.

Elle sait que son père risque de ne pas revenir, d’être abattu à chaque instant puisqu’il n’est qu’un « anonyme », mais n’accepte pas cette forme de  chantage.

Diane, tout en participant à la joie des familles de retrouver les leurs, a eu la décence de ne pas s’élever contre la médiatisation outrancière organisée pour la réception de ces quatre otages par un Président de la République et un gouvernement qui ne sont absolument pas concernés par ce dénouement heureux, dû uniquement au versement de cette rançon.

Combien de temps allons-nous continuer à financer et à armer ces groupes islamistes contre lesquels nous sommes en guerre au Mali depuis des mois ?

M. Fabius, le ministre des Affaires Etrangères, avec sa mimique de faux-témoin, a beau affirmer qu’aucune rançon n’a été versée « par la France », il n’en est pas moins vrai qu’AREVA a payé à la place de l’Etat et que ces 25 millions d’euros seront déduits de ses prochains impôts… par un arrangement « intime ».

Veut-il faire croire aux imbéciles que nous sommes que ces terroristes ont entretenu, nourri, promené et maintenu dans la meilleure forme possible, et cela durant plus de trois années, des otages qui ne leur rapporteraient rien ?

Aujourd’hui Serge Lazarevic et les otages, qui n’ont pas la chance d’appartenir à un immense groupe international, continuent à croupir dans les sables maliens.

Deux poids, deux mesures, même devant la mort !

Nos dirigeants français, quels qu’ils soient, sont des pleutres qui ne songent qu’à l’image qu’ils veulent donner à leurs concitoyens et cela contrairement aux gouvernants des pays qui refusent le chantage aux otages.

Des américains, des russes, des anglais, des australiens, des italiens sont enlevés par ces groupes terroristes sans qu’on en entende parler, sans que leurs portraits ne soient affichés aux frontons des hôtels de ville (servant ainsi d’attachés de presse et de publicité aux terroristes islamistes) et sans paiement de rançon car les ravisseurs n’ont que l’alternative de les assassiner ou de les relâcher.

Quel sera le comportement médiatique du Président de la République, des ministres des Affaires Etrangères et de la Défense ainsi que de tout le gouvernement si on apprenait demain l’exécution de Serge Lazarevic ? Comme l’a été son ami Philippe Verdon ?

Viendront-ils nous affirmer, la larme à l’œil, que tout a été fait pour les libérer ?

Embrasseront-ils Diane Lazarevic ?

Manuel Gomez




Tweeet de Polony contre Léonarda : le verdict tombe, pour Natacha c’est l’hallali

Mea culpa, pardon, que ne-suis-je née gauchiste,

Mon âme trop étriquée, mon esprit trop sectaire,

M’empêchent de  m’indigner comme le font ces artistes

Sur tous les malheureux que porte cette terre.

Pardon de ne pouvoir m’associer aux choristes

Qui hurlent au désespoir face à cette misère,

Et dont les cris se perdent, dans un silence autiste,

Sous les coups de boutoir d’affreux réactionnaires.

Pardon de ne pouvoir joindre mes pleurs aux leurs,

Ou même de partager juste un peu leur fureur,

Bien que le moment soit grave voire tragique.

La cause de ce drame ? Un tweet  de Polony :

« Léonarda de retour pour la fashion week »

Où l’on voit une mendiante vêtue de Givenchy.

L’affaire, car c’en est une est prise très au sérieux,

Les belles âmes s’enflamment, le vertueux s’émeut.

Les pastèques s’offusquent de l’outrageux délit,

Le verdict tombe, pour Natacha, c’est l’hallali,

Bien qu’elle ait retiré son message depuis,

Très courageusement, pour sombrer dans l’oubli.

Mais les garde-chiourmes de la pensée juste et sage

Ne pouvaient pas laisser passer ce dérapage,

En plus du tonnerre dans le Landerneau du Bon,

La voilà accusée de Lepenisation,

L’image a laissé des effluves nauséabonds,

Natacha, pas la dame, ça prête à confusion…

Tout juste si ça n’incite pas à la haine raciale

Ce genre d’amalgame, cette stigmatisation !

Comment peut-on rire de cette tragédie sociale

Un pauvre hère, en Givenchy certes, mais en haillons ?

Mais comment peut-on être insensible à tel point

Qu’on ose se gausser de ce drame inhumain ?

Quelle élévation d’âme, quelle superbe empathie

Dont font preuve ces chevaliers de la bien-pensance,

Pour se lever et dénoncer cette infamie,

Quand s’esclaffe la droite avec tant d’indécence.

Même si on les entend moins quand c’est un Français

Il est vrai que c’est mesquin de s’en inquiéter,

Il faut la mériter, cette générosité,

L’Autre, privilégié, peut en bénéficier.

Aussi, je les laisse à leurs interrogations

Et je savoure cette gaieté nauséabonde,

De n’avoir pas à me poser toutes ces questions,

D’autant moins, qu’à leurs yeux », je suis une bête immonde !

Oreliane

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/964045-lenoarda-et-le-tweet-immonde-de-natacha-polony-un-derapage-qui-doit-etre-sanctionne.html

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/964039-natacha-polony-et-son-tweet-sur-leonarda-cette-france-moisie-qui-s-epanouit-a-la-tele.html

http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/affaire-leonarda-natacha-polony-derape-sur-twitter-01-11-2013-3277511.php

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/31/1743022-matabiau-marie-pierre-76-ans-aveugle-expulsee-logement.html

 

 




Je partage totalement le malaise de Marine Le Pen sur l’attitude des otages

Marine Le Pen a exprimé son malaise devant la tenue des otages. Moi aussi… En voyant les photos je me suis demandée pourquoi on photographiait les preneurs d’otages qui cachaient leurs visages sous cette espèce de turban au lieu de les arrêter puisqu’on les avait là sous la main… Puis je me suis rendue compte qu’il ne s’agissait pas des preneurs d’otages mais des otages eux-mêmes…

Et là je n’ai plus compris du tout! Pour quelle raison ces gens cachaient-ils leur visage ?

Trois ans dans le désert. Bien sûr dans le désert on ne survit pas en short et marcel. Le vêtement des habitants du désert est le plus adapté à la survie dans le désert.

Trois ans sans salle de bains…

Quelle est la réaction normale quand on retourne à la vie normale? Avant même de manger, on court dans la salle de bains, on reste deux heures sous la douche avec du shampooing, les hommes se rasent et surtout on change de vêtement parce que les vêtements aussi puent. Après deux semaines de séjour au camp de base du K2 je puais parce que la nourriture était réduite à riz, lentilles et sardines. A entendre ces otages, leur menu n’était pas meilleur… En rentrant à Skardu j’ai passé des heures sous la douche et je suis allée acheter de nouveaux vêtements car l’odeur de mes vêtements m’écœurait et ça seulement après deux semaines… et il m’a fallu plusieurs jours de nourriture normale pour perdre cette puanteur corporelle nauséabonde, alors après trois ans…

Comme vêtements, j’ai acheté des shalwar kamiz pakistanais parce que j’ai adoré le Pakistan … mais je n’y avais pas été otage… Un otage peut-il adorer le pays-prison?

La réaction normale de ces otages aurait été de courir sous la douche, de se faire couper la barbe et les cheveux et de s’habiller en hommes soulagés, libérés.

D’ailleurs n’est-ce pas la réaction normale d’un chacun: quand on rentre d’un séjour à la campagne ou d’une randonnée en montagne ou d’une excursion à bicyclette, ou d’une journée à ski ? qu’est ce qu’on fait? On va sous la douche et on se change!

On ne veut quand même pas insinuer que ces otages ne sont pas allés sous la douche dès leur libération? Ou que ces otages sont allés sous la douche et après ont mis des vêtements locaux neufs et propres parce que ces vêtements leur plaisaient et parce qu’ils ont adoré le pays qui les a tenus prisonniers pendant trois ans?

Quand Marine Le Pen dit que c’est une drôle d’histoire, ben oui : c’est une drôle d’histoire et il serait très intéressant d’entendre le point de vue des otages car ils ont certainement leurs raisons. Lesquelles ? Et si, après trois ans dans le désert, ces hommes avaient appris à aimer le désert ?

Anne Lauwaert




Réponse à des prétendus anti-fascistes qui ne connaissent rien au fascisme

A un pseudo et soudain  “collectif anti-fascisme de Bourbon Lancy (71)”

Voici quelques  éléments qui font défaut à vos allégations, lesquelles confondent ou oublient Le Caudillo, le Duce, le Führer, Le Vojd, le Conducator …  et tous les autres.

Tout d’abord, j’entends vous rappeler que le nazisme ne peut s’expliquer sans l’étude approfondie de  la période et guerre 1870-1871, Commune de Paris, de la Première Guerre mondiale, de l’Armistice, du Traité de Versailles et des réparations et des dettes interalliées. La révolution bolchevique et la période 1919 – 1929 étant aussi prépondérantes pour la compréhension de l’émergence nazie.

Je précise d’emblée que dans mon esprit, explication et compréhension de l’Histoire ne signifient pas adhésion aux idéologies, dogmes, doctrines, religions et philosophies. De même, souverainetés nationales reconnues à tous les pays, ne riment pas dans mon esprit avec invasions, asservissements, immigrations massives opportunes, acculturations et colonisations. 

Outre les définitions, lexiques et glossaires que vous retrouverez dans tout ouvrage de référence traitant de nazisme, de fascisme, de totalitarisme je vous indique :

Concernant les fascismes, je n’ai trouvé plus exacte définition que celle apportée par René Rémond dans son Introduction à l’histoire de notre temps, 3. le XXè siècle de 1914 à nos jours (Points Histoire. 1974).

“…le terme qui désigne ces diverses forces trouve son origine dans l’expérience politique italienne : ont pris le nom de fascio des associations composées essentiellement d’anciens combattants qui se forment au lendemain de la guerre et s’emparent du pouvoir en 1922. Le nom s’étend de l’organisation au régime : par extension, on appelle alors fascisme le régime qui, en Italie, durera d’octobre 1922  – de la marche sur Rome – où le roi Victor-Emmanuel III confie à Mussolini le soin de constituer le gouvernement, à la chute de Mussolini, qui s’opère en deux temps (juillet 1943 et mai 1945). Le mot fascio a donc une fortune comparable à celle du terme soviet : à l’origine, il désignait un groupement et il en vient à désigner un régime et une idéologie. On est passé d’une structure à une politique.

L’usage du terme s’étend ensuite à d’autres expériences faites en d’autres pays, et finit par désigner tous les régimes, tous les mouvements, toutes les organisations qui présentent quelques parentés avec le régime de Mussolini.

Le fascisme devient un élément essentiel du tableau de l’Europe dans les années 1930, une des composantes du système des forces , et, à partir de 1935, l’option entre fascisme et antifascisme devient la principale ligne de partage, au point d’éclipser – momentanément – certains conflits aussi profonds et plus anciens, tel celui qui opposait, depuis des générations, la démocratie d’inspiration libérale et la démocratie socialiste.

L’usage du mot fait par les adversaires est essentiellement polémique et a abouti à oblitérer la notion, si bien qu’il faut commencer par la définir…”(Ce que fait l’auteur dans les 23 pages suivantes) 

“Collectif anti-fascisme” , je vous suggère d’approfondir ce sujet par la connaissance des oeuvres suivantes, lesquelles sont au nombre de mes sources.

ARTICLE le plus récent :

Le Monde dimanche 6 octobre 2013. Extrait d’un article collectif de Nicolas Lebourg historien et des politistes : Joël Gombin, Stéphane François, Alexandre Dézé, Jean-Yves Camu et Gaël Brustier.

FN, un national-populisme

…”Telle est l’extrême droite. Elle est une réalité continue de notre histoire politique, non un anathème. Le national-populisme est installé dans notre vie politique depuis 130 ans. Il participe du système politique français de façon structurante. Le FN a évolué, étant aujourd’hui empreint de néopopulisme. Il respecte les règles légales de la compétition démocratique. Il n’y a pas plus de sens à le renvoyer à l’image de l’extrême droite radicale, en particulier du nazisme, qu’à le détacher de l’histoire de l’extrême droite française. Cet espace politique est pluriel, comme les autres. Il évolue, comme les autres. Il doit être l’objet de débats sereins, comme les autres…”

Ayant lu ou vu moi-même tous ces témoignages, parmi d’autres encore, je vous propose “Collectif anti-fascisme”, de les analyser à votre tour.

Jacques Chassaing