Ashraf Amir : Nous ne voulons plus entendre parler de l’islam
Le nombre d’apostats explose. Des ex-musulmans s’organisent dans tous les pays. Ils disposent de sites web et de publications. La peur de s’afficher comme apostat est en voie de disparition. Le phénomène des multiples conversions de musulmans à d’autres religions devient monnaie courante. Les biographies et les témoignages ne se comptent plus et font des ravages. Les chaînes satellitaires qui décortiquent l’ignominie et la perversité dans les sources de l’islam (coran, hadith, sira) envahissent les foyers de musulmans et secouent leurs esprits. En effet, c’est la barbarie consubstantielle à l’islam qui le démasque grâce à Internet et aux réseaux sociaux, seuls médias qui échappent à la censure des gardiens du temple de l’islam. Ainsi s’accélèrent la conscientisation et la libération de nombreux musulmans de ce carcan.
Ashraf Amir, un ex-musulman déclaré, milite au sein d’une association d’anciens musulmans devenus athées. Ils ont tous abandonné l’islam et se trouvent heureux d’être délivrés de son obscurantisme.
Le militantisme d’Ashraf Amir est axé sur la recherche, la réflexion, les comparaisons, la confrontation intellectuelle, la logique scientifique. Sur le site des athées arabes, la polémique bat son plein. Ils font face à toutes les controverses avec sérieux, conviction et lucidité. Aux critiques et aux menaces que profèrent à leur encontre des institutions représentatives de l’islam, notamment Al-Azhar, ils ripostent avec politesse, discrétion, conviction et rationalité. Leur message est très bien accueilli dans tous les pays musulmans, notamment en Égypte. Craignant l’explosion de l’athéisme dans ce pays, la plus grande institution islamique sunnite qu’est Al-Azhar tremble. Elle appelle au secours l’hiérarchie copte pour l’aider à freiner l’extension de ce phénomène ;
A la question qui a été récemment adressé à Ashraf Amir sur le « Site des Athées arabes » : Pourquoi vous et tous ceux qui ont quitté l’islam, vous refusez catégoriquement le retour à la croyance de vos parents et de vos ancêtres ? Il a répondu et étalé spontanément quelques motifs qui justifient son refus. Les voici traduits de l’arabe :
A tous ceux qui nous invitent à retourner à l’islam, nous disons :
Non ! Merci ! Nous n’y retournerons jamais pour moult raisons dont les suivantes :
– Nous ne voulons pas devenir terroristes ni mourir en martyrs pour jouir avec des houris et des beaux garçons censés nous attendre dans le grand lupanar d’Allah et de Mahomet.
– Nous ne voulons pas vivre la barbarie de la décapitation ni de l’amputation ni de la crucifixion des gens.
– Nous ne voulons pas nous familiariser et accepter la lapidation ni la flagellation des femmes ou des hommes.
– Nous ne voulons jamais réduire personne en esclaves, ni imposer la jizya aux dhimmis, ni les asservir ni les humilier.
– Nous ne voulons pas participer à des invasions, ni prendre des femmes captives, ni ramasser de butin, ni spolier les biens des autres.
– Nous ne voulons pas adhérer à la prétendue « meilleure nation créée pour le monde » qui interdit de boire du vin mais qui « hallalise » le sang des autres.
– Nous ne voulons pas que l’islam nous apprenne comment manger ni comment faire l’amour avec nos femmes ni comment entrer et sortir du WC.
– Nous ne voulons absolument pas bénéficier de ce droit humiliant de frapper nos femmes ni au nom de la religion ni au nom de son prophète, ce prétendu « bon exemple à suivre », alors qu’il n’est qu’un pédophile, un super polygame, un chef de guerre, un sanguinaire, un égorgeur.
– Nous ne voulons pas entendre parler du rapt des femmes ni du mariage des filles mineures.
– Nous ne voulons pas que les femmes soient couvertes de tentes noires ni de les voir comme des fantômes qui terrorisent nos enfants.
– Nous ne voulons pas que nos femmes soient considérées comme objets de honte ni comme déficientes mentales.
– Nous ne voulons pas que nos femmes corrompent la prière ni qu’elles soient assimilées à des chiens noirs.
– Nous ne voulons plus croire au mythe de l’allaitement des adultes ni à se faire soigner nos bobos par l’urine des chameaux, ni à se faire bénir par l’urine et le crachat du prophète Mahomet.
– Nous ne voulons pas épouser quatre femmes, ni celles que nos mains possèdent, ni forniquer avec des enfants ni avec nos mains.
– Nous ne voulons pas pratiquer le mariage de jouissance, ni celui des vacances, ni celui des traditions, ni n’importe quel autre mariage décrété comme étant halal en islam.
– Nous ne voulons pas avoir recours à un prétendu « délieur » qui aura le droit de forniquer avec l’épouse répudiée, ni coucher avec une femme morte.
– Nous ne voulons pas que le témoignage d’une femme vaille la moitié de celui d’un homme, ni que son héritage soit fixé par la sunna de Mahomet à la moitié de celui de son frère.
– Nous ne voulons pas que la femme se prosterne devant son mari ni qu’elle soit traitée comme une bête.
– Nous ne voulons pas croire à la médecine d’un faux prophète ni à la guérison par la pilule noire.
– Nous ne voulons pas haïr les non musulmans ni les qualifier de mécréants ni les assimiler aux singes et aux cochons.
– Nous ne voulons pas adhérer à une idéologie politico-religieuse qui contient les germes de toutes les horreurs qui se produisent partout dans le monde au cri d’Allah akbar.
– Nous ne voulons pas que les imams et les religieux imposent leurs caprices et leurs affabulations dans les petites et les grandes affaires de notre vie.
– Nous ne voulons plus entendre parler des djinns ni des fous ni des hallucinations diaboliques que diffusent les prédicateurs à propos de Satan.
– Nous ne voulons plus entendre parler d’un prophète fabulateur qui prétend avoir fait discrètement un voyage nocturne aller-retour sur le dos d’une jument ou d’un âne ailé entre la terre et le septième ciel, et ce, pour rencontrer les anciens prophètes et solliciter la clémence d’Allah afin de réduire le nombre des prières quotidiennes imposées aux musulmans.
– Tout simplement, nous ne voulons absolument pas retourner à l’obscurantisme ni aux enseignements barbares de l’islam.
Pour toutes ces raisons, – et comme nous sommes devenus libres et nous aimons la vie et pas la mort -, nous ne voulons plus entendre parler de l’islam.
Ashraf Amir ose clamer tout haut ce que des millions de musulmans pensent en réalité. Muselés, horrifiés, ils se trouvent empêchés par la peur et la honte de s’exprimer ou d’agir. Ils continuent, par conséquent, à en pâtir dans l’indifférence, le mutisme, voire dans l’hypocrisie, et à vivre écrasés, asservis, aveuglés à l’instar des moutons de Panurge.
D’autre part, Ashraf Amir et ses confrères les athées d’origine musulmane ont bien connu la vérité de l’islam de l’intérieur. Ils la connaissent beaucoup mieux que tous les journaleux, les islamo-collabos et les lèche-babouches chez nous en France qui s’acharnent dans les médias pour blanchir l’obscurantisme le plus lugubre de l’islam. Ces ex-musulmans ont déjà exhumé l’islam avec un esprit critique mais lucide, et démasqué ses légendes, ses manigances, ses crimes et ses scandales. En revanche, les gardiens du temple de l’islam continuent à les cacher sous un manteau de sainteté hypocrite et mensongère.
Pourquoi les médias en France ont-ils peur d’inviter des ex-musulmans, comme Hamed Abdessamad, Ali Sina, Ayesha Ahmed, Pascal Hilout, Hamid Kazaz, Salem Benammar, Wafa Sultan, Kamal Daoud, Boualem Sensal, J. Alcader et tant d’autres, au lieu d’inviter tous les charlatans et les polémistes qui nous enfument avec leurs affabulations et leur casuistique flatteuse à l’instar de Malek Chebel, la fratrie des Ramadan et Khaled Bencheikh qui rêvent d’inventer avec des interprétations alambiquées un islam de lumière qui n’a jamais existé ?
Malek Sibali