2017 : Et si la France retrouvait un peu de courage viril ?


Le 31 décembre 2016, Cyrano a publié un texte important « Que l’exemple de Trump aide Marine à faire gagner la France en 2017. » Il y écrit : « Nous espérons que la direction du FN saura, par sa campagne, avoir une attitude rassembleuse, qui donne envie à l’ensemble de la famille patriote de se mobiliser derrière la candidate. »

Bien entendu, il faut rassembler le plus d’électeurs possibles. Mon rêve est que finalement se forme une coalition de la droite dite modérée avec la droite dite extrême.

Cyrano écrit aussi que « ce n’est pas en qualifiant stupidement de racistes les tenants de la thèse du Grand remplacement et en soutenant le peuple palestinien qu’elle gagnera l’élection présidentielle. »
Il est certain que la thèse du « Grand remplacement » ne correspond que trop à la réalité. Et l’on ne pourra pas empêcher la réalisation de cette menace en niant son existence. Il faut se débarrasser du carcan des préjugés qui nous ont été légués par un passé malheureux. Il faut refuser de se soumettre au politiquement correct qui ne représente que les intérêts de groupes dominants.

Léon Blum, premier ministre du Front Populaire en 1936-1937, écrivait : »Nous admettons le droit et même le devoir de ce qu’on appelle les races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès, réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie.» Si ceci pouvait être dit à l’époque de la Troisième république, pourquoi l’on n’aurait plus le droit de le dire aujourd’hui ?

Je dirais qu’il y a en plus une différence importante entre le propos de Léon Blum et ce que disent aujourd’hui les tenants de la thèse du Grand remplacement. Blum justifiait la domination, exercée à l’époque par la France sur les habitants de son empire colonial. Les défenseurs de la thèse du Grand remplacement veulent seulement empêcher que les Français ne soient dépossédés, en espace d’une ou deux générations, de leur territoire, qu’ils occupent – dit Renaud Camus – depuis quinze ou vingt siècles.
Il faut prendre conscience du fait que l’actuel déni de la réalité des races différentes n’est que le résultat de l’avidité au gain des uns et du complexe de culpabilité des autres. Ce complexe se nourrit beaucoup des souvenirs des horreurs du racisme nazi.

L’un de mes lecteurs a réagi à l’un de mes articles précédents, disant que je faisait beaucoup d’efforts pour gagner des voix des juifs, qui ne sont pas si nombreux que ça. Mais en tant que principales victimes du racisme hitlériens, les juifs jouent en quelque sorte le rôle du surmoi des Occidentaux.

Nous arrivons ainsi à l’autre point, mentionné par Cyrano, le soutien au « peuple palestinien ». J’ai mis ces mots entre guillemets, parce que je pense qu’il est préférable de ne pas les utiliser. Il n’existe aucune langue palestinienne, ni culture spécifiquement palestinienne. Il existe la langue et la culture arabes. D’ailleurs, les nationalistes arabes le disent eux-mêmes. En aucun cas, les Arabes du territoire situé entre le Jourdain et la Méditerranée ne constituent une nation. Dans la longue histoire du Proche Orient, il n’y a jamais eu un État palestinien. Il y a eu un khalifat musulman, avec siège à différents endroits : d’abord à Damas, puis à Bagdad, au Caire et à Istanbul. C’étaient de vastes empires théocratiques islamistes, dominés d’abord par des Arabes, puis par des Turcs.

Jérusalem n’a jamais été capitale d’aucun État musulman. Elle a été capitale du royaume juif de David et de Salomon, puis du royaume des Croisés. Lorsque les Juifs ont reconquis leur pays, ils se sont emparé de moins d’un pour cent de territoires préalablement peuplés par les Arabes.
Les Français qui connaissent leur propre culture savent que Jean Racine a écrit des tragédies bibliques. Dans l’une d’elles, un cœur de jeune filles juives chante :
“Ô rives du Jourdain, ô champs bénis des cieux,
sacrés monts, fertiles vallées, par cent miracles signalés.
Du doux pays de nos aïeux, serons-nous toujours exilés ?”
A l’époque de Racine, la connaissance de la Bible allait de soi. Ce n’est plus aussi évident aujourd’hui.

Dans son livre « Le Grand Remplacement », Renaud Camus parle de la société française actuelle, « industrialisée, déspiritualisée et décultivée ». Ce livre fut publié en 2011. Mais déjà en 2008, Camus a publié son livre « La Grande Déculturation ». Il désigne la déculturation comme un moyen indispensable du grand remplacement.

Il est évident qu’il est plus facile de déposséder une foule d’individus solitaires qu’une nation, ayant une conscience de ses valeurs, de sa culture, de son identité. C’est pour cela que la défense de notre civilisation ne peut pas être seulement politique et militaire. Elle doit aussi être culturelle et morale.
En premier lieu, il faut refuser de se laisser culpabiliser. Que les musulmans, qui ont toujours propagé et propagent encore leur religion par l’épée, soient mal placés pour nous culpabiliser, cela va de soi. Mais cela va aussi pour la culpabilisation, organisée par les enseignants et les médias de gauche.

Il ne s’agit pas de nier l’exploitation, décrite par Zola et tant d’autres écrivains du 19e et du 20e siècle. Seulement, le remède que le marxisme offrait s’avérait pire que la maladie. Et puis, les horreurs de l’oppression communiste n’ont pas débouché sur une société sans classe. Au contraire, elles ont poussé les gens vers la réaction fasciste et nazie. Et tandis que les totalitarismes communiste et nazi faisaient couler des flots de sang, le capitalisme libéral évoluait vers une société beaucoup plus équilibrée, plus aisée et plus paisible.

Peut-être même trop paisible. Le président américain Dwight David Eisenhower (1890-1969) disait jadis: « Le sac à dos du soldat n’est pas plus lourd que la chaîne de l’esclave. » Le choix n’est qu’entre ces deux charges.
D’une certaine façon, l’histoire se répète. En 1938, le gouvernement français a préféré signer le traité de Munich avec l’Allemagne, plutôt que de respecter ses engagements à l’égard de son allié, la Tchécoslovaquie. En 1939, le pacifiste socialiste Marcel Déat écrivait : « Mourir pour Dantzig ? » En 1940, Hitler était à Paris.

Quand on est face à un adversaire décidé, on peut reculer un temps, mais finalement le conflit devient inévitable. Et plus longtemps on recule, plus le rapport de force évolue en faveur de l’adversaire. Si la France était entrée en guerre déjà en 1936, lorsque Hitler avait envoyé ses troupes sur la rive gauche du Rhin, en violation du traité de Versailles, elle aurait pu gagner rapidement. L’Allemagne n’avait pas encore été réarmée. Mais l’on n’avait pas envie de guerroyer. L’on préférait rire. Alors le Canard enchaîné, avec son sens de l’humour imbattable, titrait : « Les Allemands envahissent l’Allemagne ! » Par la suite, Hitler a dit : »Je pense que l’envie de rire leur est passée. »

Je ne sais pas si aujourd’hui beaucoup de Français ont envie de rire. En tout cas, il faut être conscient du fait que les millions de musulmans déferlent sur l’Europe avec l’intention d’effectuer ce « Grand remplacement », dont parle Renaud Camus. C’est leur devoir religieux. Il leur est enseigné depuis la prime enfance.

La seule riposte possible, c’est retrouver un peu de courage viril. L’expression peut sembler phallocratique à certains. Mais la virilité va toujours avec une certaine agressivité.
Ce n’est pas un hasard si ceux qui souhaitent ce Grand remplacement s’attaquent à la conception traditionnelle de la virilité. Le féminisme, l’engouement pour l’homosexualité, tout cela va, bien sûr, dans ce sens. Mais il n’y a pas que ça. Le fameux slogan des pacifistes : « Faites l’amour, pas la guerre ! » a été forgé par le retournement d’une chanson italienne de l’époque de Mussolini : « Celui qui ne sait pas faire la guerre, ne sait pas faire l’amour. » Ces paroles correspondent à une réalité. La nature veut que les plus forts se reproduisent le plus, pour que l’espèce survive.

La France a perdu beaucoup de guerres. Elle en a aussi gagnées beaucoup. Mais avec toutes ces défaites et ces victoires, elle restait toujours elle-même. Elle a pu perdre l’Alsace-Lorraine ou d’autres provinces, elle pouvait subir des occupations temporaires par des armées étrangères, elle continuait quand même à vivre. Elle restait elle-même, avec sa population, ses mœurs, ses valeurs.
Ce qui se met insidieusement en place actuellement, c’est quelque chose de beaucoup plus grave. C’est une progressive destruction de la nation française, son remplacement par des populations absolument différentes, ne partageant pas sa culture, ses traditions, ses valeurs.

L’on va me dire que les peuples se sont toujours mélangés, que les races pures ne vivent que dans les isolats géographiques, comme par exemple les Esquimaux dans les régions polaires. Mais ne confondons pas des situations tout à fait différentes. Qu’une nation, sûre de son identité, accueille des nouveaux venus, qui s’assimilent progressivement à elle, c’est une situation que l’on peut considérer comme normale et même souhaitable. Bien sûr, à condition qu’existe une certaine proportion entre les nouveaux et les anciens. J’ai lu qu’en Afrique du Sud, même parmi les beaux blonds aux yeux bleus, partisans résolus de l’apartheid, il y en avait qui avaient un huitième, ou un seizième, ou un trente-deuxième du sang africain. Personne ne s’en souciait. La loi stipulait : « Est blanc celui, qui en a l’aspect et la renommée. »

Aujourd’hui, la France est exposée à une menace très grave. Ce n’est pas seulement le fond génétique de sa population qui est en train d’être bouleversé. Elle doit faire face à un afflux des gens, auxquels leur religion ordonne de « commander le bien et interdire le mal ». En Arabie Saoudite, un tribunal a décidé qu’un infidèle ne peut pas employer des musulmans. En exerçant une autorité sur eux, il pourrait les corrompre. Les musulmans doivent toujours dominer, jamais être dominés.

C’est leur devoir religieux et pendant quatorze siècles de leur histoire, ils se sont toujours efforcés de lui être fidèles. L´on peut présumer qu’ils s’efforceront de lui être fidèles même à l’avenir, et ceci d’autant plus qu´ils verront les Européens leur céder.
Dr Martin JANECEK

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20 Commentaires

  1. « Nous espérons que la direction du FN saura, par sa campagne, avoir une attitude rassembleuse, qui donne envie à l’ensemble de la famille patriote de se mobiliser derrière la candidate. »
    Il faudrait que MLP s’inspire des paroles d’Hassan II :
    L’intégration selon Hassan II :
    https://youtu.be/WX8MSLCgFb0

  2. Le courage suffit, pourquoi doit il être viril? L’élection de Trump aux USA est une chance pour que la France redeviennent une France tel que le voualit De Gaulle. Une France forte et indépendante

    • Compter sur les autres pour se sauver soi-même est un exemple parfait de la non-virilité et de l’absence de courage d’un peuple.

  3. Et si les jeunes FDS se faisaient enfin greffer une paire de couilles et entamaient une cure de testostérone pour défendre leurs femmes, leurs soeurs et leurs mères et même leurs voisines harcelées par les CPF ? Les HLL ethniques sont des méchants et bien il faut apprendre à être encore plus méchants qu’eux.
    Dans l’échelle de la survie, les vivrensemblistes, les tolérants, les”ouverts aux autres et à la diversité”, en bref les décervelés, les bisounours et les lâches n’ont aucune chance… et si c’est la peur des juges qui les arrête, alors qu’ils se couchent tout de suite pour mourir, ça éclaircira l’horizon !

    • Ce n’est pas qu’une question de “valoches” c’est surtout que les médias et nos politiques nient les évidences et le danger, préférant tirer leurs flèches contre la ré-infosphere. C’est évident que ça occulte le danger. Ça minimise l’urgence de la situation. Les gens deviennnent de plus en plus reclus sur leur propres problèmes. Ce manque de clarté fait que les gens ne voient pas le réel danger. C’est désolant c’est certain, mais c’est la triste réalité.

    • Le problème est que pour les jeunes FDS, lutter en même temps contre la racaille, la justice, le gouvernement, la police, les antifas, SOS Racisme et j’en passe, ça fait un peu beaucoup non ? Et que feront ils de plus quand ils seront en taule parmi les lascars des cités qui leur tomberont dessus à bras raccourcis ? Les jeunes n’ont pas à payer pour la veulerie de leurs parents qui votent depuis trop longtemps pour des vendus et n’ont pas eu le courage de taper du poing sur la table. Parents, sortez vos piques et vos fourches et marchez par milliers sur l’Elysée pour punir la canaille. N’allez plus travailler, ne payez plus vos impôts, paralyser le pays et aller gronder votre colère sous les fenêtres de ces nantis. Ca, cela aurait de la gueule et leur foutrait le trouillomètre à zéro.

  4. je suis francais de souche certifié depuis plus de 10 generations, uniquement issu de chretiens et de protestants, et j’en suis fier. Nombre d’entre nous doivent montrer leur fierté d’etre de vrais francais de souche. nous sommes francais, nous sommes identitaire, nous sommes fiers de notre genetique:!

    • Je ne suis pas un FDS, je suis un fils d’immigré Espagnol avec une mère Française. Je suis: Français, Européen, Occidental, laique et athée et j’en suis fier aussi. Pas besoin d’être Français de souche et Chretien pour aimer la France et avoir envie de la défendre.

      • Bien dit et entièrement d’accord ! Ils nous font chier avec leurs origines pur charolais origine contrôlée…

      • Conophobique
        “Athée” ? Et quelle est votre religion de substitution, ou de compensation ?

        • L’amour de mes enfants, des miens, de mes amis, de mon pays, l’amour de mon prochain, oui des valeurs Chretiennes, j’en conviens, la beauté d’un paysage aussi, cela suffit à croire et cette croyance est suffisante pour meubler ma vie et embellir mon cœur sans l’artifice d’une religion. Les croyants pensent que les non-croyants n’ont pas de foi intérieure, ce qui est largement faux, les valeurs Chretiennes nous les avons faits nôtres cela ne nous empêche pas de dénier l’existence d’un Dieu. Ceci dit, que vous ayez votre croyance vous regarde et doit rester intime. Ça ne nous empêche pas de nous aimer ni de partager des opinions.

      • 10 générations! tu es le galouzeau de vil pain des sans dents, l’arbre généalogique qui cache la forêt des cons-descendants,mais plutôt en relation avec la branche pourrie à laquelle tu appartiens! Ton humour trou coulant, est une véritable bonheur qui te vaudras une place de lèche cul dans un cabinet socialiste,je te préconise celui de cambre bien délice ,il est bien ample et merdeux à souhait et devrait remplir d’aise le cafard coprophage qui sommeille en toi!

  5. Votre analyse est extrêmement réaliste. L’islam pose problème mais aussi le manque de courage dont nous faisons preuve car nous n’avons pas su nous faire respecter avant tout de nos dirigeants. En mai 68, la population a réussi à paralyser le pays. Aujourd’hui la situation est si scandaleuse que nous devrions être des milliers à investir l’Elysée pour punir les coupables mais nous ne bougeons tjours pas ! La 1ère chose à faire est déjà d’élire un président digne de ce nom qui avant tout nous respectera mais la division est telle au sein de la population que cela parait presque insurmontable..Tout le problème vient de nous même puisque nous sommes devenus incapables de nous unir face aux dangers qui nous menacent. Alors que faire ?

  6. Si MARINE veut rassembler elle doit être claire concernant l’islam ! Les patriotes en on assez de se faire balader !!!

  7. Il faut travailler le mental. La gauche a conditionné les français, qui sont devenu incapable même de se défendre. Il faut que la peur change de camp. Les français doivent conditionner les islamo-gauchos.

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